Réalisé en 1957, ce film-documentaire illustre l'importance économique de la Sarre, notamment dans le secteur sidérurgique, et son utilisation entre 1919 et 1945 par la France puis par le Troisième Reich.
Le 1er février 1952, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, adresse à Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, une lettre dans laquelle il confirme les modalités relatives à la représentation et à la défense des intérêts sarrois dans les institutions de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Le 12 décembre 1955, Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, remet à Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), une note qui définit les priorités du gouvernement français en ce qui concerne les aspects économiques du règlement du problème sarrois.
En octobre 1956, la revue britannique Steel Review rappelle les enjeux de la canalisation de la Moselle et ses avantages pour les industries régionales et des pays riverains.
Tableau reprenant les chiffres de la production, exprimée en milliers de tonnes, de fonte, d'acier brut et de laminés dans la Sarre entre 1945 et 1959.
Le 15 novembre 1957, la Société pour le développement économique de la Sarre diffuse dans le Bulletin de l'office de presse et d'information du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) un encart publicitaire présentant la Sarre comme un lieu idéal d'implantation industrielle.
Réalisé en 1957, ce documentaire montre les difficultés auxquelles sont confrontés les Sarrois dans leur vie quotidienne sous la tutelle politique et économique de la France entre 1947 et 1957.
En 1947, au carrefour des routes de Sarrebruck et de Zweibrücken, des douaniers français installent le panneau des douanes qui marque la frontière économique entre la Sarre et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Placés sous la tutelle politique et économique de la France de 1945 à 1957, les Sarrois regardent les régiments d'occupation français défiler dans les rues de Sarrebruck.
Le 19 octobre 1947, le Français Gilbert Grandval, gouverneur militaire de la Sarre de 1945 à 1948, prononce le discours d'ouverture lors de la première séance du Parlement sarrois.
Le 4 février 1950, en prévision de l'ouverture à Paris des pourparlers diplomatiques franco-allemands sur la Sarre, le périodique communiste sarrois Neue Zeit s'interroge sur l'avenir politique et économique du territoire de la Sarre.
Le 3 mars 1950, la France et la Sarre signent à Paris douze conventions sur le statut spécial de la Sarre qui portent notamment sur l'application de l'Union économique de la France et de la Sarre, sur l'exploitation des chemins de fer de la Sarre, sur l'exploitation des mines sarroises, sur l'établissement des ressortissants des deux pays et l'exercice de leurs activités professionnelles, sur le contrôle des entreprises d'assurances en Sarre, sur la réglementation de la pharmacie, sur la navigation intérieure, sur l'aide mutuelle judiciaire, sur les unités et sur les instruments de mesure et sur les conditions d'exécution des transports routiers franco-sarrois.
Le 4 mars 1950, le périodique Saar-Volksstimme, organe de presse du Parti socialiste sarrois (SPS), commente en première page la signature, la veille à Paris, des conventions sur le statut spécial de la Sarre.
Le 10 mars 1950, commentant la signature le 3 mars à Paris des conventions franco-sarroises, le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung retrace les origines du problème de la Sarre et décrit les principales mesures envisagées par le gouvernement de Bonn pour le régler.
Le 6 mars 1950, commentant la signature le 3 mars à Paris des conventions franco-sarroises, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung expose les enjeux politiques et économiques d'un règlement de la question sarroise.
Le 6 mars 1950, le quotidien régional Saarbrücker Zeitung dresse un bilan positif des négociations de Paris relatives aux conventions franco-sarroises et évoque les conséquences de ces accords pour le territoire de la Sarre.
"Il était deux enfants roi - mais malheureusement l'on démonta le pont qui devait mener au traité de paix !" Le 7 mars 1950, commentant la signature, le 3 mars à Paris, des conventions franco-sarroises, le caricaturiste allemand Leger dénonce la politique française à l'égard de la Sarre et s'inquiète pour l'avenir du rapprochement franco-allemand. De gauche à droite, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères et Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre.
