Le 16 février 1986, à la veille de la signature de l'Acte unique européen (AUE), le quotidien belge La Libre Belgique critique les dispositions contenues dans l'AUE et souhaite que la Communauté européenne se fasse avant tout à travers l'union des hommes.
Le 16 février 1986, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la décision du gouvernement danois de ne signer l'Acte unique européen qu'après les résultats du référendum national sur l'ensemble du texte.
Les 17 et 28 février 1986, les ministres des Affaires étrangères des États membres des Communautés européennes signent à Luxembourg puis à La Haye l'Acte unique européen (AUE) qui rassemble des dispositions relatives à la réforme des institutions communautaires, à l'élargissement des domaines de compétence communautaire et à la coopération des Douze en matière de politique étrangère.
Le 17 février 1986, neuf États membres des Communautés européennes (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni) signent à Luxembourg l'Acte unique européen (AUE). A l'avant-plan, le président néerlandais du Conseil européen, Hans van den Broek.
Le 17 février 1986, à l'occasion de la signature de l'Acte unique européen à Luxembourg, Robert Goebbels, secrétaire d'État luxembourgeois aux Affaires étrangères, pointe les avancées et les faiblesses du traité.
Le 17 février 1986, Giulio Andreotti, ministre italien des Affaires étrangères, insiste à Luxembourg sur la position de son gouvernement à l'encontre de certaines dispositions de l'Acte unique européen (AUE).
Le 17 février 1986, Hans van den Broek, Président de la Conférence des représentants des gouvernements des États membres des Communautés européennes, se félicite de la signature de l'Acte unique européen (AUE).
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, évoque le contexte de l'ouverture de la conférence intergouvernementale ainsi que l'influence de la Commission européenne et de la présidence luxembourgeoise dans les négociations qui ont conduit à l'adoption de l'Acte unique européen, le « traité préféré » de Jacques Delors.
Réactions à la signature de l'Acte unique européen
Le 8 février 1986, à la veille de la signature de l'Acte unique européen, Anibal Cavaco Silva, Premier ministre du Portugal, explique devant l'Assemblée nationale portugaise les enjeux de ce texte qui rassemble des dispositions relatives à la réforme des institutions communautaires, à l'élargissement des domaines de compétence communautaire et à la coopération des Douze en matière de politique étrangère.
Le 18 février 1986, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort décrit les enjeux posés par la signature, la veille à Luxembourg, de l'Acte unique européen par l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, l'Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.
Le 18 février 1986, le quotidien britannique de gauche The Guardian examine les dissensions entre les pays européens au moment de la signature de l'Acte unique européen.
La signature de l'Acte unique européen (AUE), le 17 février 1986 à Luxembourg, n'est qu'un demi-succès pour le caricaturiste allemand Walter Hanel. La réforme souhaitée par Communautés européennes ne va pas assez loin et de nombreux pays expriment leur déception face au contenu insuffisant de l’AUE. Il faut également attendre le 28 février 1986, pour que le Danemark, l'Italie et la Grèce signent à leur tour l'AUE à La Haye.
Pour le quotidien belge Le Soir, l'absence du Danemark, de l'Italie et de la Grèce à la signature de l'Acte unique européen, le 17 février 1986 à Luxembourg, souligne la division qui règne au sein des pays européens sur la question de la réforme de la Communauté européenne.
A l'occasion de l'entrée en vigueur de l'Acte unique européen le 1er juillet 1987, le quotidien luxembourgeois Luxemburger Wort résume les lignes principales de ce texte qui doit donner une nouvelle impulsion politique et économique à la construction européenne.