Le 10 août 1949, lors de la première séance de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, Paul-Henri Spaak est élu premier président de l'Assemblée.
Le 12 avril 1950, Robert M. Hanes, responsable de la mission de l' "Economic Cooperation Administration" (ECA) chargée de la répartition des fonds fournis par le plan Marshall pour l'Allemagne de l'Ouest, appelle les pays occidentaux à intensifier leur intégration économique afin de créer un marché unique en Europe.
Proche collaborateur de Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, Robert Mischlich dresse un bilan mitigé des actions menées par le Conseil de l'Europe et l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) en faveur du processus d'intégration européenne.
Le 13 mai 1950, Paul-Henri Spaak, ancien Premier ministre belge, dresse un bilan mitigé de l'influence des organisations internationales existantes sur le processus d'intégration européenne.
"Jeux d'ombres européennes..." Le 22 février 1950, le caricaturiste allemand Leger illustre les difficultés du processus d'unification européenne et pointe les dissensions entre les pays d'Europe occidentale pour définir un projet commun d'Europe unie.
En février 1950, face aux critiques des États-Unis concernant les lenteurs de l'intégration européenne, Georges Villiers, président du Comité national du Patronat français (CNPF), relate les difficultés d'un tel projet et rappelle les fondements essentiels sur lesquels doit reposer l'intégration économique de l'Europe.
Carte figurant les États européens qui, dans le cadre du plan Marshall, se voient offrir l'aide matérielle américaine de reconstruction, l'acceptent ou la refusent, et ceux qui décident d'instituer, le 16 avril 1948 à Paris, l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).
Le 5 septembre 1949, évoquant les nombreuses critiques émises à l'encontre du Conseil de l'Europe, La Gazette de Lausanne insiste sur le rôle et l'action de cette toute jeune organisation européenne et s'interroge sur l'avenir de l'O.E.C.E.
"Représentation concrète des nombreuses possibilités de sauvetage (conférences) pour une Europe en danger de mort... Mais non, soit raisonnable, la bouée qui est accrochée là-bas nous coûterait trop cher ! Regarde plutôt tous les beaux plans que nous élaborons pour ton sauvetage. Soit un peu patiente, Europe !..." En avril 1950, la revue satirique allemande Der Tintenfisch illustre l'accumulation de projets destinés à sauver l'Europe en construction.
"Conseil de l'Europe....Pas de pronostics. Je déclare ouverte la première séance....Avec ceci, je clos la dernière séance". En août 1949, le périodique satirique allemand Der Tintenfisch s'interroge sur la réelle efficacité de la nouvelle organisation européenne.