Le 5 mai 1953, Johan Willem Beyen, ministre néerlandais des Affaires étrangères, adresse à ses homologues des pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) une lettre dans laquelle il développe les moyens d'établir une intégration économique générale, et non pas sectorielle, afin d'établir progressivement un véritable marché commun en Europe.
En mai 1953, de jeunes membres de la section belge du Mouvement européen manifestent dans les rues de Liège en faveur de l'élimination des frontières et des contrôles douaniers en Europe.
Le 1er juin 1955, au premier jour de la conférence de Messine, les représentants des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) se penchent sur le mémorandum commun qui leur a été officiellement adressé le 20 mai 1955 par les gouvernements belge, luxembourgeois et néerlandais et dans lequel les trois pays membres du Benelux plaident pour une plus grande intégration économique européenne, notamment dans les domaines des transports, de l'énergie et des applications pacifiques de l'énergie atomique.
Le 20 mai 1955, le quotidien belge Le Soir décrit les principales propositions contenues dans le mémorandum commun des trois pays du Benelux aux six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) pour une relance de l'intégration européenne.