Dans cette interview, Leo Tindemans, ancien Premier ministre de Belgique, explique comment il a été désigné par ses pairs, à l'issue du sommet de Paris des 9 et 10 décembre 1974, pour rédiger un rapport sur l'Union européenne et comment il a composé l'équipe destinée à le soutenir dans cette tâche.

Interview de Leo Tindemans, membre du Comité d’action Jean Monnet pour les États-Unis d'Europe de 1960 à 1975, Premier ministre belge de 1974 à 1978, président du Parti populaire européen (PPE) de 1976 à 1985, membre du Parlement européen de 1979 à 1981 et de 1989 à 1999 et ministre des Relations extérieures de 1981 à 1989, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 24 février 2006 dans les locaux du Christen-Democratisch en Vlaams (Chrétiens-démocrates et flamands, CD&V) à Bruxelles. Conduit par Étienne Deschamps, chercheur au CVCE, l'entretien porte particulièrement sur les sujets suivants: ses années de formation, ses souvenirs sur Jean Monnet, la démocratie chrétienne et la construction européenne, le sommet de Paris et le rapport Tindemans sur l'Union européenne, le Royaume-Uni et l'Europe, la coopération Benelux, l'attitude de l'Union européenne vis-à-vis de la Turquie et la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).

Dans cette interview, André Dubois, ancien attaché au secrétariat du Conseil spécial de ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit les attributions et le mode de fonctionnement de cette institution.

Dans cette interview, Jacques-René Rabier, collaborateur auprès de Jean Monnet à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1953 à 1955 et directeur du service d'information de la Haute Autorité de 1953 à 1958, revient sur l'organisation administrative de la Haute Autorité sous la présidence de Jean Monnet à Luxembourg.

Dans cette interview, Françoise Schonfeld, une des trois secrétaires du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe de 1956 à 1975, décrit l'agencement des bureaux occupés à Paris par Jean Monnet et par ses collaborateurs.

Le 19 mars 1958, l'Assemblée parlementaire européenne élit à sa présidence le Français Robert Schuman. Dans son premier discours à la tête de l'institution, l'homme de la déclaration du 9 mai 1950, acte fondateur de l'aventure européenne, souligne les changements intervenus dans le fonctionnement du Parlement européen depuis l'entrée en vigueur des Traités signés à Rome en mars 1957.

Lors d'un discours radiodiffusé le 25 janvier 1956 sur les ondes de RTL, le président de la Chambre des Députés luxembourgeoise et président du Mouvement européen, Emile Reuter, explique à ces concitoyens les enjeux et les conséquences de la relance européenne.

Le 25 septembre 1972, les Norvégiens se prononcent par référendum contre l'adhésion de leur pays aux Communautés européennes. Le lendemain, RTL évoque longuement le sujet dans son journal parlé de 19 heures et présente à ses auditeurs les réactions de Sicco Mansholt, président de la Commission européenne, et de Jean Monnet, président du Comité d'action pour les États-Unis d'Europe.

Interview d'Alfonso Iozzo, cadre dirigeant du groupe bancaire Sanpaolo de 1961 à 2006, président de la Cassa Depositi e Prestiti à Rome de 2006 à 2008, membre du Mouvement fédéraliste européen depuis 1963 et vice-président de la Fondation internationale Robert Triffin, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 16 octobre 2012 à la résidence de l’Ambassadeur du Luxembourg à Rome. Conduit par Renaud Dehousse, professeur des universités et titulaire de la chaire Jean Monnet de droit communautaire et d’études politiques européennes à Sciences Po (Paris), directeur du Centre d’études européennes, l'entretien porte particulièrement sur les aspects suivants de la vie de Tommaso Padoa-Schioppa: son action à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne (1979-1983), son influence au sein de la délégation italienne ayant participé aux négociations sur l’Union économique et monétaire ainsi que son engagement en tant que ministre de l’Économie et des Finances (2006-2008).

Dans cette interview, Paul Collowald, ancien journaliste au quotidien Le Nouvel Alsacien et ancien correspondant du quotidien Le Monde en Alsace pour les questions européennes, décrit les préparatifs et les enjeux politiques et économiques de la déclaration Schuman du 9 mai 1950.