Le 3 mai 1945, les États-Unis et la Grande-Bretagne informent les autorités de la Belgique, du Danemark, de la Grèce, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Turquie, de l'Union soviétique, de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie de leur souhait de voir créée une Organisation européenne du charbon permettant aux pays exportateurs ou importateurs de charbon de se rencontrer et de programmer leurs livraisons.
Le 14 juin 1945, le bureau londonien du Comité européen du charbon (ECO) rédige une note sur les résultats de la mission d'inspection Potter/Hyndley en Europe occidentale concernant la situation des charbonnages en Allemagne occidentale et dans les pays européens libérés.
Le 4 janvier 1946, les représentants de la Belgique, du Danemark, des États-Unis, de la France, de la Grèce, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Turquie signent à Londres l'Accord portant création du Comité européen du charbon pour une durée initiale d'un an.
Le 12 décembre 1946, les représentants de la Belgique, du Danemark, des États-Unis, de la France, de la Grèce, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Pologne, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Tchécoslovaquie et de la Turquie signent à Londres le protocole prolongeant d'une année l'existence du Comité européen du charbon.
Le 10 juin 1947, le Comité européen du charbon publie un rapport sur la situation des charbonnages en Europe et propose des mesures pour lutter contre le manque de main-d'oeuvre et contre la vétusté des moyens de production et de distribution du charbon.
Le 5 juillet 1947, le Comité européen du charbon dresse une liste des investissements financiers nécessaires pour relancer le secteur du charbon en Europe occidentale.