Lors du Conseil européen de Copenhague des 7 et 8 avril 1978, le chancelier allemand Helmut Schmidt et le président français Valéry Giscard d'Estaing soumettent à leurs partenaires un projet de système monétaire européen.
Dans ses Mémoires, Roy Jenkins, président de la Commission européenne de 1977 à 1981, se souvient de la proposition du chancelier allemand Helmut Schmidt au Conseil européen de Copenhague des 7 et 8 avril 1978 en vue d'instaurer un nouveau Système monétaire européen.
En 1978, le "serpent monétaire européen" est moribond, obligeant le chancelier allemand Helmut Schmidt à œuvrer pour la relance d'un nouveau système monétaire européen (SME) ouvert à tous les États de la Communauté, y compris la Grande-Bretagne.
En 1978, dans le cadre des débats portant sur la question de la stabilité monétaire en Europe, Pierre Werner, ministre d'État honoraire du Grand-Duché de Luxembourg, expose les objectifs et les enjeux du futur Système monétaire européen (SME).
En juin 1978, le mensuel 30 jours d'Europe souligne l'importance du Conseil européen de Brême des 6 et 7 juillet pour la relance du processus d'Union économique et monétaire (UEM).
Le 5 juillet 1978, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung se penche sur l'initiative conjointe du chancelier allemand Helmut Schmidt et du président français Valéry Giscard d'Estaing d'élaborer un plan instituant un fonds monétaire européen censé maintenir la stabilité monétaire en Europe.
Le 7 juillet 1978, les Neuf, réunis lors du Conseil européen de Brême, proposent une relance de la coopération monétaire via la création d'un Système monétaire européen (SME).
Le 7 juillet 1978, à l'issue du Conseil européen de Brême, Helmut Schmidt, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, tient une conférence de presse au cours de laquelle il confirme la décision des Neuf de créer un Système monétaire européen (SME).
Le 13 juillet 1978, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung analyse les conséquences économiques et politiques d'un nouveau système monétaire en Europe.
Le 11 août 1978, le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung détaille les différentes réactions des Neuf face à la décision de mettre en place un nouveau Système monétaire européen (SME).
Le 1er décembre 1978, le quotidien français Le Monde analyse les enjeux du Conseil européen de Bruxelles des 4 et 5 décembre en pointant particulièrement les risques pour la République fédérale allemande (RFA) d'une participation au Système monétaire européen (SME) et les effets du SME sur la Politique agricole commune (PAC).
Le 5 décembre 1978, les Neuf, réunis lors du Conseil européen de Bruxelles, adoptent une résolution concernant l'instauration et les règles de fonctionnement du Système monétaire européen (SME).
Le 5 décembre 1978, à l'issue du Conseil européen réuni à Bruxelles, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française, tient une conférence de presse au cours de laquelle il annonce la décision des Neuf d'instaurer, au 1er janvier 1979, le Système monétaire européen (SME).
Le 5 décembre 1978, le Conseil européen de Bruxelles adopte une résolution concernant l'instauration et les règles de fonctionnement du Système monétaire européen (SME). Sur la photo: manifestation pour une monnaie unique européenne.
Le 6 décembre 1978, le quotidien Luxemburger Wort annonce les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 4 au 5 décembre 1978 à l'issue duquel les Neuf décident la mise en œuvre, à partir du 1er janvier 1979, du Système monétaire européen (SME).
Le 6 décembre 1978, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 4 et 5 décembre, le quotidien français Le Figaro salue la décision des chefs d'État ou de gouvernement des Neuf d'instaurer un Système monétaire européen (SME) à partir du 1er janvier 1979.
Le 6 décembre 1978, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 4 et 5 décembre, Pierre Dabezies et René-Victor Pilhes, présidents de l'Association pour une nouvelle politique étrangère, publient dans le quotidien français Le Monde une carte blanche pour mettre en garde contre les risques de domination monétaire de l'Allemagne fédérale en Europe suite à la décision des Neuf d'instaurer, à partir du 1er janvier 1979, un Système monétaire européen (SME).
Le 6 décembre 1978, au lendemain du Conseil européen de Bruxelles, le quotidien conservateur La Libre Belgique rend compte de la naissance laborieuse du Système monétaire européen (SME) et s'inquiète pour son avenir.
Le 6 décembre 1978, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 4 et 5 décembre, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung évoque les risques qu'encourt la création du Système monétaire européen (SME) compte tenu des politiques différentes que mènent les Neuf en ce qui concerne l'inflation et la dévaluation monétaire.
Le 7 décembre 1978, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 4 et 5 décembre, le quotidien britannique The Guardian pointe le manque de solidarité qui a conduit à une division entre les Neuf au sujet de leur participation au Système monétaire européen (SME) à partir du 1er janvier 1979.
Le 7 décembre 1978, commentant les résultats du Conseil européen de Bruxelles des 4 et 5 décembre, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung insiste sur la nécessité de lancer le Système monétaire européen (SME) sans l'Italie, sans l'Irlande et sans le Royaume-Uni afin de garantir une meilleure stabilité monétaire entre les six pays participants au SME.
