Le 18 juillet 1955, à l'occasion de l'ouverture à Genève de la conférence des chefs de gouvernement de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union soviétique, le président américain Dwight D. Eisenhower prononce un discours dans lequel il souligne l'importance d'un rapprochement entre l'Est et l'Ouest.
Le 18 juillet 1955, lors de la conférence à Genève des délégués des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l'URSS, le Premier ministre britannique Anthony Eden soumet des propositions quant à la question de la réunification de l'Allemagne.
Du 18 au 23 juillet 1955, lors de la conférence qui réunit à Genève les délégués des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l'URSS, les représentants soviétiques proposent l'adoption d'un traité sur le rapprochement Est-Ouest pour maintenir la paix sur le continent européen.
Le 23 juillet 1955, le représentant soviétique Nikolaï Boulganine prononce le discours de clôture de la conférence de Genève et se félicite de l'esprit de coopération qui a régné entre les délégations soviétiques et occidentales.
Le 23 juillet 1955, commentant la clôture de la conférence des quatre puissances réunies à Genève, le quotidien allemand Die Welt analyse le nouveau dialogue qui s'est instauré entre l'Est et l'Ouest et relate le déroulement des pourparlers.
"Il y a des problèmes qui ont du mal à rentrer dans un frigo." Au lendemain de la Conférence de Genève, le caricaturiste Behrendt, illustre les efforts des chefs de gouvernements des quatre grandes puissances (États-Unis, Royaume-Uni, France et URSS) à solutionner la question de l'Allemagne.
Le 25 juillet 1955, deux jours après la fin de la conférence de Genève, le président Dwight D. Eisenhower s'adresse au peuple américain et dresse un premier bilan du dialogue Est-Ouest.
Le 25 juillet 1955, François Seydoux, haut-commissaire de la France en Autriche, informe Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, de la satisfaction du gouvernement autrichien suite à l'issue favorable de la Conférence diplomatique de Genève sur les relations Est-Ouest.
Le 25 juillet 1955, commentant la conférence réunie à Genève du 18 au 21 juillet, le quotidien français Le Figaro analyse les marques de détente qui se sont manifestées de la part des États-Unis et de l'Union soviétique.
Le 28 juillet 1955, Maurice Couve de Murville, ambassadeur de France à Washington, informe Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, de la réserve des dirigeants américains au sujet de l'attitude soviétique et des résultats de la Conférence de Genève sur les relations Est-Ouest.
Le 28 octobre 1955, le quotidien italien Corriere della Sera s'interroge sur la réalité de la nouvelle orientation politique des dirigeants de Moscou telle qu'apparue en juillet 1955 au cours de la conférence qui a réuni à Genève les représentants des États-Unis et de l'URSS.
Le 4 août 1955, Jean Le Roy, chargé d'affaires de France à Moscou, informe Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, de l'optimisme avec lequel le président soviétique Nicolas Boulganine a rendu compte au Soviet suprême des résultats de la Conférence de Genève.
"....Alerte de bombardement aérien". Le 20 septembre 1955, le périodique satirique soviétique Krokodil dénonce le sabotage des tenants de la Guerre froide contre "l'Esprit de Genève" et le nouveau climat de dialogue symbolisé par la conférence de Genève qui, du 18 au 21 juillet 1955, a réuni les quatre Grands (États-Unis, Royaume-Uni, France et URSS).
"L'esprit, qui est en train de rendre l'âme" Pour le caricaturiste Fritz Behrendt, « l'esprit de dialogue » qui règne entre les Alliés occidentaux et l'Union soviétique, est bien mal en point quatre mois après la Conférence de Genève en juillet 1955.
Dans ses Mémoires, Nikita Khrouchtchev, ancien Premier secrétaire du Parti communiste d'URSS, commente le sommet de Genève de juillet 1955 qui marque le début du dialogue Est-Ouest.
S'exprimant, le 12 juillet 1957, devant des personnalités réunies au Théâtre de Luxembourg, Paul-Henri Spaak, secrétaire général de l'OTAN, présente l'Alliance atlantique comme une conséquence de la politique étrangère de l'Union soviétique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le 26 octobre 1955, à l'occasion de la réunion à Genève des quatre ministres des Affaires étrangères américain, soviétique, britannique et français, le quotidien néerlandais Het Parool analyse l'état des relations entre l'Union soviétique et les États-Unis.
Le 16 novembre 1955, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel se demande si la direction que prennent les négociations sur l'unification allemande entre les puissances occidentales et l'Union soviétique sont dans l'intérêt du peuple allemand.