Le 14 avril 1987, Turgut Özal, Premier ministre de la République de Turquie, adresse à Leo Tindemans, ministre belge des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, une lettre dans laquelle il demande l'adhésion de la Turquie à la Communauté économique européenne.
Le 9 octobre 1985, Richard Balfe, membre britannique du Parlement européen et rapporteur de la commission politique de l'Assemblée, présente son rapport sur la situation des droits de l'homme en Turquie.
Le 15 avril 1987, au lendemain de la demande d'adhésion de la Turquie aux Communautés européennes, le quotidien français Le Monde pointe les obstacles à la participation de la Turquie à l'effort d'intégration européenne.
Le 15 avril 1987, le quotidien madrilène El País commente la demande d'adhésion de la Turquie aux Communautés européennes et en détaille les principaux défis.
Le 18 juin 1987, le Parlement européen adopte une résolution relative à une solution politique de la question arménienne et demande au Conseil d'obtenir du gouvernement d'Ankara la reconnaissance du génocide arménien de 1915-1917 permettant l'instauration d'un dialogue politique entre la Turquie et les délégués représentatifs des Arméniens.
Le 20 décembre 1989, suite à la demande d'adhésion de la Turquie aux Communautés européennes du 14 avril 1987, la Commission européenne rend un avis négatif sur l'ouverture des négociations d'adhésion en invoquant à la fois des motifs économiques et politiques.