Tableau reprenant le calendrier de l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes et les principales dispositions de la période transitoire du 1^er janvier 1987 au 1^er janvier 1996.

L'artiste Manuel Hernández Mompó peint une affiche à l'occasion de la signature par l'Espagne, le 12 juin 1985, du traité d'adhésion aux Communautés européennes.

Le 10 juillet 1986 à Luxembourg, Simone Veil, présidente du groupe libéral, démocratique et réformateur au Parlement européen, accorde une interview dans laquelle elle se réjouit de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes tout en pointant les enjeux de cet élargissement.

En 1986, à l'occasion de l'entrée de l'Espagne dans les Communautés européennes, la Commission européenne édite des affiches pour sensibiliser l'opinion publique.

Le 1er janvier 1986, jour de l'adhésion effective de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes, les drapeaux espagnol et portugais sont hissés pour la première fois devant le siège des institutions européennes à Bruxelles.

Le 1er janvier 1986, à la suite de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes (CE) au Berlaymont, siège de la Commission des Communautés européennes à Bruxelles, on procède solennellement à la levée de leurs drapeaux respectifs.

Le 2 janvier 1986, dans son premier numéro de l’année, le quotidien espagnol El País célèbre l’adhésion de l’Espagne aux Communautés européennes.

Dans son édition du 2 janvier 1986, le quotidien espagnol El País publie un article sur les nominations dans les différents organismes communautaires auxquels l'Espagne a droit en tant que pays membre depuis hier.

Lors d'une conférence de presse, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes (CCE), présente officiellement les nouveaux membres de la CCE nommés le 5 janvier 1986: Manuel Marín González, vice-président, chargé des Affaires sociales et de l'Emploi, de l'Éducation et de la Formation, Abel Matutes y Juan, chargé du Crédit, de l'Investissement et de l'Ingénierie financière et de la Politique des petites et moyennes entreprises, et António Cardoso e Cunha, chargé de la politique de la Pêche. Manuel Marín González s'exprime notamment sur les priorités du fonds social européen tandis qu'Abel Matutes y Juan centre son discours sur les politiques de soutien aux petites et moyennes entreprises au sein de la Communauté.

Article du quotidien El País publié le 2 janvier 1986 en raison de l'adhésion de l'Espagne aux Communautés européennes, sur le nouvel organigramme de l’Ambassade espagnole auprès de la Communauté économique européenne.

Le 14 janvier 1986, Pierre Pflimlin, président du Parlement européen, accueille l'Espagne, en présence du Roi Juan Carlos et de la Reine Sofía, en tant que nouveau membre des Communautés européennes.

Sur la photo, prise le 14 janvier 1986 à Strasbourg, les deux premiers membres espagnols de la Commission européenne, Manuel Marín et Abel Matutes, entourent le président du Parlement européen, Pierre Pflimlin, lors de la première session plénière de l'institution parlementaire après l'élargissement de la Communauté à douze États membres.

Sélection de Euronoticias des points les plus intéressants de l'analyse réalisée par la Confédération espagnole des organisations d'entreprises (CEOE) sur les neuf premiers mois de présence espagnole au sein des institutions communautaires.

Évaluation par le secrétaire d’État espagnol aux Communautés européennes en 1987 de la première année d’adhésion de l’Espagne aux Communautés, mettant en relief les aspects fonctionnels, politiques, économiques et sociaux du processus d'adhésion.

Le 10 juin 1987, les Espagnols participent pour la première fois à l'élection du Parlement européen au suffrage universel direct. Sur la photo, des citoyens de la Communauté de Madrid en train d'exercer leur droit de vote.

Évaluation par le secrétaire d’État espagnol aux Communautés européennes en 1988 de la première année d’adhésion de l’Espagne aux Communautés, mettant en relief les aspects fonctionnels, politiques, économiques et sociaux du processus d'adhésion.

Le 4 mars 1988 à Caya (Badajoz), Manuel Marín, Abel Matutes et António Cardoso e Cunha, membres de la Commission européenne, participent à un acte symbolique de suppression de la douane hispano-portugaise.

Le 31 décembre 1988 à minuit, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, les Espagnols célèbrent le nouvel an et le début de la première présidence espagnole du Conseil des Communautés européennes, le 1er janvier 1989, au son des douze coups de l'horloge de la Puerta del Sol de Madrid.

Dans cette interview, Manuel Marín, commissaire européen de 1986 à 1999, détaille les grands défis de l'entrée de l'Espagne dans les Communautés européennes et le succès de la première présidence espagnole du Conseil des Communautés européennes en 1989. Cette première présidence avait comme objectif principal de mettre en avant le sentiment européiste contribuant activement au processus d'intégration. Manuel Marín s'exprime également sur les sacrifices demandés à l'Espagne pour sa reconversion industrielle et le coût social de ces réformes. Il mentionne enfin l'équipe de collaborateurs qui l'accompagne dans son nouveau rôle de commissaire européen.

En juin 1989, le caricaturiste français Plantu illustre les avancées obtenues lors du Conseil européen de Madrid concernant l’union monétaire, malgré la voix discordante du Royaume-Uni.

Le 15 juin 1989, commentant la fin de la présidence espagnole du Conseil des Communautés européennes, Pedro Solbes, secrétaire d'État espagnol pour les Communautés européennes, tire un bilan positif des trois ans et demi d'appartenance de l'Espagne aux Communautés européennes.

Conférence de presse de Felipe González, président du gouvernement espagnol, et Jacques Delors, président de la Commission européenne, au Palais des Congrès et Expositions de Madrid, au terme du Conseil européen qui clôture la première présidence espagnole du Conseil des Communautés européennes.

Le 16 septembre 1991, à Strasbourg, lors de la 3ème conférence sur la démocratie parlementaire qui eut lieu du 16 au 18 septembre 1991, Enrique Barón Crespo, président du Parlement européen, évoque les menaces pesant sur les démocraties nouvelles et consolidées, en mentionnant spécialement les démocraties d’Europe centrale et orientale, mais également celles d’Amérique latine avec lesquelles l’Europe entretient des relations particulières. Enfin, il relève la légitimité et l’exemplarité de l’articulation entre Parlement et Conseil européen.

Tableau indiquant la coopération de l'Espagne dans les organismes, les grands programmes et les installations communautaires en 1992.

Dans cette interview, Carlos María Bru Purón, député au Parlement européen de 1986 à 1994, parle de l'Acte Unique Européen, de la politique maximaliste d'Altiero Spinelli, des contributions espagnoles sur les concepts de cohésion social et de citoyenneté européenne, ainsi que de la création de partis politiques spécifiquement européens.

Dans cette interview, Marcelino Oreja, Secrétaire général du Conseil de l'Europe de 1984 à 1989, député au Parlement européen de 1989 à 1993 et membre de la Commission européenne de 1994 à 1999, détaille ces fonctions et le rôle qu'il y a joué. Il explique que, au sein du Conseil de l'Europe, les priorités sont la coopération entre pays européens et la défense des droits de l'homme et des libertés fondamentales d'un point de vue juridique, politique et social, sans oublier la dimension culturelle européenne. Il évoque également son expérience à la Commission constitutionnelle du Parlement européen, notamment face aux défis posés par le Traité de Maastricht et par l'Union monétaire, explique son rôle en tant que président de la commission mixte pour l'Union européenne au Parlement espagnol et enfin, revient sur ses diverses fonctions et activités en tant que membre de la Commission européenne.