Le 3 juillet 1952, le gouvernement français dresse la liste des mesures institutionnelles à prévoir en vue de l'application du traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 10 août 1952, Jean Monnet prononce le discours d'ouverture de la première séance de la Haute Autorité de la CECA et décrit le fonctionnement et le caractère supranational des institutions créées par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Schéma indiquant le fonctionnement et l'organisation des institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) telles qu' elles furent créées par le traité signé à Paris le 18 avril 1951.
Le 13 septembre 1952, lors d'une conférence internationale convoquée par la Chambre de commerce de Gênes sur les problèmes économiques de la fédération européenne, Paolo Emilio Taviani, sous-secrétaire d'État italien aux Affaires étrangères, définit la position du gouvernement italien à l'égard de la construction européenne.
En 1952, Pierre-Henri Teitgen, président du Mouvement républicain populaire (MRP) et vice-président du Conseil français pour l'Europe unie, décrit dans la revue européenne Notre Europe le rôle des futures institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Dans ses Mémoires, Robert Schuman, ancien ministre français des Affaires étrangères dont le nom reste associé au pool européen charbon-acier, se félicite des résultats obtenus par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) depuis sa mise en place.
Le 7 octobre 1953, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, remet à Luxembourg à certains fonctionnaires européens les premiers passeports européens permettant de franchir librement les frontières des Six.
Ce film, produit en 1958 par le Service d'Information de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), illustre les activités et le fonctionnement de la CECA.
Invité par Jean Monnet à visiter dès 1955 les bureaux de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, Henri Rieben, président de la Fondation Jean Monnet pour l'Europe (Lausanne), évoque l'état d'esprit et la détermination des premiers fonctionnaires européens.
Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de cabinet (de 1952 à 1956) de Jean Monnet puis de René Mayer à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit l'atmosphère qui régnait au sein de la Haute Autorité et de l'administration communautaire à Luxembourg au début des années cinquante.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, collaborateur auprès de Jean Monnet à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1953 à 1955 et directeur du service d'information de la Haute Autorité de 1953 à 1958, revient sur l'organisation administrative de la Haute Autorité sous la présidence de Jean Monnet à Luxembourg.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, collaborateur auprès de Jean Monnet à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1953 à 1955 et directeur du service d'information de la Haute Autorité de 1953 à 1958, explique la mise en place et le travail du service d'information de la Haute Autorité.
Le 23 juillet 2002, une cérémonie de descente du drapeau de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) est organisée à Bruxelles en présence de Romano Prodi, président de la Commission européenne, et d'Enrico Gibellieri, dernier président du Comité consultatif de la CECA, à l'occasion de l'expiration du traité de Paris instituant la CECA pour cinquante ans. Plus tard, lors d'une réception au Palais d'Egmont, Romano Prodi rend un hommage appuyé au travail de la première Communauté européenne et à certains anciens fonctionnaires de la Haute Autorité.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, haut fonctionnaire à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre 1953 et 1967, décrit le rôle joué par la Haute Autorité dans la représentation de la CECA sur la scène internationale.
Le 8 août 1952, à la veille de la séance d'installation de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg, le Bulletin des Presse- und Informationsamtes der Bundesregierung se penche sur les activités à accomplir par la nouvelle organisation.
Le 10 août 1952, Jean Monnet inaugure la première séance de travail de la Haute Autorité de la CECA qu'il préside par un discours dans lequel il insiste sur l'indépendance qui doit caractériser le travail des membres du collège.
Le 10 août 1952, a lieu à Luxembourg la première réunion de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sous la présidence de Jean Monnet.
Le 10 août 1952, Jean Monnet ouvre à Luxembourg la séance inaugurale de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) par un discours dans lequel il énonce les grands objectifs de la CECA et de la Haute Autorité.
Le 10 août 1952, lors de la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg, Paolo Emilio Taviani, sous-secrétaire d'État italien aux Affaires étrangères, souligne l'importance du plan Schuman pour la réalisation de l'unité européenne.
Le 11 août 1952, commentant l'installation la veille à Luxembourg de la Haute Autorité de la CECA, le quotidien allemand Die Welt met en lumière l'importance politique et économique de la construction européenne.
