Dans cette interview, Jean-Jacques Kasel, directeur des Affaires politiques et culturelles au ministère luxembourgeois des Affaires étrangères de 1986 à 1992, pointe les réticences et les doutes exprimés par nombre de chefs d'État ou de gouvernement des États membres des Communautés européennes face à la question de la réunification allemande suite à la chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989.
Dans cet extrait d'interview, Robert Goebbels, secrétaire d’État luxembourgeois aux Affaires étrangères, au Commerce extérieur et à la Coopération de 1984 à 1989, ministre luxembourgeois de l’Économie, des Travaux publics et des Transports de 1989 à 1994, ministre de l’Économie, des Travaux publics et de l'Énergie de 1994 à 1999 et député européen de 1999 à 2014, décrit l’impact de la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, sur les futures étapes de la construction européenne.
Le 10 novembre 1989, au lendemain de la chute du mur de Berlin, Willy Brandt, ancien bourgmestre régnant de Berlin et ancien chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce un discours sur la place John-F.-Kennedy dans lequel il souligne la dimension historique de l'évènement et le place notamment dans le contexte de l'unification de l'Europe.
Le 17 novembre 1989, après la chute du mur de Berlin, le caricaturiste allemand Peter Leger illustre les inquiétudes françaises face à la question de l’unification allemande. Le président Mitterrand (coiffé d’un bonnet phrygien) subordonne ainsi l’unité de l’Allemagne divisée à l’unification européenne et au renforcement des institutions de la Communauté. Il entend bien obtenir des garanties du chancelier Kohl (portant le bonnet du petit Michel) car l'objectif est celui d’une Allemagne réunifiée avec des institutions démocratiques et intégrée dans la Communauté européenne. Le chancelier Kohl répond à ces inquiétudes en affirmant qu’unité allemande et unité européenne sont les deux faces d’une même médaille.
«Helmut! On peut commencer? J'arrive, j'arrive!» Le 9 décembre 1989, à l'occasion du Conseil européen de Strasbourg, le caricaturiste français Plantu ironise sur le bras de fer entre le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl (à droite), qui semble plus préoccupé par la réunification allemande que par une accélération de l'union économique et monétaire européenne.
Dans cette interview, Charles Goerens, ancien membre de l’Assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO) qu’il a présidée de 1987 à 1990, donne son sentiment sur la création de nouveaux statuts pour les États adhérant à l’UEO, suite aux déclarations de Maastricht en 1991 et du Kirchberg en 1994 faites par le Conseil des ministres de l’UEO.
Dans cet extrait d’interview, Mark Eyskens, Premier ministre de la Belgique en 1981 et ministre des Relations extérieures de 1989 à 1992, décrit les efforts réalisés pour redéfinir les relations entre l’Est et l’Ouest après l’effondrement du bloc soviétique et pour rétablir la confiance, notamment entre les États-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie.
Dans cet extrait d’interview, Mark Eyskens, Premier ministre de la Belgique en 1981 et ministre des Relations extérieures de 1989 à 1992, revient sur les événements en République démocratique allemande (RDA) ayant mené à la réunification allemande et évoque ses souvenirs de sa visite officielle à Berlin-Est, le 20 novembre 1989.
Dans cet extrait d’interview, Gabriel Robin, représentant permanent de la France au conseil de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Bruxelles de 1987 à 1992, se remémore la manière dont l’OTAN a réagi suite à la chute du mur de Berlin et aux événements politiques se produisant dans l’ancien bloc soviétique en 1989-1990.
Dans cette interview, Manuel Marín, premier vice-président de la Commission européenne entre 1993 et 1999, s'exprime l'émergence d'une nouvelle ère suite à la fin de la Guerre froide. Il compare également le « retour à l'Europe » de l'Espagne avec celui des pays de l'Europe centrale et orientale et évoque l'impact -du point de vue d'une « solidarité budgétaire »- de cet élargissement à l'Est, sur l'Espagne.