En octobre 1956, la revue britannique Steel Review rappelle les enjeux de la canalisation de la Moselle et ses avantages pour les industries régionales et des pays riverains.
Le 12 décembre 1955, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, remet à Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), une note qui définit les priorités du gouvernement français en ce qui concerne les aspects économiques du règlement du problème sarrois.
Le 15 septembre 1949, le périodique allemand Die Gegenwart pose la question de l'avenir politique du territoire de la Sarre et détaille les discussions entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) à ce sujet.
Le 11 juillet 1951, la revue néerlandaise Internationale Spectator s'interroge sur l'avenir politique du territoire de la Sarre, qui demeure économiquement rattachée à la France.
«Commentaire sur la situation. Dans la forge européenne». En mars 1950, le caricaturiste allemand Stig (Roland Stigulinszky) illustre à la Une de la revue satirique sarroise Der Tintenfisch comment la Sarre entretient sa vocation européenne sous le regard bienveillant des pays voisins. De gauche à droite: l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, le président du Conseil des ministres italien Alcide de Gasperi, l’ancien Premier ministre belge Paul-Henri Spaak, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman et Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre sont prêts à forger l’européanisation du territoire de la Sarre. En arrière-plan, le chancelier fédéral Konrad Adenauer (à dr) et le général de Gaulle (à g.) observent la scène.
«Coup de froid lors de la nuit de noces». Le 2 février 1952, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang montre que le règlement de la question sarroise provoque des tensions entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA). Le «jeune couple franco-allemand», représenté par le chancelier fédéral Konrad Adenauer (à gauche) et la France sous les traits de Marianne coiffée du bonnet phrygien (à gauche) se disputent la couverture du lit, sur laquelle, on peut lire «Sarre».
En décembre 1950, Heinz Braun, ministre de la Justice du gouvernement de la Sarre et délégué à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, défend dans les colonnes de la revue Notre Europe la vocation européenne de la Sarre.
En janvier 1951, Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, retrace dans les colonnes de la revue Notre Europe l'évolution historique de la Sarre et souligne le rôle économique et politique que l'État sarrois entend jouer au niveau européen.
Le 25 juillet 1952, le chancelier allemand Konrad Adenauer analyse dans une interview radiodiffusée la portée des résultats obtenus à Paris à l'issue de la conférence des ministres européens des Affaires étrangères sur le statut de la Sarre.