Le 8 mai 1971, le quotidien français Le Monde décrit les commentaires de la Commission européenne à l'encontre du projet de Karl Schiller, ministre allemand de l'Économie et des Finances, de laisser flotter le mark suite aux attaques spéculatives dont il fait l'objet.
Le 9 mai 1971, les ministres des Finances des Six – à g.: l'Allemand Karl Schiller et le Français Valéry Giscard d'Estaing – discutent de différents moyens pour mettre fin à l'instabilité monétaire grandissante en Europe.
Le 10 mai 1971, le quotidien italien Corriere della Sera met en première page la décision allemande de laisser fluctuer sa monnaie nationale et s’inquiète des conséquences d’une aggravation de la crise monétaire internationale.
In einer am 11. Mai 1971 gehaltenen Rede verteidigt Karl Schiller, Bundesminister für Wirtschaft, die Freigabe des Wechselkurses der Deutschen Mark und erklärt die währungspolitischen Maßnahmen der Bundesregierung.
Le 11 mai 1971, commentant la décision prise la veille par le gouvernement allemand de laisser flotter le mark, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français de l'Économie et des Finances et président en exercice du conseil Ecofin, invite les Six à une plus grande concertation de leur coopération monétaire.
Le 17 juin 1971, le quotidien français Le Figaro critique sévèrement la politique monétaire de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et fustige du même coup l'attitude de Karl Schiller, ministre allemand de l'Économie et des Finances.
Am 19. Juni 1971 berichtet die Tageszeitung Süddeutsche Zeitung über die Zurückhaltung der europäischen Staaten gegenüber den Vorschlägen des deutschen Finanzminister Karl Schiller, der eine vereinbarte Wechselkursflexibilität der EWG-Währungen vorschlägt.
Le 27 octobre 1971, le quotidien français Le Figaro décrit les divergences grandissantes entre la France et la République fédérale d'Allemagne (RFA) en matière de politique économique et monétaire.
En novembre 1971, le quotidien italien Corriere della Sera rend compte des tensions grandissantes entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la France quant aux moyens envisagés pour endiguer la crise monétaire européenne.
Le 13 mars 1972, l'hebdomadaire français L'Express analyse la décision de Karl Schiller et de Valéry Giscard d'Estaing, ministres allemand et français des Finances, de donner le coup d'envoi à l'Union économique et monétaire européenne.
Le 22 mars 1972, les ministres des Finances des Six ratifient l'accord limitant la marge de fluctuation des monnaies européennes. De g. à d.: Emilio Colombo, Karl Schiller et Valéry Giscard d'Estaing, ministres italien, allemand et français des Finances.
Le 10 avril 1972, les accords de Bâle décident de faire fonctionner, à partir du 24 avril, le système d'intervention des banques centrales dans le contexte des marges de fluctuation réduites à 2,25 %. Les pièces de monnaie des États membres de la Communauté économique européenne (CEE) représentent symboliquement le serpent monétaire européen.
Lors de sa session du 4 septembre 1972, le Comité permanent des Affaires étrangères de la deuxième chambre du Parlement des Pays-Bas débat des aspects de la politique économique et monétaire et notamment de l’impact de la crise monétaire sur les taux de change des monnaies européennes.
Auf einem Gipfel vom 19. bis 21. Oktober 1972 in Paris bekräftigen die Staats- und Regierungschefs der auf neun Mitglieder erweiterten Gemeinschaft ihre Absicht, noch vor Ablauf des Jahrzehnts die Gesamtheit ihrer Beziehungen in eine Europäische Union umzuwandeln. Sie fassen Beschlüsse vor allem in den Bereichen der Wirtschafts- und Währungsunion, des Europäischen Fonds für währungspolitische Zusammenarbeit und der Regionalpolitik. Von links nach rechts: Pierre Werner (luxemburgischer Staatsminister und Regierungspräsident), Gaston Eyskens (belgischer Premierminister), Jack Lynch (irischer Ministerpräsident), Anker Jorgensen (dänischer Premierminister), Willy Brandt (deutscher Bundeskanzler), Barend W. Biesheuvel (niederländischer Ministerpräsident), Georges Pompidou (französischer Staatspräsident), Edward Heath (britischer Premierminister), Giulio Andreotti (italienischer Ministerpräsident) und Sicco Mansholt (Präsident der Kommission der Europäischen Gemeinschaften).
