Signé à Moscou le 12 août 1970, le traité germano-soviétique inaugure l'Ostpolitik en ce qu'il ouvre la voie à la normalisation diplomatique et confirme le statu quo pacifique territorial entre l'Union soviétique et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 7 décembre 1970, la RFA et la Pologne signent à Varsovie le traité germano-polonais en vertu duquel les deux pays se reconnaissent mutuellement sur le plan diplomatique et reconnaissent l'inviolabilité des frontières issues de la conférence de Potsdam (1945) en renonçant à toute revendication territoriale.
Le 10 décembre 1971, Willy Brandt reçoit à Oslo le prix Nobel de la paix. Dans son discours prononcé le lendemain à l'université d'Oslo, le chancelier allemand souligne l'importance de l'Europe pour l'identité et le développement de son pays. Outre le processus d'unification en Europe occidentale, il évoque la conception d'un partenariat européen pour la paix.
Le 15 mars 1984, le chancelier ouest-allemand Helmut Kohl prononce devant le Bundestag un discours sur l'état de la nation dans lequel il insiste sur l'importance de l'unité allemande et souligne les efforts entrepris pour normaliser les relations de la République fédérale d'Allemagne (RFA) avec la République démocratique allemande (RDA).
Le 1er décembre 1988, Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), fait devant le Bundestag un discours sur l'état de la nation dans l'Allemagne divisée.
Le 13 juin 1989, Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), et le chancelier allemand Helmut Kohl signent à Bonn une déclaration commune sur les bouleversements récents des relations internationales.
Le 23 décembre 1989, soit un mois après la chute du Mur de Berlin, le quotidien français Le Monde s'interroge sur le rôle de l'Allemagne réunifiée au sein de l'Europe des Douze.
"Il sera pacifique et totalement inoffensif". En 1989, le caricaturiste allemand Walter Hanel représente Hans-Dietrich Genscher, ministre allemand des Affaires étrangères, qui plaide la cause de l'Allemagne réunifiée auprès des Nations unies.
Le 12 février 1990, le quotidien conservateur allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung s'interroge sur les conséquences de la décision de Moscou de donner le feu vert à la réunification de l'Allemagne.
Le 21 février 1990, dans un entretien accordé au quotidien communiste Pravda , Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), livre ses impressions sur la réunification de l'Allemagne.
Le 9 mars 1990, Helmut Schmidt, ancien chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), insiste dans les colonnes de l'hebdomadaire allemand Die Zeit sur l'importance de la réunification historique des deux Allemagnes.
Le 15 juillet 1990, le chancelier fédéral allemand Helmut Kohl rencontre Mikhaïl Gorbatchev, Premier secrétaire du comité central du Parti communiste, à Stavropol (Caucase) pour discuter de la question de la réunification allemande.