"Bevin: Voyons d'abord, ce que vous nous préparez !" Le 30 mai 1950, le caricaturiste allemand Beuth illustre la prudence du Royaume-Uni à l'égard de la proposition Schuman de mise en commun de la production européenne du charbon et de l'acier. De gauche à droite: Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, le chancelier fédéral Konrad Adenauer et Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères.
Le 14 juin 1950, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, écrit à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, pour lui faire connaître la position exacte du Premier ministre britannique Clement Attlee sur le projet de pool charbon-acier.
Le 19 mai 1950, Oliver Harvey, ambassadeur du Royaume-Uni à Paris, écrit à Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, pour lui faire part des possibles conséquences politiques en cas d'accueil favorable ou de rejet du plan Schuman par le Royaume-Uni.
En juillet 1950, le périodique britannique The Banker détaille la portée du plan Schuman et décrit son impact probable sur le secteur industriel du Royaume-Uni.
Le 30 mai 1950, le philosophe Raymond Aron évoque dans le quotidien britannique The Manchester Guardian les origines du plan Schuman et s'interroge sur les chances de succès de l'initiative française.
Le 11 mai 1950, Clement Attlee, Premier ministre britannique, fait part de ses impressions à l'égard du plan Schuman devant la Chambre des Communes et exprime son soutien à la proposition française.
Les 10 et 11 mai 1970, lors d'un entretien accordé au journaliste Georges Suffert, Jean Monnet, ancien commissaire général au Plan de modernisation et d'équipement, évoque la réaction du Royaume-Uni à l'égard du plan Schuman.
Le 11 mai 1950, deux jours après la déclaration Schuman, le ministre britannique des Affaires étrangères Ernest Bevin, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman et le secrétaire d'État américain Dean Acheson se rencontrent à Londres. A cette occasion, Ernest Bevin, mécontent d'avoir été mis devant le fait accompli, expose ses griefs à son homologue français.