Die Staats- und Regierungschefs der zukünftigen Neun treffen sich zum ersten Mal zu einem europäischen Gipfeltreffen vom 19. bis 21. Oktober 1972 in Paris. Sie bekräftigen ihre Absicht, vor Ablauf des Jahrzehnts die Gesamtheit ihrer Beziehungen in eine Europäische Union umzuwandeln und fassen Beschlüsse vor allem in den Bereichen der Wirtschafts- und Währungsunion, des Europäischen Fonds für währungspolitische Zusammenarbeit und der Regionalpolitik.
En avril 1974, le journaliste Patrick Bonazza explique dans les colonnes du mensuel 30 jours d'Europe le fonctionnement du serpent monétaire européen et présente les difficultés auxquelles il doit faire face.
Das deutsche Nachrichtenmagazin Der Spiegel untersucht die Beweggründe des deutschen Bundeskanzlers Helmut Schmidt die Währungsschlange in ein breiteres europäisches Währungssystem umzuwandeln.
"Les chutes de la livre". En juin 1972, l'hebdomadaire soviétique Krokodil ironise sur l'importante dépréciation monétaire qui touche la devise britannique.
Le 1er septembre 1972, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français de l'Économie et des Finances, demande à Franco Maria Malfatti, président de la Commission européenne, de réunir au plus vite le groupe de coordination des politiques économique et financière afin d'envisager une politique européenne commune en matière de lutte contre l'inflation.
Le 23 octobre 1972, le caricaturiste Ironimus illustre dans les colonnes du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung la menace inflationniste qui pèse sur les "Neuf Européens".
Le 5 décembre 1972, le Conseil des Communautés européennes adopte une résolution qui définit les actions à mener par les Neuf pour lutter contre l'inflation.
Am 14. Februar 1973 gibt Finanzminister Helmut Schmidt, im deutschen Bundestag eine Erklärung ab über die Politik der Bundesregierung zur Bewältigung der weltweiten Währungskrise.
En février 1973, le caricaturiste français Plantu illustre la décision du président américain Richard Nixon de dévaluer le dollar de 10 % et évoque les possibles conséquences commerciales pour l'Europe.
Le 9 mars 1973, à l'occasion de la réunion à Paris des ministres des Finances des Neuf et des représentants du Groupe des Dix, le président du Conseil des ministres de la Communauté économique européenne (CEE) insiste sur la nécessité de mettre en oeuvre une action concertée pour réorganiser un système monétaire international en crise.
Le 10 mars 1973, le quotidien italien Corriere della Sera critique l'incapacité des Neuf à présenter un front commun face à la crise monétaire internationale.
Le 16 mars 1973, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des dix pays participant aux accords généraux d'emprunt et des pays membres de la Communauté économique européenne publient à Paris un communiqué commun sur les mesures à adopter pour résoudre la crise monétaire internationale.
Le 16 mars 1973, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des Neuf discutent au château de la Muette (siège de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris avec les experts du Fonds monétaire international (FMI) et avec leurs homologues américain, japonais, canadien, suisse et suédois au sujet des possibilités de résoudre la crise monétaire internationale. De g. à d.: Olivier Wormser, gouverneur de la Banque de France, Valéry Giscard d'Estaing, ministre français des Finances, et Pierre-Paul Schweitzer, président du FMI.
Le 19 mai 1973, le Premier ministre luxembourgeois Pierre Werner souligne à Luxembourg l'importance de l'union monétaire européenne comme instrument de lutte contre l'inflation.
"Le naufrage". En septembre 1973, le caricaturiste néerlandais Opland dépeint les tentatives du gouvernement des Pays-Bas pour sauver la monnaie nationale des flots agités par l'inflation.
Am 12. November 1973 hält Pierre Werner, luxemburgischer Staatsminister und Regierungspräsident, vor dem Institut atlantique des affaires internationales in Paris einen Vortrag über die europäische Währungsunion, den Dollar und die internationale Reform.
"Allez hop!" En 1973, malgré les efforts de Helmut Schmidt, ministre des Finances de la République fédérale d'Allemagne et successeur de Karl Schiller, l'inflation ne cesse de miner les économies européennes.