Le 8 décembre 1978, le caricaturiste allemand Peter Leger illustre la création du Système monétaire européen (SME) et le choix de l'Italie, de l'Irlande et du Royaume-Uni de rester à l'écart. Le couple franco-allemand Giscard-Schmidt constitue les piliers centraux qui soutiennent l'édifice.
Le 21 décembre 1978, le chancelier allemand Helmut Schmidt s'exprime devant le Bundestag sur les résultats du dernier Conseil européen de Bruxelles marqué par la décision des Neuf de mettre en place un système monétaire européen (SME) pour le 1er janvier 1979.
Le 13 décembre 1978, les députés irlandais, réunis au sein du Dáil, débattent sur la question de la participation de l'Irlande au Système monétaire européen (SME).
En décembre 1978, le Livre blanc du gouvernement irlandais consacré à la question du Système monétaire européen analyse les possibles conséquences économiques résultant de la réorganisation de la politique monétaire en Europe.
Le 29 décembre 1978, Raymond Barre, Premier ministre français, se dit favorable au démantèlement progressif des montants compensatoires monétaires (MCM) dans le cadre de la mise en place du Système monétaire européen (SME).
Dans son éditorial de janvier 1979, la revue italienne Affari Esteri commente la décision de l'Italie d'intégrer le système monétaire européen afin d'assurer au pays une plus grande stabilité économique.
En mars 1979, François-Xavier Ortoli, vice-président de la Commission des Communautés européennes, énonce dans la revue fédéraliste L'Europe en formation les trois objectifs de la mise en oeuvre du Système monétaire européen (SME).
Le 13 mars 1979, le quotidien Luxemburger Wort annonce l'entrée en vigueur du Système monétaire européen (SME) qui s'accompagne de la mise en place de l'Ecu (European Currency Unit).
Le 14 mars 1979, au lendemain de la mise en place du Système monétaire européen (SME), le quotidien français Le Monde en décrit le fonctionnement et souligne son influence sur le marché des changes des devises européennes.
Dans son éditorial du 20 septembre 1979, Emanuele Gazzo, rédacteur en chef de l'Agence Europe, s'interroge sur les conditions du succès économique et politique du SME.
Dans ses Mémoires, Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française, retrace le déroulement chaotique des négociations qui ont permis d'aboutir à la mise en place du Système monétaire européen (SME) et de l'Ecu (European Currency Unit).
Dans cette interview, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Finances, rappelle les objectifs et les enjeux du Système monétaire européen (SME) en 1979 et évoque son influence sur la discipline monétaire en Europe avant et après l'adoption de l'euro.
Dans cette interview, Jacques Santer, ancien ministre luxembourgeois des Finances, évoque les enjeux et les difficultés de la mise en place, en 1979, du Système monétaire européen (SME).
Dans cette interview, Jean François-Poncet, ancien secrétaire général de la présidence de la République française et ancien ministre des Affaires étrangères, évoque la mise en œuvre en 1979 du Système monétaire européen (SME) sous l'impulsion conjointe du président français Valéry Giscard d'Estaing et du chancelier allemand Helmut Schmidt.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien directeur du Trésor au ministère français des Finances et ancien directeur général du Fond monétaire international (FMI), explique la raison d'être du Système monétaire européen (SME) et son impact dans le processus de création de l'union économique et monétaire européenne.
Dans ses Mémoires, Roy Jenkins, ancien président de la Commission européenne, se souvient des réserves exprimées par James Callaghan et par Margaret Thatcher, Premiers ministres britanniques successifs, à l'encontre de la participation de la Grande-Bretagne au Système monétaire européen (SME).
En octobre 1978, lors des débats du Parlement britannique sur le Système monétaire européen (SME), John Roper, président du Comité travailliste pour l'Europe, plaide avec force pour l'adhésion du Royaume-Uni au SME.
Le 3 novembre 1978, Hugh Dykes, membre du Parti conservateur britannique, décrit les conséquences du Sytème monétaire européen (SME) pour le Royaume-Uni et pour la politqiue monétaire internationale.
Le 3 octobre 1978, la Confédération générale des syndicats britanniques expose son point de vue sur la mise en place d'un Système monétaire européen (SME).
Le 23 novembre 1978, le quotidien anglais The Guardian détaille la position du gouvernement britannique à l'encontre du Système monétaire européen (SME).
Le 3 novembre 1978, Christopher Johnson, conseiller économique de la Lloyds Bank Limited, remet un rapport dans lequel il réfute tous les arguments avancés en Grande-Bretagne par les détracteurs du Système monétaire européen (SME).
Le 6 novembre 1978, Roy Jenkins, Président de la Commission européenne, expose devant la Société royale d'économie politique de Belgique les grandes dates du dossier monétaire européen et se félicite de la création récente du Système monétaire européen (SME).
Le 7 décembre 1978, le quotidien britannique The Guardian décrit les raisons avancées par le Royaume-Uni pour justifier son refus de participer au Système monétaire européen (SME) et s'étonne de la compréhension affichée à ce propos par Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française.