Le blocus de Berlin (24 juin 1948 au 12 mai 1949)
Déclaration de Vassili Sokolovski (20 mars 1948)
TexteLe 20 mars 1948, le maréchal soviétique Vassili Sokolovski annonce à Londres la rupture de l'Union soviétique avec les Alliés occidentaux sur la question allemande et confirme son refus de siéger à l'avenir aux réunions du Conseil de contrôle interallié.
"Le bluff rouge" dans Daily Mail (2 avril 1948)
TexteLe 2 avril 1948, le quotidien britannique Daily Mail dénonce la décision de l'Union soviétique de ne plus participer à l'avenir aux réunions du Conseil de contrôle interallié et s'inquiète des risques d’affrontements entre les Alliés occidentaux et Moscou, en cas de verrouillage par les Soviétiques des voies d'accès à Berlin.
Caricature d'Illingworth sur la gravité de la situation internationale à Berlin (5 avril 1948)
Image"Duel à têtes d'épingles". Le 5 avril 1948, face à la détérioration de la situation internationale à Berlin, le caricaturiste britannique Leslie Gilbert Illingworth souligne l'opposition grandissante entre le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est et évoque les risques d'un conflit majeur entre les deux grandes superpuissances que sont les États-Unis et l'Union soviétique. De gauche à droite, le président américain Harry Truman et le leader soviétique Joseph Staline.
Le blocus de Berlin (1948-1949)
CarteCarte indiquant les secteurs de la ville de Berlin bloqués par l'Union soviétique à partir du 24 juin 1948 ainsi que les voies empruntées par le pont aérien établi par les forces occidentales jusqu'au 12 mai 1949.
Misère économique à Berlin (1948)
ImageLe blocus de Berlin provoqué par l'Union soviétique le 24 juin 1948 provoque une pénurie de vivres qui oblige la population berlinoise à cultiver ses propres fruits et légumes.
"Blocus et diplomatie" dans Le Monde (11 juillet 1948)
TexteQuelques jours après le début, le 24 juin 1948, du blocus de Berlin, le quotidien français Le Monde analyse les conséquences éventuelles du blocus sur les pourparlers en cours entre l'Union soviétique, les États-Unis et le Royaume-Uni au sujet de l'occupation quadripartite de la ville.
Lettres de Albert Wehrer à Joseph Bech (1er et 12 juillet 1948)
TexteLes 1er et 12 juillet 1948, Albert Wehrer, chef de la mission luxembourgeoise auprès du Conseil de Contrôle Allié à Berlin adresse plusieurs lettres à Joseph Bech, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, dans lesquelles il décrit la situation de tensions régnant à Berlin après le verrouillage par les Soviétiques des voies d'accès à l'ancienne capitale allemande.
Note des États-Unis à l'Union soviétique (6 juillet 1948)
TexteDeux semaines après le début du blocus de Berlin par l'URSS le 24 juin 1948, les États-Unis adressent au gouvernement soviétique une note dans laquelle ils expriment leur détermination à soutenir la population de Berlin contre les pressions soviétiques.
Note du gouvernement de l'URSS (14 juillet 1948)
TexteLe 14 juillet 1948, dans une lettre adressée aux gouvernements américain et britannique, les autorités soviétiques accusent les Alliés occidentaux d'avoir violé les accords quadripartites sur le contrôle de Berlin.
Aide-mémoire de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni (30 juillet 1948)
TexteLe 30 juillet 1948, dans un aide-mémoire adressé aux autorités soviétiques de Berlin, les représentants américain, anglais et français dénoncent les explications fournies par Moscou au sujet du verrouillage des voies d'accès à Berlin.
Caricature sur le blocus de Berlin (juillet 1948)
Image"Über den Linden". En juillet 1948, le périodique satirique allemand Der Tintenfisch illustre la politique hégémonique de l'Union soviétique à Berlin et le désir non-voilé de Moscou de voir les Alliés occidentaux quitter l'ancienne capitale allemande.
Note verbale des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni adressée à Staline (3 août 1948)
TexteLe 3 août 1948, les gouvernements des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni remettent à Joseph Staline une note dans laquelle ils demandent à l'Union soviétique de mettre fin au blocus militaire de Berlin.
"La querelle pour l’Allemagne" dans Il nuovo Corriere della Sera (1er juillet 1948)
TexteLe 1er juillet 1948, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera montre comment le blocus de Berlin s'inscrit dans la logique de la Guerre froide et s'interroge sur l'avenir de l'Allemagne.
Caricature de Szewczuk sur le difficile règlement de la question du statut de Berlin (1er juillet 1948)
Image"L'épreuve de force." Le 1er juillet 1948, après la mise en place du blocus de Berlin par les Soviétiques, le caricaturiste Mirko Szewczuk illustre "l'épreuve de force" entre l'Union soviétique et les Alliés occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, France) au sujet du statut de la ville.
Caricature de Lang sur la position des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni face au blocus de Berlin (17 juillet 1948)
Image"Notes sur notes - N'ai pas peur - nous allons tellement le nourrir de notes jusqu'à ce qu'il n'ait plus envie de toi..." Le 17 juillet 1948, quelques semaines après le début du blocus de Berlin, le caricaturiste allemand Lang ironise sur la nature de la réponse des Alliés occidentaux face à la menace réelle que fait peser l'Union soviétique sur la ville de Berlin.
Caricature de Shepard sur la position des Alliés occidentaux face au blocus de Berlin (28 juillet 1948)
Image"Les trois intrépides-Soyons tous intrépides". En juillet 1948, le caricaturiste britannique Ernest Howard Shepard souligne la volonté des Alliés occidentaux à faire front uni contre la décision des autorités soviétiques de bloquer l'accès aux zones occidentales de Berlin.
Lettre du délégué permanent de la France au Conseil de sécurité (Paris, 20 septembre 1948)
TexteLe 20 septembre 1948, Alexandre Parodi, délégué permanent de la France au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU), exprime à Trygve Lie, premier secrétaire général de l'ONU, le souhait qu'a la France de voir le Conseil de sécurité intervenir sur la question du blocus de Berlin.
Joseph Staline, Après la victoire
TexteEn octobre 1948, Joseph Staline accorde au quotidien communiste soviétique Pravda une interview dans laquelle il expose sa vision du blocus de Berlin et dénonce la politique agressive du bloc occidental à l'encontre de l'URSS.
Entretien avec le Maréchal Vassili Sokolovski dans Soviet news (5 octobre 1948)
TexteLe 5 octobre 1948, répondant aux questions de journalistes Est-allemands, le maréchal Vassili Sokolovski, commandant en chef de la zone d'occupation soviétique en Allemagne, évoque les causes de la crise de Berlin.
"Après l'échec d'une médiation" dans Le Figaro (27 octobre 1948)
TexteLe 27 octobre 1948, André François-Poncet, ancien ambassadeur de France en Allemagne, dénonce dans le quotidien conservateur français Le Figaro la politique soviétique à l'encontre de Berlin et appelle à la fin du blocus de la ville allemande.
"Des biscuits chauds" dans Der Spiegel (30 avril 1949)
TexteLe 30 avril 1949, le magazine Ouest-allemand Der Spiegel analyse les relations diplomatiques américano-soviétiques au moment du blocus de Berlin, de mai 1948 à juin 1949.
Vincent Auriol, Journal du septennat: extrait sur le blocus de Berlin
TextePremier président de la IVème République française, Vincent Auriol s'inquiète en 1948 des conséquences du blocus de Berlin. Favorable à un accord avec l'Union soviétique pour détendre la situation, il se refuse à cautionner la politique américaine.