Die Reaktionen in Frankreich
Retour de Léon Blum des États-Unis (Mai 1946)
ImageFin mai 1946, la foule massée à l'aérodrome d'Orly accueille Léon Blum, négociateur extraordinaire de la République française aux États-Unis, à son retour de Washington où, le 28 mai et après une négociation de onze semaines, l'accord Blum-Byrnes a été signé qui, outre le règlement du Prêt-Bail, prévoit l'octroi de crédits pour l'achat de surplus américains et d'un prêt pour la reconstruction et pour la modernisation de la France.
Léon Blum, L'oeuvre de Léon Blum
TexteAncien président du Conseil français et éphémère ministre des Affaires étrangères, le socialiste français Léon Blum place le Plan Marshall dans une large perspective européenne et propose d'en confier l'organisation pratique à la Commission économique des Nations unies pour l'Europe mise en place à Genève en mars 1947.
"Pour une nouvelle politique économique et financière" dans Le Monde
TexteLe 2 juillet 1947, René Courtin, responsable du Conseil français pour l'Europe unie, souligne dans les colonnes du quotidien français Le Monde qu'en dépit de l'aide financière américaine, la plus grande partie des efforts pour le redressement économique devra être assurée par les Français.
Mémorandum secret de Jean Monnet à Georges Bidault (24 juillet 1947)
TexteLe 24 juillet 1947, Jean Monnet, commissaire général du Plan de modernisation et d'équipement de la France, adresse secrètement à Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, une note détaillée relative aux implications du plan Marshall sur la politique allemande et européenne de la France.
Karikatur von Garnier zur Frage der möglichen Empfänger der Marshallplanhilfen (26. Juli 1947)
Image „Wir haben Vorrang!“ Im Zusammenhang mit der Umsetzung des Marshall-Plans illustriert der französische Karikaturist Garnier am 26. Juli 1947 die Befürchtungen Frankreichs und der anderen europäischen Länder angesichts eines zu schnellen wirtschaftlichen Aufstiegs des Nachkriegsdeutschlands. Frankreich, dargestellt als junge Marianne mit Jakobinermütze, steht Schlange, um in den mit Sternen der amerikanischen Flagge verzierten Bus „Wohlstand, Aufschwung und Überfluss“ einzusteigen, und macht dem Kontrolleur klar, dass die Länder, die im Zweiten Weltkrieg von Deutschland überfallen worden waren, bei den Hilfen des Marshall-Plans Vorrang haben müssen. Auf der anderen Seite des Busses steht „Gretchen“, ein Militärstiefel tragendes Mädchen mit Zöpfen und bayerischem Federhut – Symbol für Deutschland –, das keine Sonderbehandlung erhalten darf, sondern warten muss, bis es an der Reihe ist, um die amerikanische Hilfe in Anspruch zu nehmen.
Caricature de Woop sur la mise en oeuvre du plan Marshall (4 octobre 1947)
Image"Le mur américain". Le 4 octobre 1947, le caricturiste Woop illustre les multiples efforts du président américain Harry Truman et de son secrétaire d'État George C. Marshall dans la mise en oeuvre du plan Marshall d'aide à la reconstruction économique et financière des pays européens ravagés par la Seconde Guerre mondiale.
"Du plan Monnet au plan Marshall" dans L'Humanité (12 octobre 1947)
TexteLe 12 octobre 1947, Benoit Frachon, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), condamne dans le quotidien communiste français L'Humanité la mainmise américaine sur l'économie française à travers la mise en oeuvre du plan Marshall.
"Die amerikanische Hilfe" in Le Populaire (6. November 1947)
TexteAm 6. November 1947 verteidigt sich der ehemalige französische Regierungschef Léon Blum in der französischen sozialistischen Tageszeitung Le Populaire gegen die Anfeindungen des Generalsekretärs der französischen Kommunistischen Partei Maurice Thorez, der ihm vorwirft, dem amerikanischen Imperialismus gedient zu haben, als er die Wirtschaftshilfe der USA akzeptierte.
"Le salut est entre nos mains" dans Action (10 décembre 1947)
TexteLe 10 décembre 1947, le journal français L'Action réfute violemment l'argument selon lequel l'économie française aurait besoin du plan Marshall pour se relever.
