Le 19 février 1987, Jacques Santer, président du gouvernement luxembourgeois et ministre des Finances, inaugure à l'Université Harvard la conférence "Harvard National Model United Nations" au cours de laquelle il s'exprime sur les relations Est-Ouest dans la perspective européenne.
Le 8 octobre 1989, interviewé lors de l'émission radiodiffusée du "Grand Jury RTL-Le Monde", Roland Dumas, ministre français des Affaires étrangères, commente l'ouverture des pays d'Europe centrale à l'Occident et s'exprime au sujet de la réunification de l'Allemagne.
Le 25 octobre 1989, François Mitterrand, président de la République française, tient devant le Parlement européen un discours dans lequel il livre ses premières impressions sur les bouleversements politiques en Europe de l'Est.
Am 20. November 1989 kommentiert die britische Tageszeitung The Guardian den schrittweisen Zerfall der kommunistischen Regime in Osteuropa und beleuchtet die geopolitischen Auswirkungen des Endes des Kalten Krieges.
Am 22. November 1989 beschreibt die britische Tageszeitung The Guardian die Anstrengungen der mittel- und osteuropäischen Länder (MOEL), um sich von dem sowjetischen Gesellschaftsmodell hin zur Marktwirtschaft zu entwickeln.
À la fin des années quatre-vingts, le caricaturiste allemand Hanel illustre le dégel de la situation internationale et l'effritement des régimes communistes en Europe centrale et orientale.
In seiner Ausgabe vom 1. Januar 1990 blickt das deutsche Nachrichtenmagazin Der Spiegel auf die revolutionären Ereignisse in den osteuropäischen Ländern im Laufe des vergangenen Jahres zurück.
Le 31 janvier 1990, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe commente l'évolution politique en Europe centrale et orientale et recommande au Comité des ministres de favoriser un rapprochement avec les pays européens revenus à la démocratie.
Das deutsche Nachrichtenmagazin Der Spiegel beschreibt das Mißtrauen der Bevölkerung in den Ostblockstaaten nach dem Zusammensturz des Kommunismus und dem Übergang der Parteien zur Sozialdemokratie.
En mars 1990, la revue portugaise Cadernos de Economia examine les causes et les conséquences de la transition difficile des pays d'Europe de l'Est vers l'économie de marché.
Le 8 novembre 1990, un an après la chute du mur de Berlin, le quotidien français Le Monde s'interroge sur l'avenir du Conseil d'assistance économique mutuelle (CAEM ou COMECON).
Le 1er juillet 1991 à Prague, les sept pays membres du pacte de Varsovie (URSS, Bulgarie, Roumanie, République démocratique allemande, Hongrie, Pologne et Tchécoslovaquie) décident de dissoudre le Comité consultatif politique du pacte de Varsovie.
Le 9 novembre 1991, la Communauté européenne et les États-Unis publient une déclaration conjointe qui appelle au respect des droits de l'homme et de la démocratie dans les pays d'Europe centrale et orientale (PECO).
Le 25 septembre 1995, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe recommande au Comité des ministres d'adopter une politique pro-active vis-à-vis des réfugiés et des demandeurs d'asile en provenance des pays d'Europe centrale et orientale.
"Silence glaciale..." En 1980, face aux nombreuses grèves ouvrières qui touchent la Pologne, le caricaturiste suisse Geisen illustre la menace d'une intervention militaire de Moscou pour rétablir l'ordre.
Lech Walesa, président dès 1981 de Solidarnosc, le syndicat des travailleurs et des ouvriers polonais opposé au régime communiste du général Wojciech Jaruzelski.
"Évitez à tout prix de regarder!" Le caricaturiste Behrendt illustre la crainte des autorités soviétiques de voir la dynamique contestataire, déclenchée en Pologne par Lech Walesa et le mouvement social Solidarnosc, se propager à travers tout le bloc de l'Est.
Né le 17 octobre 1946 à Varsovie, Adam Michnik, l'un des principaux responsables de l'opposition au pouvoir totalitaire du Parti ouvrier unifié polonais (POUP) et cofondateur avec Jacek Kuron du Comité de défense des ouvriers (KOR) en 1976, participe aux discussions de la table ronde en 1989 avant d'être élu député à la Diète polonaise la même année.
"Besoin d'aide ?" En 1985, le caricaturiste allemand Behrendt illustre l'importance du syndicat Solidarnosc de Lech Walesa pour soutenir la société polonaise face aux échecs du marxisme et du régime communiste du général Wojciech Jaruzelski.
En octobre 1986, l'ambassade britannique à Varsovie analyse l'impact de Solidarnosc, le syndicat des travailleurs et des ouvriers polonais, sur la société et sur les institutions en Pologne.
En 1986, les militants de Solidarnosc, le syndicat des travailleurs et des ouvriers polonais, manifestent en faveur de la libération des prisonniers politiques et organisent des grèves qui paralysent le pays et défient le régime communiste du général Wojciech Jaruzelski.
