Élogieux à l'égard de la méthode communautaire, qui garantit la participation des petits États dans la prise de décision des institutions européennes, Willy Muller, Directeur honoraire de la Commission européenne, souligne l'importance de la personnalité et de l'ambition européenne des hommes politiques luxembourgeois pour le maintien d'un rôle influent du Grand-duché dans une Union élargie.

En conclusion d'un entretien accordé au CVCE en avril 2004, Jacques F. Poos, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et député européen de 1999 à 2004, dresse un bilan positif de la participation du Luxembourg dans la construction européenne. En particulier, il souligne l’épanouissement économique et politique d’un pays qui, en dehors de l’Union, dépendrait des décisions prises par d’autres pays plus influents.

À la veille de l'élargissement de l'Union européenne à 10 nouveaux États membres prévu le 1er mai 2004, le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, accorde un entretien au quotidien Luxemburger Wort. Des opportunités et des risques de l'élargissement, il dresse un bilan positif qui devrait également profiter à un petit pays comme le Luxembourg.

Le 7 février 2003, l'hebdomadaire grand-ducal d'Lëtzebuerger Land décrit l'importance pour le Luxembourg de conserver son statut de capitale européenne afin de préserver sa visibilité internationale et son prestige au sein de l'Union européenne.

Dans cette interview, Gaston Thorn, qui fut successivement Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Luxembourg puis président de la Commission européenne, évoque les tendances permanentes de la politique européenne du Grand-Duché de Luxembourg.