"L'enlèvement de la Sarre - Tu la récupéreras dans 50 ans". Le 7 mars 1950, commentant la signature des conventions franco-sarroises, la Rheinische Zeitung illustre les conséquences de ces accords pour le territoire de la Sarre et insiste sur l'émotion qu'ils provoquent en République fédérale d'Allemagne (RFA). En effet, tout en accordant plus d'autonomie au gouvernement sarrois, ils confient à la France, la responsabilité de l'exploitation des mines de la Sarre pour les cinquante années à venir. De gauche à droite, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères et le chancelier fédéral Konrad Adenauer.
Le 13 mars 1950, Marinus van der Goes van Naters, délégué néerlandais à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, adresse à Hendrik Oosterhuis, président de la Fédération des syndicats néerlandais, une lettre dans laquelle il commente les derniers accords intervenus entre la France et la Sarre et décrit les enjeux de l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la Sarre au Conseil de l'Europe.
Le 1er avril 1950, Franz Singer, ministre sarrois de l'Économie, publie dans le périodique CVP-Rundschau, organe de presse du Parti populaire chrétien sarrois, un article dans lequel il analyse les enjeux des conventions franco-sarroises du 3 mars 1950.
Le 9 février 1952, Johannes Hoffman, ministre-président de la Sarre (à g.), rencontre Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères (à dr.), au Quai d'Orsay pour évoquer ensemble le problème franco-sarrois.
En août 1952, les services du ministère français des Affaires étrangères établissent une note qui fait le point sur l'intérêt qu'ont la France et la Sarre à maintenir leur régime d'union économique et monétaire.
"Des négociations sur les conventions - Erwin Müller: Comment, c'est tout ce que vous m'amenez - par rapport à ce qui est noté sur le menu !?!" En mars 1953, le périodique satirique sarrois Der Tintenfisch illustre l'étonnement d'Erwin Müller, ministre sarrois de la Justice, face aux faibles résultats des négociations entre la France et la Sarre dans les domaines suivants : relations économiques, exploitation commune des mines de la Sarre, juridictions franco-sarroises, aide mutuelle judiciaire, coopération fiscale et budgétaire et assistance mutuelle administrative.
Le 16 mai 1953, le quotidien régional Saarbrücker Zeitung exprime sa satisfaction en ce qui concerne le déroulement des négociations sur la mise en place de nouvelles conventions franco-allemandes sur la Sarre.
Le 20 mai 1953, Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, et Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, signent à Paris une série de conventions relatives notamment aux relations économiques entre la France et la Sarre, à l'exploitation commune des mines de la Sarre, aux juridictions franco-sarroises, à l'aide mutuelle judiciaire, à la coopération fiscale et budgétaire et à l'assistance mutuelle administrative.
Le 15 septembre 1949, le périodique allemand Die Gegenwart pose la question de l'avenir politique du territoire de la Sarre et détaille les discussions entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) à ce sujet.
Le 21 septembre 1949, le journal néerlandais Internationale Spectator commente la situation économique et politique du territoire de la Sarre et ses enjeux pour la France et pour la jeune République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 17 janvier 1950, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk commente les résultats de l'entrevue deux jours plus tôt à Bonn entre Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), au sujet de la question sarroise.
"Pendant ce temps, les hommes discutent...Les deux :"Va-t'en, la Sarre est à moi !" Le 21 janvier 1950, le caricaturiste néerlandais Opland illustre le différend qui oppose le chancelier allemand Konrad Adenauer (à g.) et Robert Schuman (à dr.), ministre français des Affaires étrangères, au sujet de l'avenir politique et économique de la Sarre.
En décembre 1950, Heinz Braun, ministre de la Justice du gouvernement de la Sarre et délégué à l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, défend dans les colonnes de la revue Notre Europe la vocation européenne de la Sarre.
En janvier 1951, Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, retrace dans les colonnes de la revue Notre Europe l'évolution historique de la Sarre et souligne le rôle économique et politique que l'État sarrois entend jouer au niveau européen.
Dans cette note adressée à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, Jean Monnet définit les conditions de la participation du territoire de la Sarre, économiquement rattachée à la France, à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA).
Échange de lettres entre le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et le gouvernement de la République française concernant la Sarre (18 avril 1951).
Le 11 juillet 1951, la revue néerlandaise Internationale Spectator s'interroge sur l'avenir politique du territoire de la Sarre, qui demeure économiquement rattachée à la France.