"Test de vue". En 1988, le caricaturiste allemand Lang illustre la politique de défiance de Lech Walesa et du syndicat des travailleurs et des ouvriers polonais Solidarnosc à l'égard du régime communiste polonais incarné par le général Wojciech Jaruzelski.
En campagne pour les premières élections semi-démocratiques en Pologne depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Bronislaw Geremek, éminent conseiller spécial de Lech Walesa lors de la table ronde, se présente en juin 1989 sur la liste du mouvement social Solidarnosc.
Le 2 février 1990, le quotidien belge La Libre Belgique revient sur les promesses d'aides accordées par la Communauté économique européenne (CEE) à la Pologne à l'issue de la première visite officielle en Belgique du Premier ministre polonais, Tadeusz Mazowiecki.
Anlässlich des beginnenden Wahlkampfes zur Ablösung des Generals Jaruzelski in Polen kommentiert die französische kommunistische Tageszeitung L’Humanité am 26. Juni 1990 die wachsenden Unstimmigkeiten zwischen Lech Walesa, dem ersten Sekretär von Solidarnosc, und seinen ehemaligen Weggefährten.
Le 10 décembre 1990, le quotidien français Le Figaro analyse la victoire de Lech Walesa, fondateur du syndicat des travailleurs et des ouvriers polonais Solidarnosc, lors des premières élections présidentielles de la Pologne postcommuniste.
Le 26 avril 1990, face aux bouleversements géopolitiques en Europe centrale et orientale, Krzysztof Skubiszewski, ministre polonais des Affaires étrangères, expose à Varsovie les grandes lignes de la politique extérieure de son pays.
Le 13 août 1986, les troupes militaires défilent devant la tribune d'honneur à l'occasion du 25e anniversaire de la construction du mur de Berlin. Sur la photo, on reconnaît notamment les hauts dirigeants Est-allemands: Hermann Axen, Günter Schabowski, Heinz Keßler, Egon Krenz, Willi Stoph, Erich Honecker et Margot Honecker.
"Happy Birthday". En août 1986, le caricaturiste allemand Horst Haitzinger ironise sur les vingt-cinq ans d'existence du mur de Berlin et dénonce les crimes du régime communiste est-allemand dirigé par Erich Honecker.
Am 13. Oktober 1987 erläutert Erich Honecker, Vorsitzender des Staatsrats der Deutschen Demokratischen Republik (DDR) in einem Interview mit der Brüsseler Tageszeitung La Libre Belgique die Rolle seines Landes auf internationaler Ebene und die Haltung seiner Regierung zu den Forderungen nach demokratischen Reformen.
"La tentation: Gouvernante Honecker: Ne regardez pas - ceci est un magasin pornographique..." En 1988, face aux réformes entreprises par le président Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique (URSS, "UDSSR" en allemand), le caricaturiste allemand Ernst Maria Lang illustre le refus des dirigeants est-allemands de transformer le régime de la République démocratique allemande (RDA).
«RDA». Le 10 juillet 1989, le caricaturiste néerlandais d'origine berlinoise Fritz Behrendt ironise sur la réaction d'Erich Honecker, secrétaire général du Parti socialiste unifié (SED) de la République démocratique allemande (RDA), face à la multiplication des mouvements de contestation qui secouent de nombreux pays d'Europe centrale et orientale. Behrendt insiste notamment sur le refus de changement et de réformes démocratiques des autorités est-allemandes. Au centre du dessin, Erich Honecker, assis dans son blockhaus entouré de barbelés symbolisant la RDA, se bouche les oreilles pour ne pas entendre les revendications de liberté et de démocratie.
Le 15 août 1989, Henri de Bresson analyse dans le quotidien français Le Monde la situation économique de la République démocratique allemande (RDA) en insistant sur le refus de changement et de réformes démocratiques des autorités est-allemandes.
"Bloquer la porte !" En 1989, le caricaturiste allemand Fritz Behrendt représente les dirigeants communistes de la République démocratique allemande (RDA) tentant de s'opposer comme ils le peuvent aux mesures de démocratisation du pays sur le modèle de la "pérestroïka" soviétique.
Am 13. Dezember 1989, in einem Interview mit dem DDR-Fernsehen, erläutert der Bundespräsident Richard von Weizsäcker, die Frage der Deutschen Wiedervereinigung und befürwortet demokratische Veränderungen in der Deutschen Demokratischen Republik.
En 1989, le caricaturiste allemand Hanel illustre la dissolution progressive du régime communiste d'Erich Honecker en République démocratique allemande (RDA).
Le 27 juin 1989, Aloïs Mock, ministre autrichien des Affaires étrangères (à g.), et son homologue hongrois Gyula Horn ouvrent ensemble le rideau de fer qui sépare l'Autriche et la Hongrie.
Am 23. Oktober 1989 erklärt der ungarische Präsident Matyas Szürös das Ende der Volksrepublik Ungarn und proklamiert Ungarn zur Republik, das heißt zu einem demokratischen Rechtsstaat.
