Le 13 août 1948, Georges Rebattet, secrétaire général adjoint du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, communique à l'ancien président du Conseil des ministres français Paul Ramadier, qui préside alors la commission institutionnelle du Comité, le mémorandum sur la convocation d'une Assemblée européenne que le Comité adresse le jour-même aux gouvernements des États fondateurs de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
En 1949, le Mouvement européen publie les résultats d'un sondage effectué par l'Institut de recherche de l'opinion publique Éric Stern auprès de citoyens allemands, français, italiens, norvégiens et néerlandais sur les enjeux de l'unification européenne.
En décembre 1947, le bimensuel français La République moderne, organe des Cercles socialistes, fédéralistes et communautaires, lance un appel vibrant pour l'unité de l'Europe sur une base supranationale.
En mai 1951, le Centre européen de la culture, établi à Genève, édite son premier bulletin dans lequel il présente sa structure et un aperçu de ses activités.
Le 3 août 1948, Duncan Sandys et Joseph Retinger, respectivement président et secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, rencontrent à Bruxelles Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, pour évoquer ensemble la stratégie à suivre pour faire progresser le projet d'Assemblée européenne.
A l'été 1948, le député français André Noël, membre de l'Union parlementaire européenne (UPE), rédige une note dans laquelle il propose, pour couper court aux préventions britanniques, de créer au sein des parlements belge, britannique, français, luxembourgeois et néerlandais une commission chargée de préparer la mise en place d'une Assemblée européenne.
Le 26 août 1948, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il rend compte des échanges entre le travailliste Clement Attlee, Premier ministre britannique, et l'ancien Premier ministre conservateur Winston Churchill sur le projet d'Assemblée européenne.
Le 10 juin 1948, désireux d'accélérer le mise en œuvre des résolutions adoptées à l'issue du congrès de l'Europe à La Haye, le Comité français de liaison des mouvements pour l'unité européenne adresse à tous ses militants un formulaire les invitant à participer aux travaux de ses commissions spécialisées.