Dans le journal radiodiffusé de RTL du 12 mai 1970, Robert Boulay explique comment les Six se sont mis d'accord sur un calendrier permettant d'entamer les négociations avec les quatre pays candidats à l'adhésion aux Communautés européennes: Royaume-Uni, Danemark, Irlande et Norvège. En outre, le nombre des membres de la Commission européenne passant bientôt de quatorze à neuf, Pierre Harmel, ministre belge des Affaires étrangères, explique que l'obligation pour son pays de ne plus désigner qu'un seul commissaire ne devrait pas poser trop de difficultés malgré le caractère plurilinguistique de la Belgique.
Le 30 juin 1970, lors de l'ouverture à Luxembourg de la Conférence entre les Communautés européennes et les pays candidats à l'adhésion, Gaston Thorn, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, prononce un discours dans lequel il souligne l'importance pour le Luxembourg d'accueillir la première session ministérielle relative aux négociations d'adhésion.
Le 30 juin 1970, à l'occasion de l'ouverture à Luxembourg de la Conférence entre les Communautés européennes et les pays candidats à l'adhésion, Pierre Harmel, ministre belge des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil, prononce un discours dans lequel il souligne l'importance des futures négociations des Six avec le Royaume-Uni, l'Irlande, le Danemark et la Norvège.
Le 30 juin 1970, Jean Rey, président de la Commission des Communautés européennes, prononce à Luxembourg un discours dans lequel il encourage les Six à faire aboutir les négociations pour l'élargissement des Communautés.
Le 30 juin 1970, la Conférence diplomatique de Luxembourg ouvre les négociations sur l'élargissement des Communautés européennes. Anthony Barber, porte-parole du Royaume-Uni, expose devant le Conseil des ministres la position britannique face au Marché commun.
Le 30 juin 1970, une conférence diplomatique réunit à Luxembourg les Six et les quatre États candidats à l'adhésion aux Communautés européennes (Royaume-Uni, Irlande, Danemark et Norvège).
Le 30 juin 1970, s'ouvrent à Luxembourg les négociations entre les Six et les quatre pays candidats à l'adhésion. Commentant l'événement, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung analyse la portée de la demande britannique d'adhésion à la Communauté économique européenne (CEE).
En juin 1970, la revue du Mouvement européen néerlandais Nieuw Europa se montre satisfait que les négociations d'adhésion aux Communautés européennes avec le Royaume-Uni, l'Irlande, le Danemark et la Norvège puissent enfin commencer.
Au début des années 1970, le Danemark, la Grande-Bretagne et l'Irlande se tournent résolument vers la Communauté économique européenne (CEE). Les trois pays candidats à l'adhésion à la Communauté naviguent ensemble "Vers de nouveaux rivages".
Le 2 avril 1968, répondant aux demandes d'adhésion britannique, irlandaise, danoise et norvégienne à la Communauté économique européenne (CEE), la Commission européenne exprime son avis sur les modalités pratiques d'un futur élargissement de la CEE.
Le 11 juin 1969, accordant un entretien au quotidien italien Corriere della Sera, Joseph Luns, ministre néerlandais des Affaires étrangères, se dit tout à fait favorable à l'élargissement de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 4 juillet 1969, H. Sigrist, directeur général des relations extérieures à la Commission européenne, expose à Gaetano Martino, commissaire chargé des relations extérieures, la position des États-Unis vis-à-vis de l'élargissement de la Communauté européenne.
Le 22 juillet 1969, Maurice Schumann, ministre français des Affaires étrangères, prononce son premier discours au Conseil des ministres de la Communauté économique européenne (CEE) pour souhaiter que les Six définissent clairement les conditions d'adhésion au Marché commun.
Le 18 juillet 1969, H. Sigrist, directeur général des relations extérieures à la Commission européenne, rappelle à Gaetano Martino, commissaire européen chargé des relations extérieures, les principes généraux qui devraient conditionner l'élargissement de la Communauté européenne.
En octobre 1969, le Comité des représentants permanents (Coreper) des pays membres de la Communauté économique européenne (CEE) s'exprime sur l'avis rendu par la Commission européenne sur les demandes d'adhésion du Danemark, de l'Irlande, de la Norvège et du Royaume-Uni au Marché commun européen.
Le 9 mars 1970, dans le cadre du futur élargissement des Communautés européennes, une note interne du ministère luxembourgeois des Affaires étrangères détaille les différentes questions liées à la procédure et aux conditions d'adhésion.
Dans son édition de juillet-août 1970, la revue du Mouvement européen néerlandais Nieuw Europa commente le début des nouvelles négociations d'adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Danemark et de la Norvège aux Communautés européennes.
En été 1971, Jean Rey, ancien président de la Commission des Communautés européennes, s'interroge dans les colonnes de la revue fédéraliste L'Europe en formation sur les objectifs et sur le déroulement des négociations d'adhésion des Six avec les quatre pays candidats et plaide pour un renforcement des institutions communautaires.
Dans son édition des mois de juillet et août 1971, la revue fédéraliste L'Europe en formation jette un regard critique sur le fonctionnement du Marché commun et reproche aux Communautés européennes d'être trop abstraites aux yeux des citoyens.
Aperçu des positions adoptées respectivement par les Communautés et par le Royaume-Uni, le Danemark, l'Irlande et la Norvège au cours des négociations d'adhésion.
Le 19 janvier 1972, la Commission européenne émet un avis favorable sur les demandes d'adhésion aux Communautés européennes du Royaume de Danemark, de l'Irlande, du Royaume de Norvège et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
En janvier 1972, Nicola Catalano, ancien membre de la délégation italienne du groupe de rédaction des traités de Rome, explique dans la revue Affari esteri pourquoi l'élargissement des Communautés européennes est un pas important vers la création des États-Unis d'Europe.
Le 21 janvier 1972, Walter Scheel, ministre Ouest-allemand des Affaires étrangères, détaille les répercussions de l'élargissement des Communautés européennes sur la politique internationale et communautaire.
Le 24 janvier 1972, le quotidien français Combat se félicite du nouvel élargissement de la Communauté, mais lance un appel au renforcement de la coopération européenne en matière économique, monétaire et politique.
Le 24 janvier 1972, le quotidien communiste italien L'Unità critique le nouvel élargissement de l'Europe et dénonce la fragilité économique, monétaire et sociale de l'ensemble européen.
En décembre 1972, la revue Europa Union souligne les difficultés auxquelles les Communautés européennes devront faire face suite à leur élargissement de six à neuf États membres.
Dans cette interview, Gaston Thorn, ancien ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, évoque les enjeux de l'adhésion du Royaume-Uni aux Communautés européennes et précise la position du Luxembourg par rapport à l'élargissement des Communautés.
Dans cette interview, Helmut von Verschuer décrit les difficiles négociations autour de la Politique agricole commune (PAC) dans le cadre des premières négociations d'élargissement des Communautés européennes.