Au printemps 1948, à l’occasion des travaux préparatoires pour le congrès de l’Europe à La Haye, l’économiste et industriel britannique Paul Chambers, rédige un avant-projet dans lequel il pointe les priorités et les modalités d’une future union économique européenne.
Le 3 mars 1948, Daniel Serruys, président de la section française de la Ligue indépendante de coopération économique (LICE), adresse au député conservateur britannique Duncan Sandys, président du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, une lettre dans laquelle il constate et déplore les divergences entre les conceptions britanniques et françaises en ce qui concerne l’unification économique de l’Europe.
Le 8 mai 1948, l'économiste et statisticien français Maurice Allais intervient lors des travaux de la commission économique et sociale du congrès de La Haye afin de montrer la nécessité de procéder à une union politique de l'Europe pour ouvrir la voie à son union économique.
Le 8 mai 1948, Jacques Lacour-Gayet, membre du Comité d'action économique et douanière (CAED) et animateur de la section française de la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE), estime devant la commission économique et sociale du congrès de l'Europe à La Haye que la convertibilité de toutes les monnaies européennes devrait passer par une étape régionale.
Le 8 mai 1948, les membres de la commission économique et sociale du congrès de l'Europe à La Haye assistent à une passe d'armes entre René L'Huillier, militant de la CGT Force ouvrière, et Daniel Serruys, rapporteur de la commission et animateur de la section française de la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE), autour de la participation des travailleurs à la gestion de l'économie.
Le 8 mai 1948, Lady Priscilla Grant of Monymusk, député conservatrice britannique, propose aux membres de la commission économique et sociale du congrès de l'Europe à La Haye la création d'un comité chargé d'organiser l'émigration européenne et attire l'attention sur l'urgence de la situation des personnes sans logis.
Le 9 mai 1948, Daniel Serruys, président de la section française de la Ligue indépendante de coopération économique (LICE) et rapporteur de la commission économique et sociale du congrès de l'Europe à La Haye, s'accorde avec Francis Leenhardt, président de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale française, sur l'importance de l'harmonisation des conditions de l'emploi en Europe pour la mise en œuvre d'une pleine liberté du commerce.
A l'issue du congrès européen organisé à La Haye en mai 1948, les participants adoptent une résolution économique et sociale qui définit les objectifs assignés à l'Europe unie.