Le 13 mars 1972, l'hebdomadaire français L'Express analyse la décision de Karl Schiller et de Valéry Giscard d'Estaing, ministres allemand et français des Finances, de donner le coup d'envoi à l'Union économique et monétaire européenne.
Le 22 mars 1972, les ministres des Finances des Six ratifient l'accord limitant la marge de fluctuation des monnaies européennes. De g. à d.: Emilio Colombo, Karl Schiller et Valéry Giscard d'Estaing, ministres italien, allemand et français des Finances.
Le 10 avril 1972, les accords de Bâle décident de faire fonctionner, à partir du 24 avril, le système d'intervention des banques centrales dans le contexte des marges de fluctuation réduites à 2,25 %. Les pièces de monnaie des États membres de la Communauté économique européenne (CEE) représentent symboliquement le serpent monétaire européen.
Le 4 juillet 1972, Raymond Barre, vice-président de la Commission européenne en charge des questions économiques et financières, défend devant les eurodéputés le serpent monétaire européen et appelle les Six à plus de rigueur monétaire.
En avril 1974, le journaliste Patrick Bonazza explique dans les colonnes du mensuel 30 jours d'Europe le fonctionnement du serpent monétaire européen et présente les difficultés auxquelles il doit faire face.
Le 10 juillet 1978, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel analyse les raisons qui ont poussé le chancelier Helmut Schmidt à transformer le serpent monétaire en un système monétaire européen (SME) plus général.