Le 26 juillet 1956, le président égyptien Gamal Abdel Nasser prononce un discours à Alexandrie dans lequel il annonce la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez.
Le 26 juillet 1956, Gamal Abdel Nasser, président et Premier ministre d'Égypte, est acclamé par la foule après avoir prononcé un discours dans lequel il a annoncé la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez.
Le 27 juillet 1956, le Quai d'Orsay dénonce officiellement la décision unilatérale du président égyptien Gamal Abdel Nasser de nationaliser la Compagnie du canal de Suez.
Le 27 juillet 1956, Jean Chauvel, ambassadeur de France à Londres, informe Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, de la réaction britannique à la nationalisation unilatérale de la Compagnie du canal de Suez.
Le 27 juillet 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, informe Jean Chauvel, ambassadeur de France à Londres, des décisions prises par la France à la suite de la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez.
Le 28 juillet 1956, le quotidien italien Corriere della Sera analyse les raisons qui ont amené le président égyptien Nasser à entreprendre la nationalisation du canal de Suez.
Le 29 juillet 1956, un communiqué de l'ambassade d'Égypte à Londres explique les raisons de la décision unilatérale de Gamal Abdel Nasser de nationaliser la Compagnie du canal de Suez.
Le 27 juillet 1956, le quotidien communiste belge Le Drapeau rouge relate, sans la condamner, la décision du président égyptien Gamal Abdel Nasser de nationaliser la Compagnie du canal de Suez.
Le 28 juillet 1956, le quotidien français Le Monde s'interroge sur la réaction des grandes puissances occidentales face au coup de force du président égyptien Gamal Abdel Nasser.
Le 31 juillet 1956, le président américain Dwight D. Eisenhower et ses conseillers évoquent l'affaire de Suez qu'ils craignent de voir se transformer en un embrasement du monde arabe en cas d'intervention militaire du Royaume-Uni.
"Le colosse de Suez". Le 31 juillet 1956, le caricaturiste britannique Low illustre la décision du président égyptien Gamal Abdel Nasser de nationaliser la Compagnie du canal de Suez (à g. Dimitri Chepilov, ministre des Affaires étrangères de l'Union soviétique).
"L'homme au robinet". En août 1956, au lendemain de la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Gamal Abdel Nasser, le caricaturiste Behrendt illustre la menace qui pèse sur l'approvisionnement en pétrole des pays occidentaux.
Le 2 août 1956, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France condamnent, dans une déclaration conjointe, la nationalisation du canal de Suez par le gouvernement égyptien.
Le 3 août 1956, à l'occasion d'un discours radiotélévisé, le président des États-Unis, Dwight D. Eisenhower et le secrétaire d'État américain, John Foster Dulles, dénoncent la décision du président égyptien Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal de Suez.
Le 4 août 1956, l'hebdomadaire londonien The New Statesman and Nation examine le dessous des cartes géopolitiques de la nationalisation du canal de Suez compte tenu des intérêts stratégiques du Royaume-Uni au Moyen-Orient.
Le 8 août 1956, le caricaturiste français Pol Ferjac détourne les symboles hiéroglyphiques de l'Obélisque de Paris pour illustrer le plan de nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Gamal Abdel Nasser et ironise sur les différentes étapes de la crise de Suez qui en découlent. Dans les fontaines situées sur la place de la Concorde, qui célèbrent à la fois la navigation fluviale et maritime, et face à l’Assemblée nationale, le président égyptien Gamal Abdel Nasser, sourire en coin, sous les traits d'une statue allégorique tenant un crocodile dans ses bras, semble narguer le pouvoir français.
"Père Nil...et Père Suez". En août 1956, le caricaturiste allemand Oesterle, s'inspirant de la statue du dieu romain Nilus avec les éléments caractéristiques de la prospérité - un vieillard allongé, entouré d'attributs de l'abondance et de la prospérité telles que la corne d'abondance, le blé, les offrandes alimentaires et les seize chérubins, allégorie des coudées d'accroissement de l'eau de l'inondation - illustre les intentions politiques du président égyptien Gamal Abdel Nasser et insiste notamment sur le rôle joué par l'Union soviétique lors de la crise de Suez.
Le 25 août 1956, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera s'interroge sur les raisons de la crise du canal de Suez et rappelle l'importance stratégique du canal pour l'approvisionnement en pétrole des pays occidentaux.
Le 30 août 1956, le périodique satirique soviétique Krokodil illustre la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez par Gamal Abdel Nasser, président et Premier ministre d'Égypte.