"Coup de froid lors de la nuit de noces". En février 1952, le caricaturiste allemand Lang montre que le règlement de la question sarroise provoque des tensions entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 25 juillet 1952, le chancelier allemand Konrad Adenauer analyse dans une interview radiodiffusée la portée des résultats obtenus à Paris à l'issue de la conférence des ministres européens des Affaires étrangères sur le statut de la Sarre.
Le 26 juillet 1952, le quotidien néerlandais Het Parool examine la position des dirigeants français par rapport au projet d'européanisation du territoire de la Sarre.
Le 11 août 1952, le sénateur bruxellois Paul Struye examine, dans les colonnes du quotidien La Libre Belgique, les répercussions du contentieux franco-allemand au sujet du territoire de la Sarre sur les développements de l'unité européenne.
"Je vais peux-être le tenir, chérie". En octobre 1952, le caricaturiste anglais David Low illustre les divergences entre Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, et le chancelier allemand Konrad Adenauer au sujet de l'avenir politique et économique de la Sarre.
Le 27 février 1955, Heinrich von Brentano, président du groupe parlementaire du Parti chrétien-démocrate (CDU) et futur ministre allemand des Affaires étrangères, évoque la conférence de Paris sur l'Allemagne et le futur statut de la Sarre.
Les propositions de Marinus van der Goes van Naters
"Fruit-Sarre trop dur". En mars 1952, le caricaturiste allemand Ernst Lang ironise sur les difficultés qu'éprouvent le chancelier allemand Konrad Adenauer et Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, à "digérer" le problème de la Sarre.
Les propositions de Marinus van der Goes van Naters
"Commentaire sur la situation ! Marianne: Mais Michel, le garçon est déjà trop expérimenté ! Laissons-lui enfin son indépendance ! - Michel: Oui, Marianne tu as raison ! Si nous acceptons son souhait d'intégrer en premier la Maison Europe, alors pour l'avenir, de nombreux tracas nous seront épargnés". Le 1er août 1952, le périodique CVP-Rundschau, organe de presse du Parti populaire chrétien sarrois, illustre à sa façon les négociations en cours entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) sur l'avenir politique du territoire de la Sarre.
Le 26 août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters présente aux membres de la commission des Affaires générales du Conseil de l'Europe son rapport visant à faire de la Sarre un territoire européen.
Le 31 août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, dépose un projet de résolution visant à faire de la Sarre un territoire européen.
En août 1953, le délégué socialiste néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, dépose son rapport sur l'européanisation du territoire de la Sarre.
Le 14 octobre 1953, le périodique CVP-Rundschau, organe de presse du Parti populaire chrétien sarrois (CVP), commente le plan du délégué néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, qui vise à faire de la Sarre un territoire européen.
Le 7 novembre 1953, le Parti social-démocrate sarrois (SPS) adopte une résolution sur la question de l'éventuelle européanisation du territoire de la Sarre.
En 1953, la Chambre de commerce et d'industrie à Sarrebruck livre son point de vue sur les négociations entreprises au sujet d'une éventuelle européanisation du territoire de la Sarre.
En 1953, la section sarroise du Mouvement européen édite une brochure expliquant et illustrant la question de l'européanisation du territoire de la Sarre.
"Le problème de la Sarre redémarre... Allez les enfants, poussez fort et nous arriverons au but !" En décembre 1953, la revue satirique allemande Der Tintenfisch ironise sur les difficultés du règlement international de la question sarroise.
Le 1er juin 1954, le quotidien français Combat s'inquiète de certaines orientations du plan élaboré par le délégué néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe, qui vise à faire de la Sarre un territoire européen.
Le 1er juin 1954, le quotidien socialiste belge Le Peuple examine le déroulement des débats relatifs au statut européen de la Sarre tel qu'envisagé par le délégué néerlandais Marinus van der Goes van Naters, rapporteur à la commission des Affaires générales de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe.
Le 1er août 1955, la section sarroise du mouvement pro-européen Europa-Union milite sur un kiosque à journaux proche de la gare de Sarrebruck en faveur du projet d'européanisation du territoire de la Sarre.
