Le 23 août 1948, le quotidien belge La Dernière Heure rend compte du congrès à Interlaken de l'Union parlementaire européenne (UPE) qu'anime le comte Richard Coudenhove-Kalergi. S'érigeant en un parlement préliminaire des États-Unis d'Europe, le congrès veut tracer le chemin d'une Assemblée constituante européenne élue par les Parlements nationaux.

En septembre 1948, lors de son deuxième congrès à Interlaken, l'Union parlementaire européenne (UPE) adopte un programme détaillé pour la création des États-Unis d'Europe et pour la mise sur pied d'un Parlement européen, d'un Exécutif fédéral et d'une Cour suprême européenne.

Le 6 septembre 1948, le député socialiste italien Piero Calamandrei décrit dans la revue américaine Common Cause les enjeux du deuxième congrès de l'Union parlementaire européenne (UEP) qui vient de terminer à Interlaken.

Le 7 septembre 1948, le quotidien français Le Monde commente la portée des débats tenus lors du deuxième congrès de l'Union parlementaire européenne (UEP) organisé du 1er au 5 septembre 1948 à Interlaken.

En octobre 1948, le Néerlandais Henri Brugmans, président de l'Union européenne des fédéralistes (UEF) et vice-président du Mouvement européen, rend compte des débats et des enjeux du deuxième congrès de l'Union parlementaire européenne (UEP), organisé du 1er au 5 septembre 1948 à Interlaken.

En juin 1948, Joseph Retinger, secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, invite l'ensemble des mouvements pro-européens et de nombreuses personnalités politiques de l'Europe occidentale à agir rapidement pour donner suite aux résolutions du congrès de l'Europe à La Haye, notamment en ce qui concerne le projet d'Assemblée européenne.

Le 20 juillet 1948, le quotidien belge La Dernière Heure interroge l'ancien président du Conseil des ministres français Paul Ramadier qui a présidé la commission politique du Congrès de l'Europe à La Haye. Deux mois après ce dernier, le socialiste insiste sur la nécessité d'une autorité politique pour mener à bien la restauration de l'Europe et rappelle l'importance du projet d'Assemblée européenne.

Le 21 juillet 1948, Duncan Sandys, président du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne, adresse aux ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres du conseil consultatif du Pacte de Bruxelles une lettre les informant qu’en cas de refus de la part des gouvernements ou des parlements, le Comité prendra la liberté de convoquer lui-même une Assemblée européenne.

Le 21 juillet 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne interroge Ernest Bevin, ministre britannique des Affaires étrangères, sur la position du Royaume-Uni par rapport au projet d'Assemblée européenne.

Le 24 juillet 1948, le député socialiste français Paul Ramadier évoque avec Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, les voies et les moyens politiques à suivre pour créer une Assemblée parlementaire européenne.

Le 3 août 1948, Duncan Sandys et Joseph Retinger, respectivement président et secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, rencontrent à Bruxelles Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, pour évoquer ensemble la stratégie à suivre pour faire progresser le projet d'Assemblée européenne.

Le 13 août 1948, Georges Rebattet, secrétaire général adjoint du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, communique à l'ancien président du Conseil des ministres français Paul Ramadier, qui préside alors la commission institutionnelle du Comité, le mémorandum sur la convocation d'une Assemblée européenne que le Comité adresse le jour-même aux gouvernements des États fondateurs de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE).

Le 18 juillet 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne adopte à Paris une résolution à soumettre au Parlement de chaque État membre de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) en vue d'aboutir à la création rapide d'une Assemblée européenne elle-même chargée de préparer une union ou une fédération de l'Europe.

Le 18 août 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne prend note de la décision du gouvernement français de donner une suite favorable à son projet d’Assemblée européenne.

Le 23 août 1948, le quotidien britannique Daily Telegraph exprime son espoir de voir le gouvernement travailliste de Clement Attlee accepter la proposition française de création d'une Assemblée européenne.

"Allons seller le taureau, Europa saura le monter...". Le 25 août 1948, évoquant la proposition du gouvernement français de créer rapidement une Assemblée européenne, le caricaturiste Mirko Szewczuk illustre les interrogations de certains pays d'Europe occidentale quant aux chances de succès du projet européen.

