Le 8 juin 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, adresse à l’ancien Premier ministre britannique et député conservateur Winston Churchill une lettre pour le remercier de son rôle, un mois plus tôt, de président d’honneur du congrès de l’Europe à La Haye.

Le 14 juin 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, adresse au député socialiste Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français, un mot de remerciement pour son action à la présidence de la commission politique du congrès de l'Europe à La Haye.

Le 28 juin 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne adresse aux comités nationaux du futur Mouvement européenne une note les informant des conditions de diffusion des résolutions du congrès de l’Europe à La Haye.

En juin 1948, l'avocat Walter Maguire, observateur américain au congrès de l'Europe à La Haye, souligne l'intérêt des États-Unis pour le processus d'unification européenne et insiste sur la collaboration nécessaire entre l'Europe unie et l'Amérique.

En juin 1948, Grégoire Gafenco, ancien ministre roumain des Affaires étrangères, livre un témoignage vibrant sur les exigences de l'unité européenne et insiste sur la nécessité d'y associer les pays de l'Est.

Les 17, 18 et 19 septembre 1948, à l'issue de leur congrès à La Haye, les Nouvelles équipes internationales (NEI) reconnaissent les progrès réalisés par l'idée européenne depuis le congrès de l'Europe de La Haye en mai et adoptent une série de résolutions qui définissent les objectifs assignés à l'Europe unie.

En juin 1948, le député MRP André Noël, membre du groupe parlementaire fédéraliste français ayant participé aux travaux de la commission politique du congrès de l'Europe à La Haye, rédige une note dans laquelle il rend compte de la portée politique du congrès des peuples d'Europe, d'Asie et d'Afrique organisé à Puteaux du 18 au 22 juin par le Mouvement pour les États-Unis socialistes d'Europe.

En 1948, Denis de Rougemont, délégué général de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), rend compte des tensions doctrinales qui ont émaillé le congrès européen de La Haye et insiste notamment sur l'importance de l'approche fédérale pour construire une Europe unie.

Le 10 juin 1948, désireux d'accélérer le mise en œuvre des résolutions adoptées à l'issue du congrès de l'Europe à La Haye, le Comité français de liaison des mouvements pour l'unité européenne adresse à tous ses militants un formulaire les invitant à participer aux travaux de ses commissions spécialisées.

Le 4 octobre 1950, le quotidien Journal de Genève publie un article de Robert Métraux qui relate avec passion son engagement européen et sa contribution avec d'autres jeunes français à la propagande pour l'édification d'une Europe unie.

Le 11 mai 1948, l'hebdomadaire allemand Rheinischer Merkur salue le succès du congrès de l'Europe à La Haye et en rappelle les principaux enjeux pour l'Europe unie et pour l'avenir de l'Allemagne.

Le 20 mai 1948, le périodique allemand Die Zeit souligne l'espoir suscité par le congrès de l'Europe à La Haye et en rappelle les éléments principaux.

Le 21 mai 1948, Konrad Adenauer, président du parti chrétien-démocrate (CDU) dans la zone d'occupation britannique en Allemagne, décrit la nature de la participation allemande au congrès de l'Europe à La Haye et témoigne de l'importance des conceptions fédéralistes pour l'avenir de l'intégration européenne.

Le 22 mai 1948, commentant les travaux du congrès de l'Europe à La Haye, le quotidien allemand Die Welt plaide pour une mobilisation des opinions publiques en faveur de l'Europe unie et souligne la nécessité de l'engagement européen de l'Allemagne.

"Pour une Europe forte - Oncle Sam: mais avec cette Allemagne qui meurt de faim, vous n'y arriverez jamais..." Le 22 mai 1948, en allusion au congrès de l'Europe à La Haye et à la menace soviétique, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre les interrogations américaines face au projet d'Europe unie, compte tenu notamment de la situation économique de l'Allemagne.

En juin 1948, l'historien allemand Eugen Kogon, militant fédéraliste et fondateur de la revue Frankfurter Hefte, revient sur l'organisation du congrès de l'Europe à La Haye et en rappelle les principaux résultats.

Le 12 mai 1948, le député de Paris Paul Bastid, ancien ministre et directeur du quotidien L'Aurore, pointe les enjeux du congrès de l'Europe à La Haye et affirme notamment l'importance d'associer les opinions publiques au projet d'Europe unie.

Le 14 mai 1948, René Courtin, délégué général du Conseil français pour l'Europe unie, expose dans le quotidien français Le Monde les résultats du congrès de l'Europe à La Haye et évoque la nature des débats.

En mai 1948, le bimensuel français La République moderne, organe des Cercles socialistes, fédéralistes et communautaires, dresse un premier bilan du congrès européen de La Haye qu'il interprète comme un premier pas vers une Fédération européenne.