Le 12 août 1952, le quotidien français Le Monde commente l'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg et détaille les objectifs de cette nouvelle institution supranationale.
"Cher Josy, mon bon Josy, tu as donc obtenu quelque chose à Paris ?" Le 5 août 1952, le caricaturiste luxembourgeois Simon illustre, dans le quotidien socialiste Tageblatt, le rôle déterminant de Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans l'accord des Six sur l'installation provisoire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg.
"Le drapeau du plan Schuman flotte sur la ville de Luxembourg". Le 10 août 1952, le drapeau du plan Schuman peut flotter sur la ville de Luxembourg avec l'installation de la Haute Autorité dans la capitale du Grand-Duché
Dans le discours qu'il prononce le 10 août 1952 à l'Hôtel de Ville lors de la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg, Jean Monnet, premier président de l'institution, salue l'accueil et l'efficacité des services communaux.
Le 10 août 1952, Jean Monnet, premier président de la nouvelle institution, prend la parole lors de la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg.
Le 10 août 1952, lors de la séance d'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, Émile Hamilius, bourgmestre de la ville de Luxembourg, prend la parole et souligne l'importance de l'événement.
Jean Monnet (à gauche), premier président de la Haute Autorité de la CECA et Joseph Bech (à droite), ministre luxembourgeois des Affaires étrangères sur les escaliers menant à l’Hôtel de Ville de Luxembourg, dans lequel se déroule, le 10 août 1952, la réunion inaugurale de la Haute Autorité de la Communauité européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Photo de groupe prise lors de la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, le 10 août 1952.
Le 10 août 1952 se déroule à l'Hôtel de Ville de Luxembourg, la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 11 août 1952, au lendemain de la séance d'installation de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung dresse un portrait bon enfant du Grand-Duché et pointe le peu d'enthousiasme engendré par l'événement.
"Le Joseph: Et vous deux, vous en dites quoi? Le petit Luxi a quand même réussi". Le 16 août 1952, le caricaturiste luxembourgeois Simon se félicite du rôle joué par Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans l'installation provisoire de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg.
"Et même si les voisins sont jaloux, c'est nous qui l'avons". Le 4 octobre 1952, le caricaturiste luxembourgeois Simon souligne, dans la revue satirique de Peck-Villchen, le rôle du ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Joseph Bech, dans l'installation provisoire du siège de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg.
Le 9 mai 1953, à l'issue d'une cérémonie commémorative de la "Déclaration Schuman", Jean Monnet (à g.), président de la Haute Autorité, et Robert Schuman (à dr.), député de la Moselle, traversent le pont Adolphe à Luxembourg.
Le 9 mai 1953, à l'issue d'une cérémonie commémorative de la "Déclaration Schuman", Jean Monnet (à g.), président de la Haute Autorité, et Robert Schuman (à dr.), député de la Moselle, sortent du siège de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg.
Dans cette interview, Max Kohnstamm, secrétaire de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1952 à 1956, parle de la méthode de travail de Jean Monnet et de l'ambiance qui régnait à Luxembourg, au siège de la Haute Autorité, au début des années cinquante.
Dans cette interview, Jacques-René Rabier, collaborateur auprès de Jean Monnet à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1953 à 1955 et directeur du service d'information de la Haute Autorité de 1953 à 1958, décrit l'installation et les débuts des travaux de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg dans les premières années de son existence.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, haut fonctionnaire à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre 1953 et 1967, évoque l'ambiance entre les fonctionnaires de la Haute Autorité durant les premières années de fonctionnement de l'institution.
Dans cette interview, Edmund Wellenstein, haut fonctionnaire à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) entre 1953 et 1967, évoque l'accueil réservé par les autorités publiques et par la population du Luxembourg aux premiers fonctionnaires de la CECA.
Séance d'installation du Conseil spécial de ministres
Le 8 septembre 1952, le chancelier allemand Konrad Adenauer préside à Luxembourg la première réunion du Conseil spécial de ministres de la CECA et prononce, à cette occasion, un discours d'ouverture dans lequel il décrit le rôle précis de l'institution.
Le 8 septembre 1952, le chancelier allemand Konrad Adenauer prononce à Luxembourg le discours d'ouverture du Conseil spécial de ministres de la CECA - que l'ordre alphabétique le désigne à présider - et dont il décrit par ailleurs la mission.