Le 10 septembre 1948, prenant acte de l'attitude attentiste du gouvernement des Pays-Bas par rapport à l'initiative conjointe des gouvernements belge et français pour la création d'une Assemblée européenne, le Mouvement européen décide d'intensifier sa pression sur les autorités néerlandaises.

Le 26 août 1948, le quotidien anglais The Daily Telegraph relate la réponse de Clement Attlee, Premier ministre britannique, à Winston Churchill, président du United Europe Movement, au sujet de la création d'une assemblée européenne. Attlee estime notamment que le gouvernement britannique ne peut statuer sur la question sans avoir préalablement consulté les responsables des pays membres du Commonwealth.

Le 26 août 1948, René Massigli, ambassadeur de France à Londres, adresse à Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, une lettre dans laquelle il rend compte des échanges entre le travailliste Clement Attlee, Premier ministre britannique, et l'ancien Premier ministre conservateur Winston Churchill sur le projet d'Assemblée européenne.

Le 27 août 1948, le quotidien français Le Monde examine les raisons de l'attitude réservée du Premier ministre britannique Clement Attlee à l'égard du projet d'Assemblée européenne.

Le 28 août 1948, le quotidien français Le Monde explique les motifs des réserves manifestées par le Royaume-Uni à l'encontre de l'unité de l'Europe, notamment en ce qui concerne le projet d'Assemblée européenne.

En août 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne consigne dans une note les efforts qu’il mène depuis trois mois et le congrès de l’Europe à La Haye pour amener les gouvernements à créer une Assemblée européenne.

A l'été 1948, le député français André Noël, membre de l'Union parlementaire européenne (UPE), rédige une note dans laquelle il propose, pour couper court aux préventions britanniques, de créer au sein des parlements belge, britannique, français, luxembourgeois et néerlandais une commission chargée de préparer la mise en place d'une Assemblée européenne.

Le 28 août 1948, Paul Ramadier, ancien président du Conseil des ministres français ayant présidé trois mois plus tôt la commission politique du congrès de l'Europe à La Haye, se félicite dans les colonnes du quotidien toulousain La Nouvelle République de l'action des mouvements pro-européens et de l'accueil réservé par les gouvernements à l'idée d'une Assemblée européenne.

Le 30 août 1948, H. D. Zimans, qui avait couvert le congrès de l'Europe pour le quotidien britannique Daily Telegraph, commente dans ce même journal la proposition française d'Assemblée consultative européenne.

En septembre 1948, Duncan Sandys, président du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne, et Joseph Retinger, secrétaire général du comité, adressent aux fédéralistes européens une circulaire sollicitant leur appui pour la création d'une Assemblée européenne telle que recommandée en mai par la résolution politique du congrès européen de La Haye.

Le 4 septembre 1948, l'hebdomadaire londonien The New Statesman and Nation exprime sa perplexité au sujet de la proposition française de créer une Assemblée européenne regroupant tous les États membres de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) et plaide au contraire pour la mise en place d'une Assemblée comprenant les cinq pays signataires du traité de Bruxelles (Royaume-Uni, Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas auxquels serait également associée l'Allemagne de l'Ouest.

Le 2 septembre 1948 à Londres, lors de la 27ème séance de la commission permanente du Traité de Bruxelles, les représentants des gouvernements des Cinq prennent position à l'égard du mémorandum du Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne sur la création d'une Assemblée européenne.

Le 7 septembre 1948, les autorités britanniques émettent de nombreux doutes à l'encontre du mémorandum élaboré par le Comité international de coordination des mouvements pour l'unité européenne au sujet de la création d'une Assemblée européenne.

Le 18 octobre 1948, le représentant français auprès de la commission permanente du traité de Bruxelles appelle l'ensemble des délégations des Cinq à œuvrer ensemble pour la mise en place d'une Assemblée européenne.

Le 26 novembre 1948, la délégation britannique auprès de la comité d'études pour l'union européenne que préside à Paris Édouard Herriot propose la création d'un Conseil de l'Europe composé d'une assemblée consultative et d'un conseil des ministres.