«Les jeux olympiques de Paris 52: Incompréhensible, incompréhensible - mettre l'obstacle le plus difficile tout de suite au début ...!» En août 1952, le périodique satirique allemand Der Tintenfisch présente la question sarroise comme la première des haies à franchir par les "coureurs" Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA), sur le parcours semé d'embûches qui mène à l'Europe unie.
Le 23 octobre 1954, les gouvernements français et ouest-allemand concluent à Paris un accord qui prévoit notamment de donner à la Sarre un statut européen dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO).
Le 23 octobre 1954, Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, prononce un discours dans lequel il se félicite de la signature à Paris de l'accord conclu entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la France sur le statut économique et politique de la Sarre.
Le 23 octobre 1954, la République fédérale d'Allemagne (RFA) signe avec la France, le Royaume-Uni et les États-Unis les Accords de Paris qui prévoient notamment le règlement de la question sarroise dans une convention franco-allemande. De g. à dr. : Pierre Mendès France, Konrad Adenauer, Anthony Eden et John Foster Dulles.
Le 25 octobre 1954, le quotidien régional Saarbrücker Zeitung se félicite de l'accord conclu entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la France sur le futur statut économique et politique de la Sarre.
Le 25 octobre 1954, le quotidien socialiste sarrois Saar-Volksstimme für Sozialismus und Demokratie souligne les efforts des gouvernements français et ouest-allemand pour parvenir à un accord sur le statut futur de la Sarre.
Le 26 octobre 1954, le Parti communiste sarrois dénonce avec virulence l'accord signé trois jours plus tôt à Paris entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la France sur le statut économique et politique de la Sarre.
Le 26 octobre 1954, le quotidien néerlandais Het Vrije Volk décrit la nature des difficultés que rencontrent les autorités de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et de la France pour trouver un accord sur le statut économique et politique de la Sarre.
En décembre 1954, le mensuel français Reconstruction réfléchit sur les origines du problème sarrois et s'interroge sur la portée des accords de Paris du 23 octobre 1954 conclus entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la France.
En 1955, la Chambre de commerce et d'industrie de Sarrebruck analyse les effets sur l'économie régionale du statut de la Sarre signé à Paris le 23 octobre 1954 par les représentants de la France et de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le référendum sur le statut de la Sarre (23 octobre 1955)
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte à Paris une résolution sur l'organisation du référendum sur le statut de la Sarre.
Le 28 juillet 1955, Heinrich Schneider, premier président du Parti démocratique de la Sarre (DPS), publie dans le périodique Deutsche Saar, organe de presse du DPS, un article dans lequel il dénonce les dangers du futur statut de la Sarre.
Le 11 août 1955, le périodique CVP-Rundschau, organe de presse du Parti populaire chrétien sarrois (CVP), appelle les électeurs sarrois à voter "oui" lors du référendum organisé le 23 octobre 1955 sur le futur statut de la Sarre.
Le référendum sur le statut de la Sarre (23 octobre 1955)
Le 15 septembre 1955, dans la perspective du référendum organisé le 23 octobre sur le futur statut de la Sarre, le périodique CVP-Rundschau, organe de presse du Parti populaire chrétien sarrois, analyse les enjeux de la prochaine consultation populaire.
"Et quand je suis à l'intérieur, le piège se referme - NON - NON !" Le 4 octobre 1955, le périodique Deutsche Saar, organe de presse du Parti démocratique sarrois (DPS), publie une caricature illustrant les dangers du futur statut de la Sarre.
Le 13 octobre 1955, le Parti populaire chrétien sarrois (CVP) appelle les électeurs à voter "oui" lors du référendum organisé le 23 octobre sur le statut de la Sarre.
«L'enfant difficile. – “Marianne, mais avant elle avalait toujours tout!”» Le 13 août 1955, le périodique Deutsche Saar, organe de presse du Parti démocratique sarrois (DPS), publie une caricature dénonçant les agissements de la France (en Marianne) et de Johannes Hoffmann, ministre-président de la Sarre, qui se font les principaux défenseurs du nouveau statut de la Sarre.
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) adopte à Paris une résolution sur l'organisation d'un référendum sur le statut de la Sarre. En octobre 1955, de nombreuses affiches appellent les électeurs sarrois à voter pour ou contre ce statut.
