Extrait de la Conférence des ministres des affaires étrangères, tenue à Paris les 6 et 7 janvier 1958, relatif au choix provisoire des sièges des institutions.
Décision des représentants des gouvernements des États membres relative à l'installation provisoire de certaines institutions et de certains services des Communautés. Réunis le 8 avril 1965 à Bruxelles, les représentants des gouvernements des États membres décident d'installer provisoirement les institutions et autres organes des Communautés européennes à Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg.
Décision prise du commun accord des représentants des gouvernements des Etats membres, du 12 décembre 1992, relative à la fixation des sièges des institutions et de certains organismes et services des Communautés européennes.
Protocole annexé au traité sur l'Union européenne et aux traités instituant la Communauté européenne, la Communauté européenne du charbon et de l'acier et la Communauté européenne de l'énergie atomique par le traité d'Amsterdam du 2 octobre 1997.
Lors des discussions concernant le siège de la Haute Autorité, l'une des alternatives était la ville de Sarrebruck. Le 25 juin 1952, le quotidien Saarbrücker Zeitung énumère les atouts de la ville.
Dans le discours qu'il prononce le 10 août 1952 à l'Hôtel de Ville lors de la séance d'inauguration de la Haute Autorité de la CECA à Luxembourg, Jean Monnet, premier président de l'institution, salue l'accueil et l'efficacité des services communaux de la ville de Luxembourg, devenue siège de la Haute Autorité.
En 1959, l'État belge acquiert le terrain du monastère de Berlaymont en vue d'y construire le bâtiment qui, en 1967, deviendra le siège principal de la Commission européenne à Bruxelles: le "Berlaymont".
Paru le 6 mai 1991 dans le quotidien espagnol El País, l’article annonce le démarrage en 1992 des travaux de réhabilitation du bâtiment Berlaymont de la Commission européenne à Bruxelles.
Dans cette interview, Charles-Ferdinand Nothomb, ministre belge des Affaires étrangères de 1980 à 1981 et ancien président de la Chambre des députés, décrit l'importance pour la Belgique de la présence à Bruxelles de la Commission européenne et du siège de l'OTAN.
Dans un discours prononcé le 25 novembre 2003 à la Fondation Quartier européen de Bruxelles, Neil Kinnock, Vice-Président de la Commission européenne et Commissaire responsable de la réforme administrative, décrit les grands axes de la politique immobilière de l’institution dans la capitale belge.
Dans son édition du 7 septembre 2004, le Bulletin Quotidien Europe revient sur la prochaine arrivée des fonctionnaires européens dans le bâtiment rénové et désamianté du Berlaymont à Bruxelles. L'article met l'accent sur les avantages de la nouvelle structure ainsi que sur le coût des travaux.
Le 21 octobre 2004 à Bruxelles, en présence du Premier ministre belge, Romano Prodi, président de la Commission, prononce un discours lors de l'inauguration du bâtiment Berlaymont après de longs travaux de rénovation.
Les services de la Commission établis à Luxembourg
Question du député Jean-Pierre Klein, du 2 août 2002, concernant le démantèlement du siège de Luxembourg et réponse de Lydie Polfer, Ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur du Grand-Duché de Luxembourg, du 6 septembre 2002.
L'hebdomadaire luxembourgeois Le Jeudi dédie son numéro du 19 septembre 2002 à la menace de perte de poids politique qui pèse sur le siège de la Commission européenne à Luxembourg au profit de son siège à Bruxelles: des services techniques et administratifs dotés d'une simple compétence d'exécution remplaceraient progressivement les services ayant un caractère plus politique et disposant de compétences de décision.
Les services de la Commission établis à Luxembourg
Le 11 février 2003, la Commission européenne adopte un plan de consolidation de ses services au Luxembourg et habilite Neil Kinnock, vice-président de la Commission chargé de la réforme administrative, à signer l'accord définitif avec Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères du Luxembourg.
Le 24 mars 2003, sous la forme d’un échange de lettres entre Neil Kinnock, vice-président de la Commission européenne, et Lydie Polfer, Ministre luxembourgeoise des Affaires étrangères, la Commission européenne et le gouvernement du Luxembourg adoptent un accord sur l’implantation des services de l’institution à Luxembourg.
Le 27 septembre 2004, le journal luxembourgeois Le Quotidien publie un entretien avec Martine Reicherts, chef de service de l'Office Infrastructures et logistique (OIL) de la Commission européenne au Luxembourg.