Le 6 janvier 1981, Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères, prononce à Stuttgart un discours dans lequel il préconise un renforcement de la coopération politique des Dix.
Dans ses Mémoires, Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères de 1974 à 1992, se souvient des débats provoqués au sein du gouvernement de Bonn par le projet d'Acte européen pour l'engagement des Dix en faveur d'une Union européenne.
Dans son éditorial des 21-22 septembre 1981, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, se félicite des initiatives prises par Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères, en faveur d'une relance politique des Dix vers une Union européenne.
Le 3 février 1981, l'Agence Europe publie le texte intégral du discours prononcé le 28 janvier 1981 à Florence par Emilio Colombo, ministre italien des Affaires étrangères, en faveur d'un renforcement de la coopération politique européenne.
Dans son éditorial du 30 janvier 1981, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, se félicite des propositions contenues dans le discours prononcé deux jours auparavant à Florence par Emilio Colombo, ministre italien des Affaires étrangères, en faveur d'une relance économique et politique des Communautés européennes.
Dans son éditorial du 30 octobre 1981, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, s'interroge sur le sens à donner à la relance politique de la Communauté européenne qu'impulse l'initiative diplomatique Genscher-Colombo.
Le 6 novembre 1981, les gouvernements allemand et italien présentent à leurs partenaires des Communautés européennes un projet d'acte européen, dit plan Genscher-Colombo, qui plaide pour un renforcement de la coopération politique des Dix.
Le 12 novembre 1981, Emilio Colombo, ministre italien des Affaires étrangères, expose à son homologue britannique Lord Peter Carrington les motivations qui ont poussé le gouvernement italien à préparer un projet d'Acte européen sur la coopération politique des Dix.
Le 19 novembre 1981, Hans-Dietrich Genscher, ministre Ouest-allemand des Affaires étrangères, s'adresse au Parlement européen au sujet des propositions germano-italiennes d'unification européenne.
Le 19 novembre 1981, Emilio Colombo, ministre italien des Affaires étrangères, prend la parole au Parlement européen pour exposer les propositions germano-italiennes d'unification européenne.
Le 19 novembre 1981, le député européen Altiero Spinelli reproche publiquement à Hans-Dietrich Genscher et à Emilio Colombo, ministres allemand et italien des Affaires étrangères, d'avoir engagé la coopération politique européenne sur la voie d'une conférence intergouvernementale.
Le 19 novembre 1981, Frans Andriessen, membre de la Commission européenne, accueille favorablement les propositions germano-italiennes en faveur de l'union politique européenne.
Le 14 octobre 1982, Emilio Colombo, ministre italien des Affaires étrangères, défend devant le Parlement européen le projet d'Acte européen proposé un an auparavant par son gouvernement et par celui de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 14 octobre 1982, Hans-Dietrich Genscher, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et promoteur d'un renforcement de la coopération politique européenne (CPE), défend devant le Parlement européen le projet d'acte européen élaboré par les gouvernements italien et allemand.
Le 14 octobre 1982, un an après la présentation du projet d'Acte européen par les gouvernements allemand et italien, le député européen Altiero Spinelli critique le manque de résultats concrets et insiste sur les initiatives prises par le Parlement européen en vue de réaliser l'Union européenne.
Les 19 et 20 février 1983, le comité fédéral de l'Union des fédéralistes européens (UEF), traditionnel soutien du Parlement européen, adopte à Bruxelles une résolution très critique sur l'initiative diplomatique Genscher-Colombo.
Le Conseil européen de Stuttgart (17 au 19 juin 1983)
Au sommet de Stuttgart des 17, 18 et 19 juin 1983, les chefs d'État et de gouvernement des Dix adoptent une Déclaration solennelle sur l'Union européenne qui définit le financement, l'élargissement et le développement de certaines politiques communes.
Le 22 juin 1983, trois jours après la fin du sommet de Stuttgart, qui a réuni les chefs d'État et de gouvernement des dix États membres de la Communauté économique européenne (CEE), le chancelier allemand Helmut Kohl prend la parole devant le Bundestag et dresse un premier bilan du sommet européen.
Le 21 juin 1983, après la Conseil européen de Stuttgart, le quotidien français Le Monde commente les décisions liées à la mise en oeuvre d'une coopération politique européenne commune.
Commentant, dans son éditorial du 20 juillet 1983, les conclusions du Conseil européen de Stuttgart, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, propose de revoir le montant des finances communautaires afin de donner à l'Europe des moyens accrus pour développer de nouvelles politiques communautaires.
Le Conseil européen de Stuttgart (17 au 19 juin 1983)
En juillet 1983, Emilio Colombo, ministre italien des Affaires étrangères sortant, analyse les résultats du Conseil européen de Stuttgart et salue l'adoption de la déclaration solennelle sur l'Union européenne comme la meilleure avancée possible compte tenu de la situation actuelle de l'Europe communautaire.