Le 8 septembre 1952, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, répond au discours d'ouverture du chancelier allemand Konrad Adenauer qui préside et inaugure la première séance du Conseil spécial de ministres de la CECA.
Liste des délégations assistant à la première session du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), qui se tient à Luxembourg du 8 au 10 septembre 1952.
Procès-verbal de la première session du Conseil spécial de ministres de la CECA, tenue à Luxembourg du 8 au 10 septembre 1952, dans la rédaction soumise au Conseil le 22 septembre 1952 et approuvée à l'unanimité lors de sa deuxième session les 1 et 2 décembre 1952.
Du 8 au 10 septembre 1952, se tient à Luxembourg, la première session du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Discussions entre le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Joseph Bech (à gauche), le sous-secrétaire d'État italien aux Affaires étrangères Paolo Emilio Taviani (milieu) et le chancelier allemand Konrad Adenauer (à droite) lors de la séance d'installation du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, les 8 et 9 septembre 1952.
Discussions entre le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Joseph Bech (à gauche) et le chancelier allemand Konrad Adenauer (à droite) lors de la séance d'installation du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, du 8 au 10 septembre 1952.
Communiqué de presse publié à l’issue de la première session du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), tenue à Luxembourg du 8 au 10 septembre 1952.
Le 9 septembre 1952, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort relate le déroulement de la séance d'installation du Conseil de ministres de la CECA la veille dans la capitale grand-ducale.
Séance d'installation du Conseil spécial de ministres
Le 9 septembre 1952, le quotidien italien Corriere della Sera décrit les enjeux de la première séance du Conseil spécial de ministres de la CECA présidée la veille par le chancelier allemand Konrad Adenauer.
Le 10 septembre 1952, dans le cadre de l'installation du Conseil de ministres de la CECA au Luxembourg, le quotidien néerlandais Het Parool évoque les enjeux du processus d'unification européenne.
Le 11 septembre 1952, à l'issue de la première séance de travail du Conseil des ministres de la CECA, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, accorde à Radio-Luxembourg une interview dans laquelle il expose les enjeux de la mise en commun des ressources de charbon et d'acier en Europe.
"Enterré vivant...Acheson :...le sable !". Le 13 septembre 1952, à l'occasion de la première réunion à Luxembourg du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le caricaturiste néerlandais Opland illustre la volonté des Six (sous l'oeil bienveillant des États-Unis) de mettre fin aux conflits guerriers qui ont déchiré le Vieux continent et à œuvrer en commun pour la mise en place d'une Europe unie.
Le 10 septembre 1952, s'ouvre à Strasbourg la première réunion de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sous la présidence du Belge Paul-Henri Spaak.
Le 10 septembre 1952, le Belge Paul-Henri Spaak préside à Strasbourg la séance d'installation de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 11 septembre 1952, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, inaugure la première session de l'Assemblée commune par un discours dans lequel il détaille le rôle des premières institutions communautaires et insiste sur l'importance de mettre en place un marché unique en Europe.
Le 11 septembre 1952, à l'occasion de la première session à Strasbourg de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), Giovanni Persico (à g.), président du Comité des règlements, et Antonio Boggiano-Pico (au centre), délégué à l'Assemblée, discutent avec Paolo Emilio Taviani, sous-secrétaire d'État italien aux Affaires étrangères.
Le 12 septembre 1952, le quotidien français Le Monde commente la nomination de Paul-Henri Spaak à la présidence de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier à Strasbourg.
Jean Monnet (à dr.), président de la Haute Autorité de la CECA, s'entretient avec Paolo Emilio Taviani (à g.), sous-secrétaire d'État italien aux Affaires étrangères, à l'occasion de la première session à Strasbourg de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le 11 septembre 1952.
Le 11 septembre 1952 à Strasbourg, en marge de la première session de l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le chancelier allemand Konrad Adenauer (à dr.) s'entretient avec le député allemand Hermann Puender (à g.), un des cinq vice-présidents de l'Assemblée.
Le premier président de la Cour de justice de la CECA est l'Italien Massimo Pilotti. Dans son discours d'ouverture, il précise la difficulté du travail qui attend la Cour chargée de trancher des conflits d'un genre nouveau : ceux qui peuvent survenir entre des États et une autorité supranationale.
