Le 8 mai 1950, répondant officiellement à la lettre que Robert Schuman lui a adressée la veille, le chancelier allemand Konrad Adenauer fait part de son intérêt pour le projet de mise en commun du charbon et de l'acier européens.

Répondant personnellement à la lettre que Robert Schuman lui a adressée le 7 mai 1950, le chancelier allemand Konrad Adenauer exprime sa confiance dans le projet du ministre français des Affaires étrangères concernant l'avenir des relations franco-allemandes.

Le 9 mai 1950, la déclaration prononcée dans le salon de l'Horloge du Quai d'Orsay par Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, donne le coup d'envoi décisif de la construction de l'Europe communautaire.

Le 9 mai 1948, en marge des travaux du congrès de l'Europe à La Haye, les délégués participent sur la place du Dam, à Amsterdam, à un grand meeting européen qui rassemble une foule de près de 40000 personnes. On reconnait notamment, de g. à dr.: Salvador de Madariaga, Winston Churchill, Pieter Kerstens, Paul Reynaud, Anthony Eden, Paul Ramadier et Henri Brugmans.

Le 19 septembre 1946, le leader conservateur anglais Winston Churchill prononce à l'Université de Zurich un discours dans lequel il pose la réconciliation franco-allemande et la création d'une organisation européenne comme conditions à la paix et à la liberté sur le continent.

Le 22 février 1956, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel commente la position des uns et des autres sur le projet de Communauté atomique européenne lors de la réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

Transcription de l'interview de Giuliano Amato, président du Conseil italien de 1992 à 1993 et de 2000 à 2001 et ministre de l’Intérieur de 2006 à 2008, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 15 octobre 2012 à Rome. Conduit par Renaud Dehousse, professeur des universités et titulaire de la chaire Jean Monnet de droit communautaire et d’études politiques européennes à Sciences Po (Paris), directeur du Centre d’études européennes, l'entretien porte particulièrement sur les aspects suivants de la vie de Tommaso Padoa-Schioppa: son rôle de grand commis de l’État, son action au ministère italien de l’Économie et des Finances (2006-2008) et sa qualité d’homme de réseaux.

Transcription de l'interview d'Alfonso Iozzo, cadre dirigeant du groupe bancaire Sanpaolo de 1961 à 2006, président de la Cassa Depositi e Prestiti à Rome de 2006 à 2008, membre du Mouvement fédéraliste européen depuis 1963 et vice-président de la Fondation internationale Robert Triffin, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 16 octobre 2012 à Rome. Conduit par Renaud Dehousse, professeur des universités et titulaire de la chaire Jean Monnet de droit communautaire et d’études politiques européennes à Sciences Po (Paris), directeur du Centre d’études européennes, l'entretien porte particulièrement sur les aspects suivants de la vie de Tommaso Padoa-Schioppa: son action à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne (1979-1983), son influence au sein de la délégation italienne ayant participé aux négociations sur l’Union économique et monétaire ainsi que son engagement en tant que ministre de l’Économie et des Finances (2006-2008).