Le 9 décembre 1948, une délégation du Mouvement européen se rend au Quai d'Orsay, à Paris, pour remettre au comité d'étude pour l'Union européenne créé par les cinq États signataires du traité de Bruxelles un projet d'Assemblée européenne. De g. à dr. : Francis Leenhardt, Étienne de la Vallée Poussin, Duncan Sandys, Robert Bichet, Joseph Retinger, Raoul Dautry et Henri Brugmans.

Le 9 décembre 1948, une délégation du comité exécutif du Mouvement européen fait devant le comité d’étude pour l’union européenne mis en place à Paris par les cinq gouvernements signataires du traité de Bruxelles une déclaration relative à la forme et aux compétences d’une Assemblée consultative européenne.

Le 24 décembre 1948, commentant les enjeux de l'unification de l'Europe, le quotidien luxembourgeois Tageblatt décrit le mémorandum du Mouvement européen sur l'Assemblée consultative européenne et un Conseil européen des ministres.

Le 1er février 1949, dans le cadre des débats sur l'Europe unie, Paul Struye, sénateur belge, s'interroge dans le quotidien La Libre Belgique sur le rôle et les pouvoirs d'une future Assemblée européenne.

Le 6 février 1949, le député conservateur britannique Duncan Sandys, président du Comité exécutif international du Mouvement européen, adresse aux ministres des Affaires étrangères des cinq États du traité de Bruxelles une lettre dans laquelle il salue et commente leur décision d’établir un Conseil de l’Europe composé d’un comité des ministres et d’une Assemblée consultative.

Au printemps 1949, le Mouvement européen dresse un programme d'activité de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe au regard des recommandations avancées par les militants européens depuis le congrès de l'Europe à La Haye en mai 1948.

Le 28 mars 1949, la délégation britannique aux négociations des Cinq sur la mise en place du Conseil de l'Europe remet à ses partenaires une note préparatoire sur le déroulement et sur les objectifs de la phase finale de leurs travaux.

Am 5. Mai 1949 befasst sich die deutsche Tageszeitung Süddeutsche Zeitung mit den diplomatischen Verhandlungen, die die Einführung einer politischen Zusammenarbeit zwischen den demokratischen Ländern Westeuropas und die Gründung des Europarates zum Ziel haben.

En décembre 1949, Raymond Silva, secrétaire général de l'Union européenne des fédéralistes (UEF), fait le point sur la naissance de l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe et évoque les nombreux efforts du Mouvement européen pour mettre en place une Europe unie sur une base fédérale.

Le 1er octobre 1948, compte tenu de l'interprétation divergente par le gouvernement britannique du mémorandum du Comité international des mouvements pour l'unité européenne du 18 août 1948, le gouvernement français tient à préciser ses conceptions quant au rôle et à la composition de l'Assemblée européenne.

Le 15 octobre 1948, Jules Guillaume, ambassadeur de Belgique en France, informe Paul-Henri Spaak, Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, de la position plutôt réticente du gouvernement britannique à l'égard de la proposition franco-belge de créer une Assemblée européenne.

Les 14 et 19 octobre 1948, le quotidien britannique Daily Mail publie un échange de lettres entre le député travailliste Ronald W. G. Mackay, vice-président de l'Union parlementaire européenne (UPE), et l'industriel Edward Beddington Behrens qui témoigne de la vigueur des débats autour des projets d'Europe unie et d'Assemblée européenne.

Le 11 août 1948, le Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne diffuse un communiqué de presse qui rend compte des efforts qu’il a menés au cours des trois derniers mois auprès des gouvernements pour favoriser la création d’une Assemblée européenne.

Dieser Archivbeitrag zeigt die Ursprünge und die ersten Schritte des Europarates im Jahre 1949 nach dem Kongress der Europäischen Bewegungen in Den Haag im Mai 1948.

Au printemps 1949, le Mouvement européen publie le texte des recommandations adoptées à Bruxelles le 28 février 1949 à l'issue de son premier congrès au sujet du projet d'Assemblée consultative européenne.

En mai 1949, pour saluer la signature à Londres du statut du Conseil de l'Europe, le Mouvement européen fait paraître cette brochure qui retrace toutes les initiatives successives qu'il a prises pour concrétiser un des objectifs politiques du congrès de l'Europe à La Haye.