Le 10 décembre 1952, à Luxembourg, les sept premiers juges de la Cour de justice de la CECA prêtent serment. Tour à tour, ils jurent d'exercer leurs fonctions en pleine impartialité et en conscience et de ne rien divulguer du secret des délibérations.
Le 10 décembre 1952, les membres de la Cour de justice de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) tiennent leur première séance de travail à Luxembourg. De g. à dr.: Charles Léon Hammes, Adrianus van Kleffens, Petrus Josephus Servatius Serrarens, Massimo Pilotti, Otto Riese, Jacques Rueff et Louis Delvaux.
Le 10 décembre 1952, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), ouvre à Luxembourg la première séance de travail de la Cour de justice de la CECA.
Le 9 août 1952, veille de l'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort mesure la portée historique de l'événement pour le pays et pour la construction européenne.
Le 9 août 1952, à la veille de l'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort publie l'intervention de Lambert Schaus, ancien ministre luxembourgeois, sur la limitation de la souveraineté nationale dans le cadre du plan Schuman.
Le 10 août 1952, l'économiste belge Fernand Baudhuin examine dans les colonnes du quotidien La Libre Belgique les conséquences possibles pour l'industrie du pays de la mise en oeuvre de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 13 août 1952, au lendemain de l'installation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Luxembourg, le quotidien économique allemand Handelsblatt détaille les enjeux de la mise en oeuvre de la CECA et évoque les facteurs qui permettront son succès.
Le 14 septembre 1952, la radio soviétique diffuse une émission au cours de laquelle le Plan Schuman et le rôle tenu par les États-Unis dans la mise en place de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) sont vivement dénoncés.
Le 15 octobre 1952, la revue néerlandaise Internationale Spectator commente la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à l'occasion de son entrée en vigueur le 23 septembre.
Le 12 juillet 1950, dans le cadre des négociations sur le plan Schuman, le chef de la délégation luxembourgeoise, Albert Wehrer adresse une lettre à Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, dans laquelle il souligne l'importance pour le Luxembourg d'être candidat au siège des institutions de la future Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 30 octobre 1950, Albert Wehrer, représentant diplomatique luxembourgeois à Bonn, adresse un rapport à Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères, dans lequel il indique la démarche à suivre afin que le Luxembourg se positionne favorablement dans la question du siège des institutions de la Communauté Charbon-Acier.
Le 11 juin 1951, Peter Zimmer, maire de Sarrebruck, adresse à Robert Schuman, président de la Conférence sur l'Union européenne du Charbon et de l'Acier, une lettre dans laquelle il propose de choisir Sarrebruck comme siège des institutions communautaires.
Le 30 janvier 1952, Charles Frey, maire de la ville de Strasbourg et président du comité provisoire strasbourgeois pour le Mouvement européen, informe Jacques-Camille Paris, secrétaire général du Conseil de l'Europe, de sa volonté de déposer la candidature de Strasbourg comme siège des institutions européennes.
Le 25 février 1952, le conseil municipal de Strasbourg que préside le maire Charles Frey, président du comité provisoire strasbourgeois pour le Mouvement européen, souligne les avantages présentés par la ville comme siège des institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 25 juillet 1952, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort explique comment la ville de Luxembourg a été désignée comme siège provisoire des institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Dans son journal, Herbert Blankenhorn, conseiller diplomatique de Konrad Adenauer au ministère allemand des Affaires étrangères et ambassadeur de la RFA auprès de l'OTAN de 1955 à 1959, commente la réunion à Paris des 23 et 24 juillet 1952 sur la question de la Sarre et sur le siège des institutions de la CECA.
Les habitants de Sarrebruck se préparent à une éventuelle installation des institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier: "S'adapter, s'adapter, telle est maintenant la devise!"
La décision sur le siège définitif des institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier reste pendant longtemps ouverte. Selon le caricaturiste du journal humoristique Der Tintenfisch, il faut se préparer à toutes les possibilités: ««L'association d'arts plastiques, département des sculpteurs, aurait éventuellement une proposition intéressante à faire à votre ville...»
Le 26 mai 1954, lors d'une réunion tenue en présence de nombreux parlementaires belges, le syndicat d'initiative de la ville de Bruxelles défend la candidature de Bruxelles comme capitale de l'Europe communautaire.