En 1948, le Comité français de liaison des mouvements pour l'unité européenne publie une plaquette qui rappelle notamment les objectifs du congrès européen de La Haye, la nature de ses résolutions et la suite que les mouvements pro-européens s'efforcent d'y donner en France.

Le 20 mai 1948, André François-Poncet, conseiller diplomatique du gouvernement français pour les Affaires allemandes, chargé de mission auprès du commandant en chef en Allemagne, et membre de la délégation française au congrès de l’Europe à La Haye, salue le succès de la manifestation et exprime dans les colonnes du quotidien français Le Figaro sa conviction de voir se constituer une fédération de l’Europe.

Le 21 mai 1948, le Comité français de liaison des mouvements pour l'unité européenne réunit à Paris les délégués français ayant participé au congrès européen de La Haye et définit les axes de l'action future en faveur de l'unité européenne et de la mise en œuvre des résolutions adoptées dix jours plus tôt à La Haye.

Le 29 mai 1948, Marceau Pivert, secrétaire de la Fédération de la Seine de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et animateur du Mouvement pour les États-Unis socialistes d'Europe (MEUSE), présente les objectifs du congrès des peuples d'Europe, d'Asie et d'Afrique que le MEUSE organise à Puteaux du 18 au 22 juin.

En juin 1948, commentant les résultats du congrès de l'Europe à La Haye, le bimensuel français La République moderne, organe des Cercles socialistes, fédéralistes et communautaires, s'interroge sur le rôle des mouvements fédéralistes dans l'édification européenne.

En juin 1948, l'écrivain et journaliste français Bertrand de Jouvenel s'interroge dans la Revue de Paris sur l'évolution du concept d'Europe unie et souligne les timides avancées du congrès de La Haye.

Le 22 juin 1948, Georges Le Brun Kéris, membre de l'Assemblée de l'Union française et des Nouvelles équipes internationales (NEI), salue dans le quotidien parisien L'Aube le succès remporté par le congrès de l'Europe organisé le mois précédent à La Haye qui, selon lui, vient appuyer les efforts d'unification européenne qui se traduisent déjà par la création de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et par celle du Pacte de Bruxelles.

En juillet 1948, le bimensuel français La République moderne, organe des Cercles socialistes, fédéralistes et communautaires, publie un article du journaliste André Gautier-Walter qui détaille les résultats du congrès de l'Europe à La Haye et décrit les principes du socialisme fédéraliste.

Le 10 septembre 1948, Jean-Jacques Servan-Schreiber, chargé de la politique étrangère au quotidien français Le Monde décrit les raisons économiques et politiques de la réticence britannique à l'égard de l'unité européenne.

En novembre 1948, l'essayiste français Jean-Marie Domenach, secrétaire de rédaction de la revue personnaliste Esprit, critique fermement le manque d'unité et l'hétérogénéité des mouvements se réclamant du fédéralisme pointant en particulier les accointances entre certains fédéralistes anticommunistes et pro-européens et les représentants du capitalisme américain.

En 1948, de nombreux ouvrages fédéralistes appellent à la mise en place d'une Europe occidentale unie. C'est notamment le cas du livre de Pierre Boulangier, militant de la Ligue pour la croisade de la paix.

Le 12 mai 1948, le quotidien belge La Dernière Heure décrit l'atmosphère des travaux du congrès de l'Europe à La Haye. Insistant notamment sur les débats autour de l'Assemblée européenne et de l'Allemagne, le journaliste note que les «réalistes», plus respectueux de la souveraineté des États, ont fait prévaloir leur opinion sur les «sentimentaux».

En mai 1948, le révérend père Antoine Verleye rend compte dans la revue mensuelle Les dossiers de l’action sociale catholique publiée à Bruxelles par le Mouvement ouvrier chrétien (MOC) des travaux du congrès de l’Europe à La Haye et de leur suite possible.

En mai 1948, Louis Camu, administrateur de la Banque de Bruxelles et vice-président de la Ligue européenne de coopération économique (LECE), rend compte dans la Revue générale belge des idées échangées par les uns et par les autres lors du congrès européen de La Haye et exprime l'espoir de voir les résolutions de La Haye se transformer en réalités concrètes.

Le 13 mai 1948, l'hebdomadaire belge Temps nouveaux, organe du Parti social chrétien, fait sa une sur le congrès de l'Europe à La Haye et publie un article du sénateur Étienne de la Vallée Poussin qui a participé à cette manifestation de militantisme européen.

Le 15 mai 1948, le bimensuel bruxellois Agir et Réagir dénonce le manque de vision commune des Européens en ce qui concerne l'avenir et l'unité du continent.

