Le 19 juin 1992 à Bonn, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) font une déclaration commune sur la situation dans l'ancienne Yougoslavie.
En juillet 1995, l'entrée des forces serbes dans l'enclave de Srebrenica, en Bosnie orientale, se solde par le massacre de près de 10.000 civils malgré la présence des casques bleus néerlandais dans la région proclamée « zone de sécurité » par les Nations unies.
Die vergeblichen Vermittlungsversuche der Europäischen Gemeinschaft
Le 1er juillet 1991, la troïka ministérielle européenne - composée de Jacques F. Poos, ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, de Hans van den Broek, ministre néerlandais des Affaires étrangères, et de Gianni de Michelis, ministre italien des Affaires étrangères - rend compte des résultats de sa mission diplomatique en Yougoslavie.
Les 28 et 29 juin 1991, lors du Conseil européen de Luxembourg, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze évoquent la situation militaire et humanitaire dans les Balkans.
Le 30 juin 1991, Jacques Poos, président en exercice du Conseil des Communautés européennes, écrit à Ante Markovic, Premier ministre de la République fédérative socialiste de Yougoslavie, à Slobodan Miloševic, président de la République de Serbie, à Milan Kuçan, président de la République de Slovénie, et à Franjo Tudjman, président de la République de Croatie, pour rappeler les engagements pris par ces derniers lors de la visite de la Troïka européenne dans les Balkans.
Hans-Dietrich Genscher, Außenminister der Bundesrepublik von 1974 bis 1992, beschreibt in seinen Erinnerungen die Anstrengungen der Europäischen Gemeinschaft zur Lösung des Konfliktes in Jugoslawien.
„Jugoslawien: ,Es riecht verbrannt! – Sollten vielleicht mal nachschauen. – Es wird doch wohl nicht brennen! – Wer wird das Wasser bezahlen? – Und was ist mit Überstunden? – Nicht drängeln!‘“ Im Jahr 1991 veranschaulicht der französische Karikaturist Georges Million das Zögern und die vergeblichen Bemühungen der europäischen Diplomatie angesichts des Konflikts auf dem Balkan. Ganz oben auf der Drehleiter hält der deutsche Bundeskanzler Helmut Kohl eine Feuerwehrspritze, während der französische Staatspräsident François Mitterrand mit der Handkurbel in der Hand versucht, den Motor zu starten.
"Le nœud yougoslave"...Tu arrives à démêler...?" En août 1991, le caricaturiste néerlandais Opland illustre l'impuissance de la diplomatie européenne face au conflit qui déchire les Balkans.
Le 12 septembre 1991, l'hebdomadaire français L'Express s'interroge sur les chances de succès des efforts de médiation diplomatique poursuivis par les Douze pour mettre un terme au conflit armé qui oppose en Yougoslavie les Serbes et les Croates.
Le 15 janvier 1992, Vladislav Jovanovic, ministre des Affaires étrangères de Serbie, accorde au quotidien français Le Monde un entretien dans lequel il critique l'attitude des Douze vis-à-vis du conflit en Yougoslavie.
Les principes du plan de paix Carrington-Cutileiro ayant été acceptés par les trois ethnies composant la Bosnie-Herzégovine, le quotidien français Le Monde décrit le 8 avril 1992 comment les efforts des pays membres de la CEE devraient éviter la guerre dans ce nouvel État issu de l'ex-Yougoslavie.
Le 12 mai 1992, le quotidien bruxellois La Libre Belgique critique la politique poursuivie par la Communauté européenne à l'égard du conflit en Yougoslavie.
"Pouvez-vous bien voir ?" En 1992, le caricaturiste Fritz Behrendt dénonce l'attitude attentiste des Européens et des Occidentaux face au génocide perpétré en ex-Yougoslavie.
"Au secours !" Observer sans bouger, telle semble être, pour le caricaturiste Fritz Behrendt, l'attitude en 1992 des Européens face au conflit qui ensanglante la Bosnie.
Le 3 octobre 1992, Lord David Owen, coprésident (pour l'Union européenne) du comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie, rend compte de sa mission devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe en mettant notamment l'accent sur les violations des droits de l'homme.
Le 8 novembre 1993, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères et son homologue allemand Klaus Kinkel soumettent à la Présidence de l'Union européenne leur réflexion pour un règlement pacifique du conflit en ex-Yougoslavie.
Die vergeblichen Vermittlungsversuche der Europäischen Gemeinschaft
C'est le 6 avril 1992 que débute le long siège de la ville de Sarajevo par l'armée serbe qui pilonnera ensuite la ville sous des bombardements intensifs.
En 1993, le caricaturiste allemand Walter Hanel dénonce l'aveuglement des responsables de l'Union européenne sur les exactions commises pendant la guerre en ex-Yougoslavie.
Lors d'une conférence de presse, à Bruxelles, le 3 mars 1993, Manuel Marín, vice-président de la Commission des Communautés européennes, chargé de la politique de la coopération au développement, des relations économiques extérieures avec la Méditerranée, l'Amérique latine, l'Asie et les pays ACP ainsi que de l'aide humanitaire, annonce l'octroi d'une première tranche d'aide d'urgence aux victimes du conflit en ex-Yougoslavie.