Le 29 juin 1954, la ville de Liège pose officiellement sa candidature pour le siège de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) en exposant dans un dossier ses arguments et l'appréciation de ces arguments par un collège international d'urbanistes.
Le 23 juin 1954, la ville de Liège adresse une lettre ouverte au gouvernement belge dans laquelle elle pose sa candidature au siège de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Dans le compte-rendu de sa réunion du 26 novembre 1954, la Commission permanente de consultation en matière de politique étrangère des États du Benelux se heurte à l'arrangement bilatéral franco-allemand de transférer le siège de la CECA à la ville de Sarrebruck.
Une note interne du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg en date du 14 décembre 1954 décrit le déroulement des négociations sur le siège de la CECA à la conférence des ministres à Paris dans la nuit du 25 au 26 juillet 1952.
Le 31 janvier 1957, Lambert Schaus, ambassadeur du Luxembourg à Bruxelles, adresse à Joseph Bech, président du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il passe en revue les positions des pays membres de la CECA sur la question du siège des institutions européennes.
En juillet 1952, en vue des futures relations entre la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et le Royaume-Uni, le ministre britannique des Affaires étrangères rédige un mémorandum qui évoque la possible mise en place d'une délégation britannique auprès de la Haute Autorité de la CECA.
Dans le discours qu'il prononce le 10 août 1952 à l'occasion de la première séance de la Haute Autorité, Jean Monnet laisse clairement entendre que la CECA se veut résolument ouverte aux autres États et aux organisations internationales.
Le 21 décembre 1954, lors de la conclusion de l'Accord de coopération entre le Royaume-Uni et la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), Duncan Sandys, représentant britannique, décrit les missions du Conseil permanent d'association.
Le 21 décembre 1954, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, se félicite de la signature de l'Accord de coopération entre la Grande-Bretagne et la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 21 décembre 1954, Duncan Sandys, membre du gouvernement britannique, adresse à Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la CECA, une lettre relative à la composition du futur Conseil permanent d'association entre la CECA et le Royaume-Uni.
Le 22 décembre 1954, le quotidien français Le Monde s'interroge sur le rôle de la Haute Autorité de la CECA et décrit la prudence de Londres face à l'Accord concernant les relations entre le Royaume-Uni et la Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Le 21 décembre 1954, le gouvernement britannique, représenté par le ministre Duncan Sandys, et le président de la Haute Autorité de la CECA, Jean Monnet, signent à Londres un accord d'association entre la CECA et le Royaume-Uni.
Le 9 mars 1955, en vue de la première réunion du futur Conseil permanent d'association entre la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et le Royaume-Uni, le National Coal Board rédige un mémorandum dans lequel il précise les différents points qui devront être abordés par la délégation britannique lors des futures négociations relatives aux questions charbonnières.
Le 17 novembre 1955, René Mayer, président de la Haute Autorité, prononce à Luxembourg le discours d'inauguration du conseil d'association CECA-Royaume-Uni qui porte création de trois comités permanents: charbon, acier, relations commerciales.
Le 25 novembre 1957, Les Six, la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) et le Royaume-Uni signent à Luxembourg un accord tarifaire sur les produits sidérurgiques.
Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de cabinet (de 1952 à 1956) de Jean Monnet puis de René Mayer à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit le déroulement des négociations, en 1954, et la mise en oeuvre, dès 1955, de l'accord d'association entre la CECA et le Royaume-Uni.
Dans cet entretien, Georges Berthoin, chef de la délégation de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) puis de la Commission des Communautés européennes au Royaume-Uni jusqu'en 1973, décrit le déroulement des réunions à Londres et à Luxembourg du Conseil d'association entre la CECA et le Royaume-Uni au cours de la seconde moitié des années cinquante.
Lors du colloque organisé du 25 au 28 mars 1987 à Rome pour commémorer le trentième anniversaire de la signature des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), Dirk Spierenburg, ancien membre de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), explique comment, après l'échec de la Communauté européenne de défense (CED), la Haute Autorité, avec en particulier son président Jean Monnet, ont concentré leurs efforts sur la préparation d'un accord d'association entre la CECA et le Royaume-Uni.