Dès 1946, Konrad Adenauer, futur chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), se prononce en faveur d'une intégration des économies occidentales comme la meilleure assurance pour une paix durable en Europe.
Du 23 mai au 11 juin 1949, lors de la conférence de Paris, les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de l'Union soviétique, de la France et du Royaume-Uni abordent la difficile question de l'avenir de l'Allemagne. De gauche à droite, le secrétaire d'État américain Dean Acheson, le ministre soviétique des Affaires étrangères Andrei Vychinsky, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman et Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères.
Le 22 décembre 1949, dans une interview accordée à l'hebdomadaire allemand Die Zeit, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman expose son point de vue sur la proposition du chancelier fédéral Konrad Adenauer concernant un rapprochement franco-allemand.
Le 3 mai 1946, un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la revue syndicale française Reconstruction examine la question de l'avenir de l'Allemagne et réfléchit sur la notion du fait national allemand.
Le 8 décembre 1949, l'hebdomadaire allemand Die Zeit analyse les difficiles relations franco-allemandes et souligne que l’avenir de l’Europe dépend de la réconciliation et de l’entente entre ces deux pays.
Le 25 mars 1950, l'hebdomadaire allemand Rheinischer Merkur réfléchit sur la question de l'intégration européenne de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et commente la proposition d'union franco-allemande du chancelier Konrad Adenauer.
Le 10 mars 1950, le quotidien socialiste français Le Populaire critique la projet d'union franco-allemande du chancelier Konrad Adenauer et dénonce notamment l'attitude de Bonn dans la gestion de la question de la Sarre.
Le 7 novembre 1949, Herbert Blankenhorn, directeur général au ministère allemand des Affaires étrangères, commente l'accueil réservé en France à l'interview sur les relations franco-allemandes accordée par le chancelier Konrad Adenauer à l'hebdomadaire Die Zeit.
Le 30 octobre 1949, le secrétaire d'État américain Dean Acheson écrit à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, afin de l'assurer de ses efforts pour rechercher une solution concertée sur le statut international de l'Allemagne.