Le 11 mai 1955, le Conseil de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) institue une commission de contrôle en vue du référendum sur le statut de la Sarre. En octobre 1955, de nombreuses affiches disposées dans la ville de Sarrebruck appellent les électeurs à se prononcer positivement ou négativement sur le statut.
En octobre 1955, le Parti démocratique de la Sarre (DPS) fait paraître dans le périodique politique Deutsche Saar une série d'affiches qui appellent à voter "non" lors du référendum organisé le 23 octobre 1955 sur le futur statut de la Sarre.
En octobre 1955, la section sarroise du Mouvement européen utilise activement la presse régionale pour inciter les électeurs à voter "oui" lors du référendum organisé le 23 octobre sur le statut futur de la Sarre.
Entre les mois d'août et d'octobre 1955, le Parti populaire chrétien sarrois (CVP) fait paraître dans le périodique régional CVP-Rundschau une série d'affiches qui appellent les électeurs sarrois à voter "oui" lors du référendum organisé le 23 octobre 1955 sur le futur statut de la Sarre.
Dans la perspective du référendum organisé le 23 octobre 1955 sur le futur statut de la Sarre, le périodique régional Deutsche Saar, organe du Parti démocratique sarrois (DPS), invite ses lecteurs à rejeter l'éventuel statut européen proposé aux électeurs.
A l'occasion du référendum du 23 octobre 1955 sur le futur statut de la Sarre, le périodique Neue Zeit, organe du Parti communiste sarrois, appelle ses lecteurs voter "non".
Réalisé en 1957, ce film-documentaire illustre le processus politique qui a mené au retour de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne (RFA) via les Accords de Paris du 23 octobre 1954 puis le référendum du 23 octobre 1955.
En 1955, le Parti populaire chrétien sarrois (CVP) édite des affiches qui appellent les électeurs à voter "oui" lors du référendum sur le statut européen de la Sarre prévu pour le 23 octobre 1955.
En 1955, le Parti social-démocrate sarrois (SPS) édite une série d'affiches qui appellent les électeurs à se prononcer en faveur du futur statut européen de la Sarre.
En 1955, le Parti démocratique sarrois (DPS) édite des affiches qui appellent les électeurs sarrois à voter "non" lors du référendum sur le statut européen de la Sarre prévu pour le 23 octobre 1955.
En 1955, le Parti communiste de la Sarre (KP-Saar) édite une série d'affiches qui appellent les électeurs sarrois à voter "non" lors du référendum prévu pour le 23 octobre 1955 sur le statut européen de la Sarre.
Copie du bulletin de vote pour le référendum du 23 octobre 1955 sur le statut européen de la Sarre dans le cadre de l'Organisation de l'Europe occidentale (UEO).
Le 23 octobre 1955 à Sarrebruck, à l'issue du scrutin, les premiers bulletins de vote pour le référendum sur le statut européen de la Sarre sont dépouillés.
Le 24 octobre 1955 vers une heure du matin, les leaders des partis sarrois CDU (Union chrétienne démocrate), DPS (Parti démocratique sarrois) et DSP (Parti social-démocrate allemand) - qui forment le « Deutscher Heimatbund » (Confédération de la patrie allemande) - se réunissent au Landtag de Sarrebruck pour commenter les premiers résultats du référendum sur le statut européen de la Sarre. De g. à dr. sur l'estrade : Hubert Ney (CDU), Kurt Conrad (DSP), Heinrich Scheider (DPS) et Richard Becker (président d'honneur du DPS).
Les accords de Paris du 23 octobre 1954 prévoient notamment un statut européen pour la Sarre dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Lors du référendum du 23 octobre 1955, les Sarrois se prononcent contre ce statut européen et optent pour le rattachement de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne à partir du 1er janvier 1957.
Le 24 octobre 1955, le quotidien néerlandais Het Parool analyse les conséquences du rejet par les électeurs sarrois du statut européen de la Sarre dans le cadre de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) tel que prévu par les accords de Paris du 23 octobre 1954 et s'interroge sur l'avenir des relations franco-allemandes.
Le 25 octobre 1955, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung commente les résultats du référendum sur le statut de la Sarre du 23 octobre 1955 et analyse les répercussions du vote sur les relations franco-allemandes.
