Le 24 mai 1952, le chancelier fédéral Konrad Adenauer (au milieu) rencontre Anthony Eden (à gauche), le ministre britannique des Affaires étrangères, Dean Acheson, le secrétaire d’État américain et Robert Schuman (à droite), ministre français des Affaires étrangères en vue d’évoquer les dernières questions en suspens relatives à la future Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d’Allemagne.
Le 26 mai 1952, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères arrive à Bonn en vue de la signature de la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République fédérale d'Allemagne.
Signée le 26 mai 1952 par la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et la République fédérale d'Allemagne (RFA), la convention de Bonn accorde, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA lorsque le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952, le secrétaire d'État américain Dean Acheson signe les accords de Bonn, qui doivent mettre un terme au statut d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et permettre ainsi le rétablissement progressif de la souveraineté allemande. Cette convention sera effective dès que le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952, le chancelier fédéral Konrad Adenauer appose sa signature au bas de la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d'Allemagne. Les accords de Bonn octroient, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA lorsque le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952, le ministre britannique des Affaires étrangères Anthony Eden signe la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d’Allemagne, qui accorde, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA lorsque le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) entrera en vigueur.
Le 26 mai 1952 à Bonn, le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman signe la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d'Allemagne qui, avec certaines restrictions, accorde la souveraineté nationale à la RFA dès que le traité instituant le Communauté européenne de défense (CED) sera entré en vigueur.
Le 26 mai 1952, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et la République fédérale d'Allemagne (RFA), signent la Convention sur les relations entre les Trois Puissances et la RFA, qui accorde, avec certaines restrictions, la souveraineté à la RFA après l'entrée en vigueur du traité instituant la Communauté européenne de défense (CED).
Dans son intervention du 7 août 1954 devant le Bundestag, Heinrich von Brentano, président du groupe parlementaire du Parti chrétien-démocrate (CDU), présente les résultats de la conférence des Neuf Puissances tenue à Londres qui vont permettre à la République fédérale d'Allemagne d'adhérer à l'Union de l'Europe occidentale (UEO) et à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
Texte amendé de la "Convention sur les Relations entre les Trois Puissances et la République Fédérale d'Allemagne" conformément à l'Annexe I du Protocole sur la Cessation du Régime d'Occupation dans la République Fédérale d'Allemagne, signé à Paris le 23 Octobre 1954.
En 1954, des manifestants pacifistes défilent dans les rues de Munich pour protester contre le réarmement de l'Allemagne tel que décidé par les Accords de Paris signés le 23 octobre 1954.
En 1954, le Parti allemand Bund der Deutschen (Alliance des Allemands), d'obédience communiste s'oppose à la remilitarisation de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et appelle à ne pas ratifier les Accords de Paris.
"Bienvenue à Conrad et à ses hommes". En 1954, le caricaturiste Fritz Behrendt illustre l'adhésion prochaine de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) présentée comme une citadelle imprenable.
En 1954, le Parti communiste français (PCF) et le Parti communiste allemand (KPD) lancent un appel commun au peuple français et allemand pour qu'il ne ratifie pas les Accords de Bonn et de Paris et réaffirment leur engagement dans la lutte pour la paix.
"Bref, la mise en place d'une Allemagne de l'Ouest est supervisée par la défense occidentale et cela suivant le principe du libre choix des peuples". En janvier 1955, le caricaturiste néerlandais Opland décrit le processus de réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
En 1955, face à la menace militaire du bloc soviétique, le mouvement indépendant et républicain ouest-allemand Bund aktiver Demokraten e.V. qui milite pour les valeurs de liberté et de démocratie, appelle à la mise en place d'une armée allemande.
En 1955, le Parti communiste allemand exprime son refus de la politique de blocs en dénonçant à la fois les Accords de Paris et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et milite pour la mise en place d'une structure collective de défense en Europe.
