A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe est en ruine et fait face à une grave pénurie alimentaire. Dans ses Mémoires, le président américain Harry S. Truman rappelle les mesures envisagées par les États-Unis pour subvenir aux besoins alimentaires du continent européen.
Le 27 mai 1945, Pierre Dupong, Premier ministre luxembourgeois, adresse aux généraux George W. E. J. Erskine et Arthur E. Grasset, responsables du Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force (SHAEF) en Belgique, un mémorandum sur la nécessité de combler rapidement la pénurie de matières premières et de main d'oeuvre au Luxembourg.
Le 27 juillet 1945, le président américain Harry S. Truman transmet au commandant des forces américaines en Allemagne une directive sur les mesures à prendre afin d'éviter une pénurie de matières premières sur le continent européen avant l'approche de l'hiver.
Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la relance de la production française n'est pas suffisante pour subvenir aux besoins de la population. En décembre 1945, les Parisiens font la queue devant une boulangerie avant le rétablissement, le 1er janvier 1946, de la carte de pain.
Le 3 avril 1946, à l'occasion de l'ouverture de la Conférence extraordinaire du ravitaillement de l'Europe en céréales, le ministre des Affaires étrangères britannique, Ernest Bevin, souligne l'importance d'oeuvrer en commun pour mettre fin à la pénurie de vivres en Europe.
Le 3 avril 1946, Philip Noel-Baker, président de la Conférence extraordinaire de Londres sur le ravitaillement de l'Europe en céréales, détaille les enjeux de la conférence.
Le 3 avril 1946, lors de la Conférence de Londres sur le ravitaillement en céréales de l'Europe, le Commission des céréales du Combined Food Board expose la situation du ravitaillement en Europe et décrit le travail accompli par cet organisme depuis sa création.
Le 3 avril 1946, le délégation française auprès de a Conférence de Londres sur le ravitaillement en céréales de l'Europe dresse un tableau de la situation agricole en France.
Le 3 avril, lors de la Conférence de Londres sur la Ravitaillement, les représentants de la délégation belge dressent le tableau de la situation alimentaire en Belgique.
Le 3 avril 1946, à la Conférence de Londres sur le ravitaillement, Guillaume Konsbruck, ministre luxembourgeois du Ravitaillement, de l'Approvisionnement et des Affaires économiques, expose la situation agricole du Luxembourg au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Du 3 au 6 avril 1946, à l'occasion de la conférence de Londres sur le ravitaillement, Herbert Hoover, ministre américain du Commerce expose les résultats de sa mission d'information sur la situation alimentaire en Europe.
Du 3 au 6 avril 1946, à l'occasion de la conférence de Londres sur le ravitaillement, l'UNRRA adopte une résolution qui appelle l'ensemble des Nations Unies à agir ensemble pour lutter contre la grave crise du ravitaillement.
Le 6 avril 1946, la Conférence de Londres sur les céréales en Europe adopte une série de résolutions visant à améliorer la situation agricole des pays européens.
Le 19 novembre 1946, Nicolas Margue, ministre luxembourgeois de l'Agriculture écrit au président du gouvernement luxembourgeois, Pierre Dupong, pour lui faire part de la pénurie de main d'oeuvre agricole et souhaite que l'Allemagne supplée financièrement et humainement au manque d'ouvriers qualifiés.
En décembre 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Comité économique européen décrit le niveau de redressement économique des différents pays européens.
"Le château de cartes". Le 7 février 1946, le caricaturiste français Mad illustre la grave crise alimentaire qui touche la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et insiste sur la fragilité du système de ravitaillement.
Le 23 janvier 1947, le gouvernement belge, les autorités militaires américaines et le Comité intergouvernemental pour les réfugiés établissent un cadre pour la réinstallation des personnes déplacées se trouvant dans la zone américaine en Allemagne vers la Belgique tout en leur garantissant un emploi dans le secteur minier belge.
Répondant à une invitation du gouvernement français, Jefferson Caffery, ambassadeur des États-Unis à Paris, inspecte un convoi de camions transportant des vivres et du coton américains entre Épinal et Strasbourg en présence de Jean Moreau, sous-secrétaire d'État français à l'Industrie et au Commerce.
A partir du 11 mai 1946, la France reçoit des colis d'aide d'urgence en provenance des États-Unis dans le cadre du programme CARE (Cooperative for American Remittances to Europe). Sur la photo, des religieuses distribuent des savons américains à de jeunes écoliers. Sur le tableau noir, on peut lire: "Vive nos amis les Américains!..."
Le 1er juin 1946, l'Allemagne reçoit des colis d'aide d'urgence en provenance des États-Unis dans le cadre du programme CARE (Cooperative for American Remittances to Europe). Sur la photo, des enfants observent le déchargement des colis.
"Après Schuman, Queuille promet la baisse". Le 15 janvier 1949, l'hebdomadaire messin Le Patriote mosellan, d'obédience communiste, s'insurge contre les augmentations des prix des produits alimentaires et énergétiques et pointe l'incapacité des gouvernements Schuman et Queuille à freiner cette tendance.