Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien chef de service au ministère français de l'Économie et des Finances, évoque les principes ayant guidés la politique monétaire internationale et européenne de la France dans le contexte de la fin du système de Bretton Woods et du décrochage de la valeur du dollar de celle de l'or.
Le 9 décembre 1975, Hans Apel, ministre des Finances de la République fédérale d'Allemagne (RFA), exprime dans les colonnes du Sozialdemokratischen Pressedienst son espoir de mettre fin aux discussions sur la réforme du système monétaire européen lors de la réunion du Comité intérimaire du Fonds monétaire international (FMI) prévue à la Jamaïque les 7 et 8 janvier 1976.
Les réactions en France après la sortie du rapport Werner
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien directeur du Trésor au ministère français des Finances, décrit les réactions en France suite à la parution du rapport Werner sur la réalisation par étapes d'une Union économique et monétaire européenne. Jacques de Larosière revient notamment sur la création du Serpent monétaire européen et du Fonds européen de coopération monétaire (FECOM).
Le 8 octobre 1970, Pierre Werner, Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois, remet au Conseil des ministres et à la Commission européenne son rapport final sur les conditions de faisabilité d'une Union économique et monétaire (UEM).
Le 20 octobre 1970, commentant la présentation le 8 octobre par Pierre Werner, président du gouvernement et ministre des Finances du Luxembourg, du rapport concernant la réalisation par étapes de l'Union économique et monétaire, le quotidien français Le Monde se montre critique quant à la création d'une monnaie unique pour les pays membres des Communautés européennes.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), résume les objectifs de ce comité.
Tableau reprenant la liste des membres du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, et chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM).
Dans ses Mémoires, Jacques Delors, président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, évoque la création, la composition et les travaux du comité Delors qui, le 12 avril 1989, propose aux États membres des Communautés européennes la création de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases.
Les négociations sur la création d'une banque centrale européenne
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), revient sur les discussions concernant la création d'une banque centrale européenne indépendante du pouvoir politique.
Le 12 avril 1989, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, rend public le "rapport Delors" qui prévoit la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases successives.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France, analyse les difficultés subies par le Système monétaire européen lors de la crise monétaire des années 1992 et 1993.
Le 16 août 1993, dans une interview accordée au quotidien régional "Sud-Ouest", François Mitterrand, président de la République française, analyse la crise du Système monétaire européen (SME) et insiste sur l'action du couple franco-allemand en faveur de la construction européenne.
L'indépendance de la BCE et sa politique de stabilité des prix
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), insiste sur les avantages que tire, selon lui, la Banque centrale européenne (BCE) de son indépendance du pouvoir politique et de sa politique de stabilité des prix.
En juillet 1997, Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du mensuel français Le Monde diplomatique dénonce l'influence dominante de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la Bundesbank sur l'Union européenne et son programme économique et monétaire.
Le rôle de la France au cours du processus d'intégration économique et monétaire
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), explique le rôle de la France dans le processus européen d'intégration économique et monétaire.
La Banque européenne de reconstruction et de développement
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien président de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD), détaille les objectifs et le fonctionnement de la BERD et revient sur l'évolution des zones géographiques vers lesquelles se sont concentrées les activités de la banque.
En 1996, Jacques de Larosière, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dresse le bilan des cinq premières années d'activités de la BERD et évoque la collaboration avec l'Union européenne.