Le 20 avril 1955, dans le cadre de la mise en place des différentes dispositions des accords de Paris, James B. Conant, haut commissaire de la zone d'occupation américaine et ambassadeur des États-Unis en République fédérale d’Allemagne (RFA) de 1953 à 1957, dépose auprès du gouvernement de la RFA, les instruments de ratification relatifs au protocole sur la cessation du régime d’occupation sur le territoire fédéral. Sur la photo, le chancelier fédéral Konrad Adenauer prend la parole au Palais Schaumburg à Bonn pour souligner l'importance de l'événement.
Le 5 mai 1955, le gouvernement allemand fait une proclamation à l'occasion de la fin du régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 5 mai 1955, dans un discours radiodiffusé, le chancelier Konrad Adenauer se réjouit de la fin du régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 5 mai 1955, Sir Frederick Hoyer Millar (à g.), haut-commissaire britannique en République fédérale d'Allemagne (RFA), et le chancelier allemand Konrad Adenauer (au centre) signent à Bonn les accords qui mettent officiellement fin au statut d'occupation de la RFA par les trois puissances occidentales alliées.
Le 5 mai 1955, le bulletin d'information et de presse du gouvernement de Bonn souligne la signification, en termes de souveraineté nationale, de la fin du régime d'occupation de la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le 6 mai 1955, le chancelier Konrad Adenauer signe à Paris l'accession officielle de la République fédérale d'Allemagne (RFA) au Traité de l'Atlantique Nord.
Le 10 mai 1955, au lendemain de l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung relate le déroulement des cérémonies au Palais de Chaillot à Paris.
"Commandant l'Union de l'Atlantique Nord". Le 30 mai 1955, le périodique satirique soviétique Krokodil dénonce l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et fustige le passé militaire nazi des généraux allemands de l'Alliance.
Le 6 juin 1955, le quotidien néerlandais Het Parool détaille les efforts du chancelier allemand Konrad Adenauer pour accélérer le processus de réarmement de la République fédérale d'Allemagne.
Le 12 novembre 1955, Theodor Blank, ministre fédéral de la Défense, prononce à Bonn un discours à l'occasion de la nomination des premiers volontaires pour la Bundeswehr.
Le 12 novembre 1955 à Bonn, Theodor Blank, ministre Ouest-allemand de la Défense, remet leur acte de nomination aux 101 premiers volontaires pour la Bundeswehr.
En juillet 1955, la loi sur le recrutement de militaires volontaires (Freiwilligengesetz) est adoptée par le Bundestag et jette les bases de l'engagement des premiers militaires volontaires en République fédérale d’Allemagne (RFA). La nouvelle armée fédérale allemande, qui sera appelé Bundeswehr à partir de 1956, ainsi que l'armée de l'air, Luftwaffe publient des affiches afin de recruter leurs premiers effectifs.
En 1956, le service de presse et d'information du gouvernement fédéral allemand publie une affiche vantant les mérites de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Depuis le 9 mai 1955, la République fédérale d'Allemagne (RFA) est membre à part entière de l'OTAN.
En mai 1957 à Bonn, Konrad Adenauer, chancelier et ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne (RFA), prononce lors du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) un discours dans lequel il souligne l'importance de l'OTAN face à la menace que représente l'Union soviétique.
Avec la guerre de Corée (1950-1953), la menace communiste apparaît plus présente que jamais. La République fédérale d'Allemagne (RFA), sous l'impulsion de son chancelier Konrad Adenauer, met tout en œuvre pour s'intégrer politiquement et militairement à l'Ouest. D'où la fin du statut d'occupation alliée, l'adhésion en 1954 à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), la création en 1955 d'une nouvelle armée et la signature en 1957 des traités de Rome suite à l'échec du projet de Communauté européenne de défense (CED).
Évoquant le trentième anniversaire des Accords de Londres du 3 octobre 1954, le quotidien français Le Monde du 30 septembre 1984 retrace les événements qui ont conduit au processus de réarmement de l'Allemagne de l'Ouest.
Le 20 janvier 1956 à Andernach, le chancelier allemand Konrad Adenauer et son ministre de la Défense, Theodor Blank, passent en revue les volontaires de la nouvelle Bundeswehr.