In einem Pressekommuniqué vom 19. Januar 1974 gibt die deutsche Bundesregierung erste Erklärungen über die Ausscherung der französischen Währung aus dem Verbund der Gemeinschaftswährungen.
Le 22 janvier 1974, le quotidien français Le Monde décrit le jeu des parités entre le franc français et le mark allemand au sein du serpent monétaire européen.
Am 23. Januar 1974 erläutert der deutsche Bundesminister für Finanzen, Helmut Schmidt, im Bundestag die Maßnahmen der deutschen Regierung zur Aufrechterhaltung des europäischen Währungsverbundes.
En mai 1974, le mensuel 30 jours d'Europe décrit les mesures anti-inflationnistes envisagées par la Commission européenne pour lutter contre la spirale de l'inflation qui touche de nombreux pays d'Europe.
"Vers le sommet européen - L'inflation conserve toujours le maillot jaune". Le 19 juillet 1975, le caricaturiste hollandais Opland illustre la crise inflationniste qui affecte les pays européens.
«Le prognostic. "Gerald, au moment où nous toucherons le sol, nous serons sauvés..."» Le 19 juillet 1975, le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang ironise sur les effets de la récession économique mondiale.
Le 22 septembre 1976, le caricaturiste allemand Hanel ironise sur les difficultés du serpent monétaire européen qui ne peut plus s'appuyer que sur les pays de la zone mark (République fédérale d'Allemagne, Danemark et les trois pays du Benelux).
La poursuite des débats autour d’un Fonds européen de coopération monétaire (prévu par le rapport Werner) est un point principal de l’ordre du jour de la 61e séance du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la CEE, qui s’est déroulée à Bâle le 10 juillet 1972. Le rapport d’un groupe d’experts présidé par Jacques Mertens de Wilmars constitue la base des discussions.
Le procès-verbal de la 61e séance du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la CEE qui s’est déroulée à Bâle le 10 juillet 1972 fait état des échanges d’experts au sujet de la poursuite des débats autour d’un Fonds européen de coopération monétaire (prévu par le rapport Werner). En cette matière, les principaux échanges ont visé quatre axes: le recours à une unité de compte indispensable au fonctionnement d’un Fonds, l’organisation et les statuts d’un Fonds, la mise en commun des réserves des États membres et une approche plus globale et ambitieuse relative au Fonds.
La finalisation des débats autour d’un Fonds européen de coopération monétaire (prévu par le rapport Werner) est un point principal de l’ordre du jour de la 62e séance du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la CEE, qui s’est déroulée à Bâle le 11 septembre 1972. La mise au point de l’avis du Comité des gouverneurs des banques centrales sur le rapport du groupe d’experts présidé par Jacques Mertens de Wilmars occupe une place de choix sur l’agenda de la réunion.
Le procès-verbal de la 62e séance du Comité des gouverneurs des banques centrales des États membres de la CEE qui s’est déroulée à Bâle le 11 septembre 1972 fait état de la finalisation des débats autour d’un Fonds européen de coopération monétaire (prévu par le rapport Werner) et de la mise au point de l’avis du Comité des Gouverneurs des banques centrales sur le rapport du groupe d’experts présidé par Jacques Mertens de Wilmars, ainsi que de la procédure de transmission de cet avis au Conseil et à la Commission.
Le 8 décembre 1972, l’ambassade de Luxembourg en France informe les autorités de la République française que le gouvernement grand-ducal se déclare prêt à accueillir le futur Fonds européen de coopération monétaire (FECOM) à Luxembourg.
Le 5 avril 1973, à la veille de l'entrée en vigueur du Fonds européen de coopération monétaire (FECOM), le quotidien italien Corriere della Sera en détaille la mission et aborde la question du siège du FECOM.
Le 24 juillet 1973, une décision émanant des représentants des gouvernements des États membres de la Communauté économique européenne fixe l'installation provisoire du Fonds européen de coopération monétaire (FECOM).
Le 7 mars 1975, le secrétariat du Comité des gouverneurs des banques centrales rédige une note à l’intention du président du Comité Erik Hoffmeyer, portant sur les propositions «estimées prématurées» de la Commission des CE pour doter le FECOM d’une structure administrative, ainsi que sur l’intérêt manifesté par la Banque nationale suisse à l’égard du «serpent monétaire».