Le 3 janvier 1959, le quotidien français Le Monde relate le renversement à Cuba de la dictature militaire de Fulgencio Batista par le révolutionnaire Fidel Castro.
"Cuba, l'union fait la force" En mai 1963, l'Union soviétique condamne fortement la politique américaine à l'encontre de Cuba et dénonce les visées impérialistes et conquérantes des États-Unis.
"Comment ça une menace? On peut quand même bien s'adonner un peu à la pêche, non?" Le 30 septembre 1962, le caricaturiste allemand Herbert Kolfhaus illustre le bras de fer diplomatique et militaire entre Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, et le président américain John F. Kennedy autour de l'importance stratégique de l'île de Cuba. Après la signature d'un accord fin septembre 1962 entre Cuba et l'URSS pour la construction d'un port dans la baie de La Havane, qui doit selon le leader cubain Fidel Castro, servir de base pour la flotte de pêche soviétique dans l'Atlantique, le caricaturiste ironise sur les véritables projets de Moscou sur l'île de Cuba.
Le 14 octobre 1962, des avions de reconnaissance américains U2 repèrent des rampes de lancement de missiles soviétiques en construction sur le sol cubain.
Le 14 octobre 1962, des photos prises à partir des avions américains prouvent la présence de missiles soviétiques sur le sol cubain: c'est le point de départ de la crise de Cuba.
Le 26 octobre 1962, Hervé Alphand, ambassadeur de France aux États-Unis, informe Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, d'une accélération de la construction de bases militaires soviétiques à Cuba.
Le 29 octobre 1962, le leader communiste cubain Fidel Castro s'adresse à la population au sujet de la crise des missiles soviétiques qui oppose le pays aux États-Unis.
En octobre 1962, la caricaturiste Behrendt illustre la gravité de la crise de Cuba et l'attitude des États-Unis et de l'Union soviétique qui "par précaution..." se préparent au pire.
Le 20 avril 1961, soit trois jours après la tentative de débarquement manquée d'exilés cubains dans la Baie des Cochons à Cuba, le président américain John F. Kennedy évoque l'événement dans un discours prononcé devant l'association des directeurs de journaux américains.
"Corrida des Caraïbes. Après la corrida des Caraïbes (fin du premier round)...et le taureau vécut longtemps et heureux..." En avril 1961, le caricaturiste néerlandais Opland illustre l'échec du débarquement d'exilés anticastristes dans la baie des Cochons et insiste sur la cuisante défaite subie par les États-Unis.
Le 24 octobre 1962, les services de renseignement américains (CIA) dressent un mémorandum qui consigne les réactions internationales au sujet de la crise des missiles soviétiques à Cuba.
Le 24 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy prononce du salon ovale de la Maison Blanche une allocution télévisée dans laquelle il annonce le blocus de Cuba suite à la découverte de rampes de lancement de missiles soviétiques sur l'île.
Le 27 octobre 1962, la Maison Blanche diffuse un communiqué de presse dans lequel les États-Unis font du démantèlement des rampes de missiles soviétiques construites à Cuba un préalable à toute négociation internationale.
"Maintenant ça suffit". En octobre 1962, en pleine crise des missiles à Cuba, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre la fermeté du président américain John F. Kennedy qui impose un blocus maritime à l'île.
Le 25 octobre 1962, Maurice Dejean, ambassadeur de France en Union soviétique, signale à Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, l'état d'ignorance dans lequel est tenu le public soviétique au sujet des mesures décidées par les États-Unis lors de la crise de Cuba.
Le 27 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy adresse à Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, une lettre relative au règlement de la crise des missiles à Cuba.
Le 28 octobre 1962, Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, adresse au président américain John F. Kennedy une lettre dans laquelle il justifie l'objectif strictement préventif des missiles fournis par l'URSS au régime cubain.
Le 12 novembre 1962, des avions de reconnaissance américains photographient le cargo soviétique Kurchatov, qui a quitté Cuba le 7 novembre, lors de son retour vers l'Union soviétique. Des fusées russes recouvertes de bâches sont visibles sur le pont du navire.
Le 12 décembre 1962, Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, expose devant le Soviet suprême son point de vue quant au règlement de la crise des misiles à Cuba.
Le 23 mai 1963, à l'occasion d'un meeting pour l'amitié entre les peuples de l'Union soviétique et de la République de Cuba, Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, dresse le bilan de la crise de Cuba.
Le 25 octobre 1962, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung examine les moyens de résoudre la crise de Cuba et analyse la politique des États-Unis à l'égard de l'Union Soviétique.
Le 26 octobre 1962, U Thant, secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), écrit au Premier ministre cubain Fidel Castro pour lui demander de suspendre l'installation de missiles soviétiques sur l'île de Cuba pendant la phase de négociations entre Washington et Moscou.
Le 27 octobre 1962, Garcia Inchaustegui, ambassadeur cubain au siège de l'Organisation des Nations unies (ONU), informe Sithu U Thant, secrétaire général des Nations unies, que le gouvernement de Cuba est prêt à envisager une solution à la crise des missiles malgré sa condamnation des actes d'ingérence et de représailles des États-Unis tels que le blocus maritime imposé par John F. Kennedy.
Le 29 octobre 1962, le quotidien italien Corriere della Sera titre sur la fin de la crise de Cuba et analyse le revirement de Nikita Khrouchtchev, premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique.
Le 31 octobre 1962, André Saint-Mleux, consul général de France à Hong-Kong, informe Maurice Couve de Murville, ministre français des Affaires étrangères, de la réaction des autorités chinoises vis-à-vis de la crise de Cuba.