Le 29 novembre 1993, au siège de l'Organisation des Nations unies (ONU) à Genève, les ministres des Affaires étrangères des Communautés européennes se réunissent pour y rencontrer les représentants politiques et militaires des parties en conflit en ex-Yougoslavie. En amont de cette réunion, Francis Briquemont, commandant militaire de la Force de protection de l'ONU en ex-Yougoslavie (FORPRONU), Willy Claes, ministre belge des Affaires étrangères et Douglas Hurd, ministre britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, insistent sur la priorité donnée à l'acheminement de l'aide humanitaire aux victimes du conflit.
Fin 1995, Antonio Gambino, chroniqueur de politique étrangère pour le périodique italien Affari esteri qualifie de faillite la politique de l'Occident dans le règlement du conflit en ex-Yougoslavie.
"Bientôt nous allons montrer les dents". En 1992, alors que la guerre sévit depuis une année sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, le caricaturiste Behrendt illustre l'impuissance des Nations unies, qui en dépit des menaces de sanctions économiques et politiques adressées aux belligérants, n'a pas les moyens d'intervenir militairement dans le conflit.
"Salut, nous arrivons!" A la suite de l'offensive serbe du 6 avril 1992 en Bosnie-Herzégovine, le caricaturiste Behrendt dénonce le lent déploiement des forces onusiennes sur le territoire bosniaque.
Le 21 février 1992, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 743 sur la création d'une force de protection des Nations unies (FORPRONU) en Yougoslavie.
Am 6. Februar 1993 berichtet die französische Tageszeitung L'Humanité über die Meinungsverschiedenheiten, die der Jugoslawien-Friedensplan von Cyrus Vance, dem Sondergesandten der Vereinten Nationen, und Lord Owen, dem Vertreter der Europäischen Gemeinschaft, zwischen den Mitgliedstaaten des UN-Sicherheitsrates hervorgerufen hat.
Á la suite d'une nouvelle proposition de partage de la Bosnie en trois États éthniques, divulguée le 20 août 1993 par les médiateurs onusiens Thorvald Stoltenberg et David Owen, le quotidien français Le Monde présente les réactions nuancées des autorités musulmanes bosniaques.
Véhicules de transport de troupes du bataillon britannique de la Force de Protection des Nations unies (FORPRONU) stationné à Stari Vitez en Bosnie-Herzégovine (1er mai 1994).
Le 1er mai 1994, des casques bleus britanniques de la Force de Protection des Nations unies (FORPRONU) se déploient pour surveiller les mouvements de civils au poste de contrôle de Stari Vitez en Bosnie-Herzégovine.
Le 30 novembre 1994, les casques bleus de la Force de Protection des Nations unies (FORPRONU) patrouillent en véhicules blindés dans les rues de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) pendant la visite du Secrétaire général des Nations unies, Boutros Boutros-Ghali.
"Souvenirs de Srebrenica." En 1999, le caricaturiste Behrendt revient sur l'impuissance des casques bleus néerlandais de la FORPRONU à empêcher le massacre des habitants bosniaques de la ville de Srebrenica perpétré en juillet 1995 par l'armée serbe de Bosnie du général Ratko Mladic.
Le 21 novembre 1995, lors d'une conférence de presse dans la base aérienne de Wright-Patterson près de Dayton dans l'Ohio aux États-Unis, les négociateurs américains Richard Holbrooke et Christopher Hill commentent le déroulement des négociations visant à mettre fin à la guerre qui ravage depuis 1992 l'ex-Yougoslavie.
Am 23. November 1995, nach der Unterzeichnung des Friedensabkommens von Dayton, kritisiert die französische Tageszeitung Le Monde die Unfähigkeit der Europäischen Union, einen Beitrag zur Lösung des Balkan-Konflikts zu leisten.
Le 14 décembre 1995, Jacques Chirac, président de la République française, ouvre à Paris la Conférence de paix qui doit sceller le règlement global du conflit en ex-Yougoslavie.
Le 12 août 1996, dans le cadre de l'application des Accords de paix de Dayton, des troupes italiennes intégrées au sein de l'IFOR (Implementation Force) sont stationnées à un poste de contrôle à Sarajevo.
Le 15 octobre 1996, au nom de la commission de défense de l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le Néerlandais Jan Dirk Blaauw présente un rapport sur le rôle de l'Europe en Bosnie-et-Herzégovine et expose les missions de l'Implementation Force (IFOR) dans le cadre de l'application des Accords de paix de Dayton.
Le 23 janvier 1996, lors d’une déclaration devant la Commission européenne pour la démocratie par le droit, Helmut Steinberger, conseiller indépendant de la délégation de Bosnie et Herzégovine sur l'application des accords de Dayton, évalue en tant que membre de la Commission de Venise du Conseil de l'Europe, l'organisation et le fonctionnement du nouvel État bosniaque composé de deux entités territoriales: la Fédération croato-musulmane et la République serbe de Bosnie.
Le 10 décembre 1996, en prévision de la fin du mandat de l'Implementation Force (IFOR) en Bosnie-Herzégovine, le Conseil de l'Atlantique Nord, réuni en session ministérielle, se félicite de l'action de l'IFOR et décide de passer le relais à la Force de stabilisation (SFOR).
"La chasse est ouverte". En 1997, le caricaturiste Fritz Behrendt souligne les efforts déployés par l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) pour faire arrêter Radovan Karadzic (à dr), dirigeant des Serbes de Bosnie, inculpé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et Ratko Mladic (à g), commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie, inculpé de génocide, de complicité dans le génocide, crimes contre l'humanité et violations des lois et coutumes de la guerre.