Vingt ans après l'événement, Christian Pineau, ancien ministre français des Affaires étrangères, se souvient de la nationalisation du canal de Suez et de la surprise provoquée dans les milieux politiques français par la décision unilatérale du président égyptien Gamal Abdel Nasser.
Vue du grand temple d'Abou Simbel menacé par la construction du barrage d'Assouan projeté dès 1952 par le président égyptien Gamal Abdel Nasser pour faciliter la navigation sur le Nil et pour assurer la production électrique et la fourniture d'eau destinée à irriguer de nouvelles terres.
Gamal Abdel Nasser, président du Conseil de commandement révolutionnaire égyptien du 14 novembre 1954 au 26 juin 1956, puis président de la République arabe d'Égypte du 26 juin 1956 au 28 septembre 1970.
Le 26 juillet 1956, le président égyptien Gamal Abdel Nasser prononce un discours à Alexandrie dans lequel il annonce la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez. Français et Britanniques s'opposent à cette décision craignant pour leur approvisionnement en pétrole et décident d'une opération militaire pour mettre fin à l'occupation de l'ouvrage.
Le 2 août 1956, l'hebdomadaire français France Observateur dénonce la comparaison, fréquente en Occident, entre le colonel égyptien Gamal Abdel Nasser et Adolf Hitler.
«Le réveil de la momie. – “Couché!”» Le 26 juillet 1956, le colonel Nasser, président d'Égypte, nationalise la Compagnie du canal de Suez. Le 8 août 1956, le caricaturiste français Pol Ferjac illustre comment Guy Mollet (au milieu), président du Conseil des ministres français, et Anthony Eden (à droite), Premier ministre britannique, tentent alors de contenir le réveil du nationalisme égyptien symbolisé ici par le retour à la vie d'une momie.
Le 1er octobre 1956, le gouvernement français invite les États membres du Conseil de l'Europe à rester solidaires en condamnant la décision unilatérale de l'Égypte de nationaliser la Compagnie universelle du canal de Suez.
Le 2 octobre 1956, dans une déclaration devant le Parlement italien, Gaetano Martino, ministre italien des Affaires étrangères, souhaite une issue diplomatique et pacifique à la crise internationale provoquée par la nationalisation du canal de Suez.
Le 13 octobre 1956, Christian Pineau, ministre français des Affaires étrangères, et Lord Selwyn Lloyd, son homologue britannique, parviennent à faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations unies une résolution de principe avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mahmoud Fawzi, afin de régler pacifiquement la crise de Suez.
En octobre 1956, des parachutistes français du 2e régiment de parachutistes coloniaux (2e RPC) patrouillent à Port-Saïd (Égypte). Non loin de là, des dépôts d'essence sont en feu.
Vue aérienne de deux des vaisseaux sabordés par les Égyptiens à Port-Saïd, à l'entrée du canal de Suez, pour bloquer le trafic maritime. À droite, un navire britannique spécialisé dans les opérations de renflouement.
Dans ses Mémoires, Anthony Eden, Premier ministre britannique de 1955 à 1957, rappelle la nécessité, en novembre 1956, de prendre des mesures immédiates suite à l'invasion du Sinaï par les troupes israéliennes le 29 octobre 1956.
Le 30 octobre 1956, au lendemain de l'intervention militaire israélienne sur le sol égyptien, Guy Mollet, président du Conseil français, adresse un ultimatum aux belligérants pour parvenir à une cessation immédiate des hostilités.
Le 31 octobre 1956, Anthony Eden, Premier ministre britannique, commente devant la Chambre des Communes les événements en cours dans la région de Suez.
Le 31 octobre 1956, le quotidien communiste français L'Humanité dénonce l'intervention militaire de la France, du Royaume-Uni et d'Israël sur le territoire égyptien et demande un arrêt immédiat des hostilités.
Le 2 novembre 1956, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera dresse un premier bilan de l'intervention militaire de la France, du Royaume-Uni et d'Israël sur le territoire égyptien.
Le 4 novembre 1956, Henry Cabot Lodge, représentant permanent des États-Unis aux Nations unies, prend la parole devant l'Assemblée générale et appelle toutes les parties belligérantes à respecter un cessez-le-feu immédiat.
Dans ses Mémoires, Nikita Khrouchtchev, ancien Premier secrétaire du Parti communiste de l'URSS, évoque la position soviétique lors de la crise de Suez de 1956.