Lettre de Jean Monnet à Georges Bidault (18 avril 1948)
TexteLe 18 avril 1948, Jean Monnet informe Georges Bidault, ministre français des Affaires étrangères, de la perception américaine du Plan Marshall et du déroulement des négociations qu'il mène aux États-Unis au sujet de l'approvisionnement de la France en produits alimentaires d'origine américaine.
Lettre de Jean Monnet à Robert Schuman (18 avril 1948)
TexteDans cette lettre adressée le 18 avril 1948 à Robert Schuman, président du Conseil français, Jean Monnet, qui négocie à Washington la répartition de l'aide matérielle et financière accordée à l'Europe dans le cadre du Plan Marshall, décrit l'état d'esprit de ses interlocuteurs américains et conclut à la nécessité de réaliser une fédération européenne.
"La France devant le Plan Marshall" dans Tageblatt (5 mai 1948)
TexteLe 5 mai 1948, dans le cadre de la mise en oeuvre du plan Marshall, le quotidien luxembourgeois Tageblatt s'interroge sur la capacité de redressement de l'économie française.
Accord sur l'aide financière accordée par les États-Unis à la France (Paris, 28 juin 1948)
ImageLe 28 juin 1948, Georges Bidault (au centre), ministre français des Affaires étrangères, qu'accompagne (à dr.) René Mayer, ministre français des Finances, et Jefferson Caffery (à g.), ambassadeur des États-Unis en France, signent à Paris un accord sur l'aide intérimaire, d'un montant de 522 millions de dollars, accordée dans le cadre du Plan Marshall par les Américains à la France pour l'hiver 1948-1949.
Signature de l'accord sur l'aide financière des États-Unis à la France (Paris, 28 juin 1948)
ImageLe 28 juin 1948, Georges Bidault (au centre), ministre français des Affaires étrangères, et Jefferson Caffery (à g.), ambassadeur des États-Unis à Paris, signent un accord portant sur l'aide financière accordée, dans le cadre du Plan Marshall, par les États-Unis à la France.
Karikatur von Illingworth über die Auswirkungen der politischen Turbulenzen in Frankreich auf den Einigungsprozess in Westeuropa (6. September 1948)
Image„Außenseiter.“ Der Rücktritt des französischen Regierungschefs André Marie am 24. August 1948 führt zum Sturz seiner gesamten Regierung. Eine Woche später, am 6. September 1948, illustriert der britische Karikaturist Illingworth die Konsequenzen der französischen Regierungskrise für die Bemühungen der Briten und Amerikaner, das Nachkriegs-Europa wieder aufzubauen.
Demonstration gegen den Marshall-Plan (Paris, 15. September 1948)
ImageAm 15. September 1948 demonstrieren französische Streiker in den Straßen von Paris gegen den Marshall-Plan, den sie beschuldigten, ein antikommunistisches Instrument zu sein
"L'aide financière du plan Marshall" dans L'Aurore (15 décembre 1948)
TexteLe 15 décembre 1948, Gilles Gozard, député français de l'Allier, insiste dans les colonnes du journal L'Aurore sur l'importance de l'aide américaine accordée à la France dans le cadre du plan Marshall.
Livraison de tracteurs dans le cadre du plan Marshall (Le Havre, 1949)
ImageEn 1949, l'aide américaine accordée dans le cadre du plan Marshall parvient à destination. Sur la photo, une cargaison de tracteurs est livrée au port du Havre (France).
"Rückkehr zum Monnetplan und Aufgabe des Marshallplans" in Combat (16. Juni 1949)
TexteAm 16. Juni 1949 kommentiert die französische Tageszeitung Combat das Programm der Gewerkschaft Confédération Générale du Travail (CGT) für den sozialen und wirtschaftlichen Wiederaufbau.
"Production industrielle en baisse - Faillites en augmentation" dans L'Humanité (6 décembre 1949)
TexteLe 6 décembre 1949, le quotidien communiste français L'Humanité critique le plan Marshall sur la base notamment de statistiques qui illustrent la situation économique en France.