Au Royaume-Uni


Connu pour ses réticences à l'égard des unions douanières et, hostile au principe de supranationalité qu'il juge contraire aux fondements démocratiques, le gouvernement britannique n'a pas été préalablement mis au courant des propositions françaises formulées dans la déclaration du 9 mai 1950.

Le Royaume-Uni constitue pourtant le principal producteur européen de charbon et d'acier. Aussi bien mécontent d'avoir été mis devant le fait accompli alors que les États-Unis avaient été tenus informés, le gouvernement anglais s'empresse d'exposer ses griefs à la France.

La Grande-Bretagne, qui craint de voir se détendre ses liens privilégiés avec le Commonwealth, préfère alors opter pour une association simple avec la CECA. Le leader conservateur de l'opposition, Winston Churchill, approuve le plan pour favoriser l'entente franco-allemande, même s’il n'est pas favorable à une participation britannique.



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