A la suite du résultat du référendum sur le statut de la Sarre, le quotidien allemand Die Welt analyse le 25 octobre 1955, les conséquences du retour de la Sarre à l'Allemagne et rappelle l'importance de maintenir de bonnes relations entre la République fédérale d'Allemagne et la France.
Le 26 octobre 1955, le périodique socialiste sarrois Saar-Volksstimme für Sozialismus und Demokratie détaille les conséquences politiques et internationales des résultats du référendum organisé le 23 octobre 1955 sur le statut de la Sarre.
Le 4 juin 1956, le chancelier allemand Konrad Adenauer et Guy Mollet, président du Conseil français, se rencontrent à Luxembourg en vue de préparer le traité franco-allemand sur la Sarre, signé dans la capitale grand-ducale le 27 octobre 1956.
Le 13 septembre 1956, le secrétaire d'État allemand Walter Hallstein dresse, sur les ondes de la radio de Sarrebruck, un bilan positif des négociations franco-allemandes relatives aux aspects économiques et financiers du futur statut de la Sarre.
Réalisé en 1957, ce film-documentaire montre comment la question de la Sarre est définitivement réglée le 27 octobre 1956 par la signature à Luxembourg du traité franco-allemand qui fixe les conditions du rattachement de ce territoire à la République fédérale allemande (RFA). Le film montre également l'intervention au Bundestag de Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la RFA, sur les enjeux du traité.
Le 27 octobre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), signent à Luxembourg le traité sur le règlement de la question sarroise qui fixe notamment les conditions de retour du territoire de la Sarre à la RFA.
Le 27 octobre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et son homologue allemand Heinrich von Brentano signent à Luxembourg les Accords qui règlent définitivement la question du statut de la Sarre. Heinrich von Brentano prend alors la parole.
Le 27 octobre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et son homologue allemand Heinrich von Brentano signent à Luxembourg les Accords qui règlent définitivement la question du statut de la Sarre et qui fixent notamment les conditions de retour de la Sarre à la RFA.
La question de la Sarre est définitivement réglée le 27 octobre 1956 à Luxembourg lorsque Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et son homologue allemand Heinrich von Brentano apposent leur signature au bas du traité fixant les conditions du retour du territoire sarrois à la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le traité franco-allemand signé à Luxembourg le 27 octobre 1956 règle la question de la Sarre en organisant le rattachement politique du territoire à la République fédérale allemande (RFA) pour le 1er janvier 1957.
Le 29 novembre 1956, Heinrich von Brentano, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), décrit devant le Bundestag les enjeux du traité signé le 27 octobre 1956 à Luxembourg par la France et par l'Allemagne afin de régler définitivement la question du territoire de la Sarre.
Peu après la signature, le 27 octobre 1956 à Luxembourg, du traité franco-allemand sur la Sarre, Otto Lenz, député de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et président de la commission sur la Sarre au Bundestag, rappelle l'espoir que représente ce rattachement territorial pour les millions d'Allemands vivant encore sous la tutelle de puissances étrangères.
Le 1er janvier 1957, à l'occasion des festivités marquant le retour de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne (RFA), le chancelier allemand Konrad Adenauer prononce un discours dans lequel il se félicite des circonstances pacifiques qui ont permis la résolution de la question sarroise.
Le 1er janvier 1957, Hubert Ney, ministre-président de la Sarre, se réjouit du rattachement politique de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne (RFA) et plaide pour une réunification pacifique de l'Allemagne.
Le 1er janvier 1957, la Sarre est politiquement rattachée à la République fédérale d'Allemagne (RFA). A cette occasion, Hubert Ney, ministre-président du territoire de la Sarre, arbore les drapeaux de la Sarre et de l'Allemagne devant la chancellerie à Sarrebruck.
Réalisé en 1957, ce film-documentaire montre les festivités qui marquent le retour de la Sarre à la République fédérale d'Allemagne (RFA) le 1er janvier 1957. Le film montre également un extrait du discours du chancelier allemand Konrad Adenauer qui se félicite des circonstances pacifiques qui ont permis la résolution de la question sarroise et qui fait part de son espoir quant au rattachement futur des territoires de l'Est à la RFA.