"Ensemble cela ira bien". Le 15 mai 1948, s'inspirant du mythe de la conquête de l'Ouest, le périodique de gauche Vrij Nederland illustre les efforts des principaux protagonistes du congrès de l'Europe à La Haye pour mettre rapidement en place une Europe unie.

Le 16 mai 1948, l’hebdomadaire bruxellois Le Phare Dimanche dresse un bilan critique du Congrès de l’Europe à La Haye en dénonçant notamment la désunion des congressistes et craint que les membres du Congrès n’aient dépensé leurs talents en pure perte.

En juin 1948, commentant les débats tenus lors du congrès européen de La Haye, le militant socialiste belge Raymond Rifflet prône un rassemblement des masses populaires et des groupements socialistes et syndicaux pour construire une Europe unie autre que celle préconisée par les forces conservatrices.

Le 12 juin 1948, le journal du syndicat luxembourgeois des travailleurs Zeidong vum Lëtzebuerger Arbechter-Verband publie un commentaire suisse sur les efforts d'unification de l'Europe et sur le congrès européen de La Haye. L'auteur se montre critique par rapport aux résultats du congrès et doute que la création d'un bloc européen face aux États-Unis et à l'Union soviétique contribue efficacement à garantir la paix mondiale.

Le 22 mai 1948, le quotidien social-chrétien bruxellois La Relève pointe l'influence de certains groupes idéologiques et intérêts sectoriels dans l'organisation du congrès européen de La Haye.

Les 10-11 juillet 1948, Jean Drapier, chef de cabinet de Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, rend compte dans le quotidien liégeois La Wallonie de la teneur des travaux du congrès de l’Europe organisé au mois de mai à La Haye. Évoquant les tensions à La Haye entre les travaillistes et les conservateurs britanniques, il décrit aussi le rôle à jouer par les militants socialistes et syndicalistes dans la construction d’une Europe unie.

Le 11 mai 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera dresse un premier bilan du congrès de l'Europe à La Haye en insistant notamment sur les débats liés au projet d'Assemblée européenne et sur le grand meeting européen organisé le 9 mai à Amsterdam.

Le 11 mai 1948, le quotidien communiste italien L'Unità condamne les résultats du congrès de l'Europe à La Haye car il y voit une tentative des forces capitalistes de s'opposer à l'instauration du socialisme et à l'amélioration du sort des travailleurs européens.

Le 13 mai 1948, le quotidien italien L'Osservatore Romano, publié par le service officiel d'information du Vatican, commente les résultats du congrès de l'Europe à La Haye et rappelle les multiples enjeux politiques, économiques et internationaux du processus d'unification européenne.

Le 21 mai 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera dresse un bilan assez critique sur le congrès de l'Europe à La Haye et en souligne les principales faiblesses.

Le 11 mai 1948, commentant les résultats du congrès de l'Europe à La Haye, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth illustre l’importance du rôle joué par l’ancien Premier ministre Winston Churchill pour porter le flambeau de l’idéal européen à travers un continent dévasté par la guerre.

"Le Grand Dessein". Le 12 mai 1948, au lendemain du congrès de l'Europe à La Haye, le caricaturiste anglais Ernest Howard Shepard illustre l'action déployée par l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill en faveur de l'Europe unie.

Pendant l’été 1948, le député conservateur britannique Duncan Sandys, président du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, dresse un premier bilan du congrès de l’Europe à La Haye en mettant le doigt sur les points qui n’ont pas donné entière satisfaction.

"Jeune espoir". Le 12 mai 1948, commentant les résultats du congrès européen de La Haye, le caricaturiste David Low souligne dans le quotidien britannique Evening Standard la volonté des partis politiques anglais de gauche comme de droite d'unir leurs efforts pour présider aux destinées d'une Europe unie.

Le 17 mai 1948, le député indépendant britannique Arthur Salter dresse un bilan positif mais à concrétiser du congrès de l'Europe à La Haye dont il a suivi les travaux à travers la commission économique et sociale.

Le 2 juin 1948, le député conservateur britannique Ronald W. G. Mackay convoque à la Chambre des Communes à Londres les membres de la délégation britannique présents en mai au congrès de l'Europe à La Haye. Il s'agit notamment d'examiner les conditions de la mise en œuvre des résolutions du congrès et les missions du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne (CICMUE).

En septembre 1948, quelques mois après le congrès de l'Europe à La Haye, le parti travailliste britannique publie une brochure qui analyse avec précision les enjeux de la mise en place d'une Europe unie.

Couverture d'une brochure publiée en 1949 - avec en illustration le drapeau du Mouvement européen - sur les enjeux du congrès de l'Europe à La Haye et le rôle joué à cette occasion par l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill.