Le 23 octobre 1946, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président de l'Assemblée générale des Nations unies, prononce à Flushing Meadow (New York) le discours d'ouverture de la deuxième session de l'Assemblée.
Lors de la discussion du budget pour l'année 1948 au ministère belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak s'exprime en faveur d'une collaboration politique et économique accrue et rapide entre les États d'Europe occidentale.
Le 13 mars 1948, Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, prononce à Luxembourg une conférence au cours de laquelle il décrit la collaboration entre les États européens comme le meilleur moyen de résister à la menace soviétique.
Le 21 juillet 1948, le Comité international de coordination des mouvements européens (CICME) interroge Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, sur la position du Royaume-Uni à l'égard du projet d'Assemblée européenne.
En août 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne consigne dans une note les efforts qu'il mène depuis trois mois et le congrès de l'Europe à La Haye pour amener les gouvernements à créer une Assemblée européenne.
Le 28 août 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français ayant présidé trois mois plus tôt la commission politique du congrès de l'Europe à La Haye, se félicite dans les colonnes du quotidien toulousain La Nouvelle République de l'action des mouvements pro-européens et de l'accueil réservé par les gouvernements à l'idée d'une Assemblée européenne.
Le 28 août 1948, le quotidien français Le Monde dépeint les réserves du Royaume-Uni à l'égard de l'Europe, notamment à l'égard du projet d'Assemblée européenne et tente d'en définir les causes.
Le 7 septembre 1948, les autorités britanniques émettent de nombreux doutes à l'encontre du mémorandum élaboré par le Comité international de coordination des mouvements européens (CICME) pour la création d'une Assemblée européenne.
Le 18 octobre 1948, le représentant français auprès de la Commission permanente du Traité de Bruxelles appelle l'ensemble des délégations des Cinq à oeuvrer ensemble pour la mise en place d'une Assemblée européenne.
Le 26 novembre 1948, la délégation britannique auprès de la commission d'études pour l'unité européenne que préside à Paris Édouard Herriot propose la création d'un Conseil de l'Europe composé d'une assemblée consultative et d'un conseil des ministres.
Le 5 février 1949, à l'issue de la quatrième session du Conseil consultatif du traité de Bruxelles à Londres, l'hebdomadaire allemand Rheinischer Merkur commente la décision des ministres des Affaires étrangères des Cinq (Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas et Royaume-Uni) d'établir un futur Conseil de l'Europe et relate les difficultés d'une telle entreprise.
Le 28 mars 1949, la délégation britannique aux négociations des Cinq sur la mise en place du Conseil de l'Europe remet à ses partenaires une note préparatoire sur le déroulement et sur les objectifs de la phase finale de leurs travaux.
Le 5 mai 1949, le journal allemand Süddeutsche Zeitung se penche sur les tractations diplomatiques visant à établir une coopération politique entre les États démocratiques d'Europe occidentale et à la création du Conseil de l'Europe.
Le 28 mai 1949, le quotidien communiste luxembourgeois Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek présente les projets britanniques d'unification européenne comme une tentative des États-Unis de soustraire l'Europe occidentale à l'influence soviétique.
Le 7 août 1949, évoquant le prochaine réunion du Conseil de l'Europe sur l'avenir de l'union européenne, l'hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche détaille les obstacles à surmonter sur la voie d'une fédération de l'Europe.
Le 9 août 1949, au lendemain de la première réunion du Conseil de l'Europe, le quotidien français Le Monde se montre prudent sur le rôle de la future Assemblée de l'Europe et s'inquiète des obstacles qui jalonnent le chemin vers l'unité européenne.
Le 24 décembre 1949, Anthony Eden, ancien ministre britannique des Affaires étrangères, explique dans le quotidien français Le Monde la position que le Royaume-Uni entend adopter au sein de l'Europe unie compte tenu de l'importance du Commonwealth aux yeux des Anglais.
Le 1er avril 1950, le quotidien italien Corriere della Sera trace les enjeux et les difficultés du projet d'autorité politique européenne souhaité par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Le 10 décembre 1951, Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères, prononce un discours devant l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe dans lequel il examine les possibilités du développement politique des institutions européennes.