Dans cette interview, Marcelino Oreja, président de l'Académie royale des sciences morales et politiques depuis 2009, s'exprime sur la valeur du supranationalisme et sur le rôle fondamental de la Commission européenne capable d'éviter des paralysies institutionnelles au sein de l'Union européenne (UE). Il revient également sur l'Union économique et monétaire et la question de la gouvernance économique de l'UE ainsi que de l'importance de la procédure de codécision, développée notamment à travers le traité de Lisbonne, qui reprend, selon lui, les idées principale du traité constitutionnel. Enfin, il fait référence aux moyens à mettre en œuvre pour encourager la démocratie participative et impulser le droit d'initiative.

Dans cette interview, José María Gil-Robles, Président du Parlement européen de 1997 à 1999, parle du principe de solidarité comme pilier principal de la construction européenne. Il s'exprime également sur le projet de traité constitutionnel en envisageant une longue phase de développement et d'adaptation des traités avant de pouvoir arriver à la mise en place d'une Constitution européenne. Enfin, il compare le modèle social européen avec le système américain.

Dans cette interview, José María Gil-Robles, Président du Parlement européen de 1997 à 1999, décrit le concept d'unité dans la diversité comme une définition de l'identité culturelle européenne et de l'équilibre linguistique au sein des institutions européennes par rapport aux rythmes des élargissements de l'Union européenne. Il examine également les initiatives existantes sur un curriculum éducatif commun en Europe.

Dans cette interview, Jordi Pujol, Président de la Catalogne de 1980 à 2003 et de l'Association des Régions européennes de 1992 à 1996, s'exprime sur les conséquences positives du processus de constitutionnalisation de l'Union européenne et sur la nécessité d'assumer ses responsabilités à la fois individuelles et collectives. Il évoque également les systèmes de protection sociale universelle en Europe en les comparant avec ceux des États-Unis.

Le 28 février 2002, à Bruxelles, lors de Session inaugurale de la Convention sur l'avenir de l'Europe, Iñigo Méndez de Vigo, membre du Praesidium de la Convention en tant que représentant du Parlement européen, s’exprime sur le futur de l’Europe, en réaffirmant le soutien du Parlement européen à l’Europe des citoyens et au principe de participation de tous les européens au processus d’intégration européen.

Comparution du Premier ministre espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, devant le Parlement de Madrid le 15 juin 2004 pour rapporter sur la position de l’Espagne concernant la Conférence intergouvernementale et les objectifs définis au cours de la réunion des chefs d’État ou de gouvernement des pays de l’Union européenne, parmi lesquels figure notamment l’approbation définitive du projet de constitution européenne.

Le 20 juillet 2004, à Strasbourg, à l’occasion de sa nomination à la Présidence du parlement européen lors d’une session plénière, Josep Borrell Fontelles, tient un discours dans lequel il assure son soutien à la ratification du traité constitutionnel européen. Romano Prodi, président de la Commission européenne, souligne l’importance de ce moment dans le processus de la ratification du traité constitutionnel.

Transcription de la comparution, le 18 octobre 2004, du ministre des Affaires étrangères espagnol, Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé, devant la commission mixte pour l'Union européenne pour examiner la mise en place d'un référendum sur le projet de traité pour l'établissement d'une constitution pour l'Europe.

Le 20 janvier 2005, la foule manifeste dans les rues de Madrid pour protester contre le projet de Constitution européenne en marge de la campagne pour le référendum organisé en Espagne le 20 février pour la ratification du traité constitutionnel.

Le 11 février 2005, à la veille du référendum organisé en Espagne sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero prononce à Barcelone un discours en faveur de la Constitution européenne.

Le 11 février 2005, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol, et Jacques Chirac, président de la République française, tiennent à Barcelone une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils répondent aux questions sur la Constitution européenne et sur la place de l'Espagne et de la France dans l'Union européenne.

Le 12 février 2005, des manifestants défilent dans les rues de Bilbao pour dénoncer le projet de Constitution européenne en marge de la campagne organisée en Espagne pour le référendum du 20 février sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Le 15 février 2005, Gaspar Llamazares Trigo, coordinateur général de la coalition "Izquierda unida" (Gauche unie) en Espagne tient à Murcie une conférence de presse au cours de laquelle il s'exprime en faveur du "non" lors du référendum organisé le 20 février dans le pays pour la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Le 17 février 2005, soit trois jours avant le référendum organisé en Espagne sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe, Josep Borrell Fontelles, président du Parlement européen, Pasqual Maragall i Mira, président de la Generalitat de Catalunya, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol, et José Montilla Aguilera, ministre espagnol de l'Industrie, participent à Cornellà de Llobregat (Barcelone) à un meeting du Parti socialiste de la Catalogne (PSC) en faveur du "oui" à la Constitution européenne.

Le 17 février 2005 à Barcelone, José Luis Rodríguez Zapatero, Premier ministre espagnol, s'exprime en faveur du "oui" à la Constitution européenne dans la perspective du référendum organisé en Espagne le 20 février pour la ratification du traité constitutionnel.

Le 18 février 2005 à Madrid, Mariano Rajoy Brey, président du Parti populaire espagnol (PPE), plaide en faveur du "oui" lors d'un rassemblement organisé deux jours avant le référendum national sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Analyse de l’Institut Royal Elcano présentant les points de vue prédominants en Espagne à propos de l’état du processus d’intégration européenne en mars 2006, au moment où l’Union européenne est confrontée à une crise constitutionnelle et aux débats sur l’élargissement vers l’Est.

Le 23 mars 2006, lors d’une cérémonie officielle à l’occasion du XXème anniversaire de l’adhésion de l'Espagne et du Portugal à l'Union européenne (UE), José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, José Luis Rodriguez Zapatero, président du gouvernement espagnol, José Sócrates, premier ministre portugais et Josep Borrell, président du Parlement européen, insistent sur l’aspect symbolique de l’occupation de hautes fonctions européennes par des Espagnols et des Portugais.