Réunis les 25 et 26 juin 1990 à Dublin, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze soulignent l'importance historique pour l'avenir de l'Europe du prochain sommet de Paris (novembre 1990) sur la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).
Le 9 octobre 1990, le Parlement européen adopte une résolution sur la participation des Douze au sommet de Paris des 19, 20 et 21 novembre pour la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) parfois qualifiée d'"Helsinki II".
Dans un éditorial du 16 novembre 1990, soit trois jours avant l'ouverture à Paris de la conférence sur les forces armées conventionnelles en Europe, Emanuele Gazzo, directeur à Bruxelles de l'Agence Europe, se montre sceptique quant aux enjeux du sommet de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).
Le 19 novembre 1990, en marge du sommet de Paris pour la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), vingt-deux États membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et de l'Organisation du traité de Varsovie signent le traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE).
Le 19 novembre 1990, François Mitterrand, président de la République française, prononce le discours d'ouverture et pointe les enjeux du sommet qui réunit à Paris, du 19 au 21 novembre, trente-quatre chefs d'État ou de gouvernement des pays participant à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).
Le 19 novembre 1990, à l'occasion du sommet de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à Paris, les chefs d'État ou de gouvernement des pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et de l'Organisation du traité de Varsovie se déclarent prêts à établir de nouvelles relations de partenariat et à œuvrer ensemble pour le désarmement en Europe.
Le 20 novembre 1990, lors du sommet de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à Paris, le chancelier fédéral allemand Helmut Kohl expose les nouvelles missions de la CSCE.
"La percée". Le 20 novembre 1990, commentant le sommet à Paris de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), le caricaturiste autrichien Ironimus illustre l'établissement de nouvelles relations de partenariat entre les blocs de l'Est et de l'Ouest en soulignant le rôle joué par l'Autriche dans ce processus de rapprochement économique et politique.
Suite à l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est et en Union soviétique, le sommet de Paris de la Conférence sur la sécurité et coopération en Europe (CSCE) adopte, le 21 novembre 1990, la Charte de Paris pour une nouvelle Europe qui, saluant la fin de l'opposition entre deux Europe, rappelle notamment les valeurs pacifistes et l'inviolabilité des frontières territoriales.
Le 21 novembre 1990, François Mitterrand, président de la république française, dresse le bilan du sommet de la Conférence sur la sécurité et coopération en Europe (CSCE) à Paris et répond aux questions des journalistes sur la nature des nouvelles relations entre l'Est et l'Ouest.
Le 21 novembre 1990, le sommet de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à Paris décide l'institutionnalisation de la CSCE et adopte la Charte de Paris pour une nouvelle Europe.
Le 22 novembre 1990, le quotidien soviétique Pravda se demande si la Charte de Paris pour une nouvelle Europe offre les garanties nécessaires pour éviter de nouvelles guerres sur le continent.
Le 23 novembre 1990, commentant les conclusions du sommet de la Conférence sur la sécurité et coopération en Europe (CSCE) organisé à Paris du 19 au 21 novembre, le quotidien français Le Monde s'interroge sur les défis qui attendent la nouvelle Europe née de la fin de l'affrontement entre les blocs de l'Est et de l'Ouest.
Le 2 décembre 1994, à la veille du sommet de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à Budapest, l'hebdomadaire allemand Die Zeit analyse la situation politique et économique dans la République de Moldova et dans la République moldave de Transnistrie, toutes deux issues de l'éclatement de l'ancienne Union soviétique.
Le 5 décembre 1994, lors du sommet à Budapest de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), François Mitterrand, président de la République française, prononce un discours dans lequel il s'interroge sur l'utilité de la CSCE et évoque les nouveaux enjeux de la politique de sécurité en Europe.
Le 5 décembre 1994, lors du sommet à Budapest de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), Martti Ahtisaari, président de la République de Finlande, prononce un discours dans lequel il salue la nouvelle coopération dans l'Europe du Nord-Est.
Au sommet de Budapest du 5 et 6 décembre 1994, reconnaissant que la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) n'est plus seulement une conférence, les chefs d'État ou de gouvernement des pays participant changent son appellation en Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et lui donnent une nouvelle impulsion politique, reflétant ainsi son évolution institutionnelle depuis la fin de la Guerre froide.
Le 5 décembre 1994, s'ouvre à Budapest le sommet de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) qui décide de transformer son nom en Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 6 décembre 1994, alors que les négociations du sommet de la CSCE à Budapest se sont ouvertes la veille, le quotidien français Le Monde analyse les divergences entre Occidentaux et Russes concernant l'évolution probable des structures de la conférence ainsi que de ses futures relations avec l'OTAN et l'ONU.
Le 8 décembre 1994, le quotidien russe Pravda revient sur le sommet de la CSCE à Budapest et commente la situation de la Russie entre la Chine et le Japon d'un côté et l'OTAN de l'autre.
Les 20 et 21 mars 1995, la Conférence finale sur le Pacte de stabilité en Europe, convoquée à l'initiative de l'Union européenne sur la base d'une proposition de la France, réunit à Paris les représentants des États membres de l'OSCE. Le Conseil de l'Europe y est représenté par son Secrétaire général. À l'issue de la conférence, les participants adoptent une déclaration politique et intègrent dans le Pacte de stabilité tous les accords et arrangements de coopération et de bon voisinage qu'ils ont conclus. Le Pacte de stabilité, dont le suivi est confié à l'OSCE, doit servir de modèle pour d'autres initiatives conjointes de diplomatie préventive.
En 1995, Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'Union soviétique, tire les leçons de la période de transition qui a suivi la fin de la Guerre froide et évoque la nécessité de mettre en place un système de sécurité collective efficace dans le cadre d'une "Maison commune" européenne.
En 1995, Andreï Kozyrev, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, décrit la position de Moscou sur le rôle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans le maintien et le renforcement de la sécurité européenne.
Les 2 et 3 décembre 1996, le Centre culturel de Belém accueille le sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à l'issue duquel est adoptée une Déclaration sur un modèle de sécurité commun et global pour l'Europe du XXIe siècle.
Le 2 décembre 1996, lors du sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Lisbonne, Jacques Chirac, président de la République française, prononce un discours dans lequel il détaille les enjeux et les missions de l'organisation.
Lors du sommet de Lisbonne des 2 et 3 décembre 1996, les chefs d'État ou de gouvernement des pays participant à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) font le point sur le rôle de l'OSCE et adoptent une Déclaration commune sur un modèle de sécurité commun et global pour l'Europe du XXIème siècle.
Tableau indiquant l'échelle de distribution pour les missions et les projets importants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 22 septembre 1998, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe recommande au Comité des ministres de favoriser une meilleure coordination entre les activités du Conseil et celles de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Présentation de l'origine de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) en tant qu'instrument de la détente politique et militaire sur le continent européen au temps de la Guerre froide et de son évolution dans l'Europe post-communiste en tant qu'organisation internationale consacrée notamment à la prévention et à la gestion des crises, rebaptisée en 1995 "Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe" (OSCE).