Le 8 février 1957, le Département d'État américain, la Commission pour l'énergie atomique des États-Unis et le comité des trois Sages sur l'énergie atomique en Europe publient un communiqué conjoint dans lequel ils s'engagent à coopérer ensemble pour construire des centrales nucléaires en Europe.
Le 9 février 1957, le Comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE) publie un aide-mémoire sur les travaux du comité des trois Sages chargé d'inventorier les besoins et les ressources de l'Europe en matière d'énergie nucléaire.
Le 4 mai 1957, les trois Sages (l'Allemand Franz Etzel, le Français Louis Armand et l'Italien Francesco Giordani) présentent aux Six leur rapport sur les objectifs de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA).
Le 1er mars 1957, le comité des trois Sages et l'Autorité de l'énergie atomique du Royaume-Uni publient conjointement un communiqué sur une coopération future entre les six pays membres de l'Euratom et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Le 4 mai 1957, en annexe à leur rapport sur la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEAA), Louis Armand, Franz Etzel et Francesco Giordani adressent aux ministres des Affaires étrangères des six pays membres de l'Euratom une lettre dans laquelle ils décrivent l'objectif de leur démarche.
Le 4 mai 1957, le comité des trois Sages (le Français Louis Armand, l'Allemand Franz Etzel et l'Italien Francesco Giordani) remet aux gouvernements des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) son rapport intitulé "Un objectif pour Euratom" qui examine les besoins et les ressources de l'Europe en matière d'énergie nucléaire.
Louis Armand, premier président de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom) de 1958 à 1959 et membre, en 1956-1957, du comité des trois Sages sur l'énergie atomique en Europe.
Tirant les enseignements économiques et politiques de la crise de Suez et des problèmes d'approvisionnement pétrolier qu'elle a engendrés dès la fin de l'année 1956, les Six, et singulièrement la France, décident la mise en oeuvre d'Euratom qui vise, dans l'avenir, à faire du secteur nucléaire une source d'énergie abondante et bon marché.
Le 31 juillet 1957, commentant le rapport du comité des trois Sages, le quotidien allemand Deutsche Zeitung se penche sur l'attitude des pays européens en ce qui concerne l'utilisation du nucléaire comme source d'énergie.
En novembre 1957, Max Kohnstamm, ancien secrétaire général du comité des trois Sages et secrétaire général du comité d'action pour les États-Unis d'Europe (CAEUE), rend compte de son séjour aux États-Unis en vue d'une éventuelle coopération nucléaire entre les Américains et l'Euratom.
En décembre 1957, stimulée par la publication du rapport des trois Sages sur la problématique d'Euratom, la fédération internationale des producteurs autoconsommateurs industriels d'électricité (FIPACE) mène une réflexion sur la politique présente et à venir de l'Europe.
En 1957, motivé par la création de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Francis Perrin, commissaire français à l'énergie atomique, vante les mérites dont l'utilisation industrielle et domestique de l'atome semble porteuse.
Le 23 juin 1958 à Strasbourg, Louis Armand, président de la Commission de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), passe en revue devant l'Assemblée parlementaire européenne (APE) les missions générales d'Euratom en soulignant l'importance de l'utilisation pacifique de l'énergie atomique.
Franz Etzel, ancien vice-président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et membre du groupe des "trois Sages" qui, en mai 1957, rend public son rapport intitulé "Un objectif pour Euratom".
Carte indiquant la localisation des centres de l'énergie nucléaire dans les six États membres de la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA) en 1960.
Dans cette interview, Max Kohnstamm, ancien secrétaire du comité des trois Sages chargé en novembre 1956 de préparer un rapport sur l'Europe nucléaire, décrit la méthode de travail du comité et les enjeux liés au milieu des années cinquante à la création d'Euratom.