Le 10 août 1952, Jean Monnet prononce le discours d'ouverture de la première séance de la Haute Autorité de la CECA et décrit le fonctionnement et le caractère supranational des institutions créées par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

Dans le discours qu'il prononce le 10 août 1952 à l'occasion de la première séance de la Haute Autorité, Jean Monnet laisse clairement entendre que la CECA se veut résolument ouverte aux autres États et aux organisations internationales.

Le 9 juin 1955, soit moins d'une semaine après la clôture de la conférence des Six à Messine, Jean Monnet quitte définitivement à Luxembourg ses fonctions de président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).

Le 27 septembre 2004, le journal luxembourgeois Le Quotidien publie un entretien avec Martine Reicherts, chef de service de l'Office Infrastructures et logistique (OIL) de la Commission européenne au Luxembourg.

Dans cette interview, Edmund Wellenstein, qui fut directeur général des Affaires européennes au ministère néerlandais des Affaires étrangères de 1950 à 1952 puis haut fonctionnaire jusqu'en 1967 à la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), décrit la personnalité et la philosophie politique de Jean Monnet, premier président de la Haute Autorité de la CECA.

Dans cette interview, Georges Berthoin, chef de cabinet de Jean Monnet à la présidence de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) de 1952 à 1956, revient sur les circonstances de sa nomination à ce poste.

Le 10 février 1953, un premier train de charbon allemand franchit la frontière française sans être soumis aux droits de douane traditionnels. L'évènement marque l'ouverture de la période de transition vers un marché commun du charbon et de l'acier et est salué par une déclaration du président de la Haute Autorité de la CECA, Jean Monnet.