Vingt ans après l'événement, Christian Pineau, ancien ministre français des Affaires étrangères, se souvient avec précision de l'attitude des États-Unis et de l'Union soviétique à la veille de l'intervention militaire franco-britannique dans la région du canal de Suez.
Le 5 novembre 1956, le maréchal soviétique Nicolaï Boulganine notifie aux gouvernements français, anglais et israélien que l'Union soviétique utilisera toutes les formes modernes d'armes destructives pour réprimer l'expédition militaire occidentale en Égypte.
Le 5 novembre 1956, Nicolaï Boulganine, président du Conseil des ministres de l'Union soviétique, adresse au président américain Dwight D. Eisenhower une lettre dans laquelle il appelle les États-Unis à s'allier à Moscou pour mettre fin, même par des moyens militaires, à l'agression armée dont est victime l'Égypte.
Le 8 novembre 1956, l'hebdomadaire français France Observateur dresse un bilan des opérations militaires et analyse les conséquences du fiasco diplomatique de la campagne franco-britannique de Suez.
«La saison touristique en Egypte. Dis donc, Tommy, tu ne trouves pas que les Egyptiens ont de drôles de bouilles cette année?» Le 14 novembre 1956, le caricaturiste français Pol Ferjac ironise sur l'implication et le rôle de Moscou dans les événements de la crise de Suez. Les deux soldats français et britanniques, qui montent la garde aux abords du canal de Suez et veillent aux intérêts de la France et du Royaume-Uni dans la région, s’interrogent sur la «curieuse» physionomie des Égyptiens. En effet, ces derniers apparaissent tous sous le trait de Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique.
Le 20 novembre 1956, Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), présente son rapport sur la constitution d'une force militaire internationale pour superviser la cessation des combats dans la zone du canal de Suez.
Dans ses Mémoires, Anthony Eden se souvient de la pression exercée par les Nations unies et par les États-Unis pour accélérer le retrait des troupes franco-britanniques de la région de Suez.
"Bon - Je VOUS surveille - ou ME surveillez-vous ?" Le 23 novembre 1956, le caricaturiste britannique Cummings illustre l'imbroglio politico-militaire qui caractérise le dénouement de la crise de Suez.
"Schéma de l'affaire de Suez". Le caricaturiste français Pinatel illustre la complexité du dossier de Suez et ironise sur une crise internationale qui se termine en queue de poisson.
Le 30 novembre 1956, des délégations britannique et française se rencontrent secrètement à Londres pour discuter de l'évacuation rapide des troupes franco-britanniques de Port-Saïd.
Le 3 décembre 1956, les gouvernements français et britannique adressent deux communications au secrétaire général des Nations unies, Dag Hammarskjöld, la première traitant de l'évacuation des forces franco-britanniques, la seconde relative au règlement du problème de Suez.
Le 3 décembre 1956, le département d'État américain annonce le retrait des forces franco-anglaises d'Égypte et souligne l'importance de l'action des Nations unies dans le règlement pacifique de la crise de Suez.
En janvier 1957, un accord conclu entre les Nations unies et l'Égypte prévoit la remise en état du canal de Suez. Sous les auspices des Nations unies, une flottille de remorqueurs débute le renflouage de près d’une quarantaine de navires coulés par les autorités égyptiennes afin de bloquer la navigation dans le canal. Ce dernier sera finalement réouvert en avril 1957.
Le 2 janvier 1957, dans le cadre des opérations de dégagement du canal de Suez par les Nations unies, l'épave du remorqueur égyptien "Ardent", un des six remorqueurs coulés afin de bloquer le canal, est renflouée.
Le 13 janvier 1957, Fernand Baudhuin, professeur à l'Université catholique de Louvain, analyse dans les colonnes du quotidien conservateur La Libre Belgique les conséquences économiques et politiques de la crise de Suez pour l'Europe.
Vingt ans après l'événement, Christian Pineau, ancien ministre français des Affaires étrangères, fait le point sur les conséquences de la crise de Suez au Royaume-Uni, en France, en Union soviétique et aux États-Unis.
Le 26 juillet 1956, le président égyptien Gamal Abdel Nasser nationalise la Compagnie du canal de Suez. La France et le Royaume-Uni, principaux actionnaires de la Compagnie, envoient des troupes en Égypte. Le 6 novembre, ils lancent l'opération militaire mais se retirent le lendemain devant les menaces américaine et soviétique.