Dans cet extrait d'interview, Willy Claes, ministre des Affaires étrangères de Belgique de 1992 à 1994, évoque les difficultés des négociations bilatérales sur les fonds structurels dans le cadre de la présidence belge du Conseil des Communautés européennes entre juillet et décembre 1993. Willy Claes souligne aussi le rôle important joué par Jacques Delors, président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, dans l’aboutissement à un accord.

Dans cet extrait d'interview, Gérard Deprez, membre du Parlement européen de 1984 à 1999 (Parti populaire européen – PPE), de 1999 à 2004 (Mouvement des Citoyens pour le Changement – MCC), de 2004 à 2009 et depuis 2014 (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe – ADLE), évoque des députés européens qui ont joué, selon lui, un rôle significatif. Gérard Deprez cite Altiero Spinelli, membre de la Commission européenne de 1970 à 1976 (en charge de la politique industrielle et de la recherche) et membre du Parlement européen de 1976 à 1986, Jacques Delors, membre du Parlement européen de 1979 à 1981 et président de la Commission européenne de 1985 à 1995, Fernand Herman, membre du Parlement européen de 1979 à 1999, Simone Veil, membre du Parlement européen de 1979 à 1993 et présidente du Parlement européen de 1979 à 1982, Jean-Louis Bourlanges, membre du Parlement européen de 1989 à 2005, Valéry Giscard d’Estaing, membre du Parlement européen de 1989 à 1993, Alain Lamassoure, membre du Parlement européen depuis 1989, Hans-Gert Pöttering, membre du Parlement européen de 1979 à 2014, président du groupe PPE de 1999 à 2007 et président du Parlement européen de 2007 à 2009, et Daniel Cohn-Bendit, membre du Parlement européen de 1994 à 2014.

Dans cet extrait d'interview, Michel Camdessus, directeur adjoint du Trésor au ministère français des Finances et des Affaires économiques de 1974 à 1982, et directeur de 1982 à 1984, , évoque les personnalités françaises en lien avec les dossiers européens qui l’ont le plus marqué: Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Barre, François-Xavier Ortoli et Jacques Delors.

Dans cet extrait d'interview, Michel Camdessus, directeur adjoint du Trésor au ministère français des Finances et des Affaires économiques de 1974 à 1982, et directeur de 1982 à 1984, président du Comité monétaire de la Communauté économique européenne de 1982 à 1984, décrit le processus qui a mené François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995, sur les conseils de Jacques Delors, ministre de l’Économie et des Finances de 1981 à 1984, à maintenir la France en 1983 dans le Système monétaire européen au prix de ce que l’on a appelé le «tournant de la rigueur», c’est-à-dire un abandon des dévaluations du franc, la désinflation et le renforcement des politiques monétaires communautaires.

Dans cet extrait d’interview, Michel Camdessus, directeur du Trésor en France de 1982 à 1984, gouverneur de la Banque de France de 1984 à 1987 et directeur général du Fonds monétaire international (FMI) de 1987 à 2000, revient sur les circonstances dans lesquelles il a connu Tommaso Padoa-Schioppa en 1982 lorsque ce dernier était directeur à la direction générale pour les Affaires économiques et financières à la Commission européenne. Il s’agissait notamment pour la France, sous l’impulsion de Jacques Delors, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget de 1981 à 1984, de négocier avec les Communautés européennes son plan de redressement économique.

Photo de famille du premier Conseil européen réunissant les chefs d’État ou de gouvernement des Douze, ainsi que le président de la Commission, tenu à La Haye les 26 et 27 juin 1986. Au premier rang: Ruud Lubbers, Premier ministre néerlandais et président en exercice du Conseil européen (au centre), accompagné du chef d’État français, des chefs de gouvernement et du président de la Commission (troisième par la g.). Au deuxième rang: les ministres des Affaires étrangères et le vice-président de la Commission.

Dans cette interview, Manfred Scheich, directeur de département pour la politique économique et d'intégration au ministère autrichien des Affaires étrangères et négociateur en chef des négociations diplomatiques en vue de l'adhésion du pays à l'Union européenne de 1987 à 1995, revient sur l’accueil fait par les autorités autrichiennes à la proposition faite en janvier 1989 par Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, de créer un Espace économique européen (EEE) ainsi que sur l’impact de cette proposition sur les négociations d’adhésion de l’Autriche aux Communautés européennes.

Dans cette interview, Marie-Anne Werner, fille de Pierre Werner, ministre d'État et président du gouvernement luxembourgeois de 1959 à 1974 et de 1979 à 1984, président du groupe d'experts ayant élaboré en 1970 le plan de l'Union économique et monétaire par étapes («le plan Werner») décrit du point de vue familial l'élaboration, sous la présidence de son père, du rapport sur la mise en place de l'Union économique et monétaire en 1970. Marie-Anne Werner évoque également la déception de son père suite à la mise entre parenthèses de ce rapport ainsi que la manière dont il a continué à suivre le dossier de l'union économique et monétaire. Enfin, Marie-Anne Werner évoque ceux que Pierre Werner considérait comme ses continuateurs, tels que Jacques Delors ou encore Jacques Santer et Luc Frieden.

Interview d'Élisabeth Guigou, secrétaire générale du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne de 1985 à 1990, chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, ministre déléguée chargée des Affaires européennes de 1990 à 1993, députée au Parlement européen de 1994 à 1997, garde des Sceaux, ministre de la Justice de 1997 à 2000, ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 2000 à 2002, présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française depuis 2012 et membre du conseil d’administration du think tank Notre Europe, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 29 septembre 2008 à Paris. Conduit par Frédéric Clavert, chercheur au CVCE, l'entretien porte particulièrement sur les aspects suivants: les administrations françaises et les affaires européennes, le maintien de la France dans le Système monétaire européen et la relance de Fontainebleau, le rôle du Secrétariat général du Comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) et la marche vers l’Union économique et monétaire.

Transcription de l’interview d'Élisabeth Guigou, secrétaire générale du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne de 1985 à 1990, chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, ministre déléguée chargée des Affaires européennes de 1990 à 1993, députée au Parlement européen de 1994 à 1997, garde des Sceaux, ministre de la Justice de 1997 à 2000, ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 2000 à 2002, présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française depuis 2012 et membre du conseil d’administration du think tank Notre Europe, réalisée par le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) le 29 septembre 2008 à Paris. Conduit par Frédéric Clavert, chercheur au CVCE, l'entretien porte particulièrement sur les aspects suivants: les administrations françaises et les affaires européennes, le maintien de la France dans le Système monétaire européen et la relance de Fontainebleau, le rôle du Secrétariat général du Comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) et la marche vers l’Union économique et monétaire.