Le 25 octobre 1989, le quotidien français Le Monde décrit la joie des Hongrois suite à la proclamation, deux jours plus tôt, de la nouvelle République et rappelle l'écrasement par les chars soviétiques du soulèvement de Budapest pendant l'hiver 1956.
"Après 45 ans: enfin libre!" Libération du nazisme, occupation soviétique, indépendance nationale. En 1990, le caricaturiste allemand Behrendt retrace l'évolution politique de la Hongrie des quarante-cinq dernières années.
Le 16 janvier 1990, dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir, Laszlo Kovacs, secrétaire d’État hongrois aux Affaires étrangères, parle de l’émergence d’une nouvelle réalité politique en Europe de l’Est et de l’avenir de la minorité hongroise de Roumanie.
Né le 8 avril 1932 et décédé le 12 décembre 1993 à Budapest, József Antall, opposant au régime communiste hongrois depuis l'insurrection de 1956, préside le Forum démocratique hongrois de 1989 à 1993. Le 23 mai 1990, Antall devient le premier chef de gouvernement de Hongrie élu démocratiquement depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
En septembre 1990, le gouvernement hongrois publie un document relatif à la situation économique du pays et esquisse un programme de réformes visant à l'introduction progressive d'une économie de marché.
Le 11 novembre 1989, le "Forum civique", association unie des mouvements d'opposition et d'initiative démocratique tchécoslovaque, tient au Théâtre Laterna Magica de Prague une conférence de presse politique. De g. à dr. : Rita Klimova, Alexandre Dubcek, Václav Havel et Jiri Hajek.
Le 24 novembre 1989, au lendemain de la démission collective de la direction du Parti communiste tchécoslovaque, le quotidien français Le Figaro s'interroge sur l'éventuel retour sur la scène politique nationale d'Alexander Dubcek, ancien leader en 1968 du "printemps de Prague".
Le 14 décembre 1989, Alexander Dubcek, premier secrétaire du parti communiste tchécoslovaque lors du "printemps de Prague" de 1968, accorde à l'hebdomadaire Les Nouvelles de Moscou un entretien téléphonique dans lequel il évoque l'avenir politique de la Tchécoslovaquie.
Le 25 novembre 1989, le quotidien français Le Monde dresse le portrait d'Alexander Dubcek et commente la réhabilitation politique de l'ancien leader du "printemps de Prague" de 1968.
Le 25 novembre 1989, L'Humanité, organe central du Parti communiste français (PCF), fait sa Une sur la démission collective de la direction du Parti communiste tchécoslovaque.
Le 25 novembre 1989, plus de 500.000 personnes assistent au meeting organisé par le Forum civique sur la plaine de Letna (Prague) en présence des leaders politiques Alexander Dubcek et Václav Havel pour célèbrer la liberté retrouvée en Tchécoslovaquie.
Le 17 décembre 1989, Aloïs Mock (à g.), ministre autrichien des Affaires étrangères, et son homologue tchécoslovaque Jiri Dienstbier ouvrent ensemble le rideau de fer qui sépare l'Autriche et la Tchécoslovaquie.
Le 29 décembre 1989, Václav Havel, opposant au régime communiste de Gustáv Husák, est élu président intérimaire de la Tchécoslovaquie en attendant les élections parlementaires.
Le 1er janvier 1990, Václav Havel, président intérimaire de la République tchécoslovaque, prononce à Prague un discours sur les enjeux du processus de démocratisation du pays.
Le 25 janvier 1990, à l'occasion de son premier voyage officiel en Pologne, Václav Havel, président intérimaire de la République tchécoslovaque, prononce à la tribune du Parlement polonais un discours dans lequel il souligne les efforts des deux pays pour accéder à la démocratie et s'interroge sur l'avenir politique de l'Europe centrale.
Le 24 novembre 1989, quelques semaines avant le soulèvement populaire dans le pays, Nicolae Ceausescu est réélu à l'unanimité au poste de secrétaire général à l'issue du quatorzième congrès du Parti communiste roumain (PCR).
Le 22 décembre 1989, le quotidien français Le Monde expose l'inefficacité de l'état d'urgence, décrété la veille par le président Nicolae Ceausescu, pour contenir l'expansion du mouvement révolutionnaire en Roumanie.
Le 24 décembre 1989, des chars de l'armée roumaine participent dans les rues de Bucarest à l'insurrection populaire contre le régime dictatorial de Nicolae Ceausescu.
Le 24 décembre 1989, Alain Peyrefitte, ancien ministre français, analyse dans le quotidien français Le Figaro les causes et les conséquences de l'insurrection populaire et du renversement du régime dictatorial de Nicolae Ceausescu en Roumanie.
En 1989, le caricaturiste allemand Fritz Behrendt illustre la chute du régime communiste et dictatorial de Nicolae Ceausescu en Roumanie dans la foulée de la disparition du marxisme et du stalinisme en Union soviétique et dans l'ensemble du bloc de l'Est.
Todor Khristov Jivkov, né le 7 septembre 1911 à Prawec et décédé le 5 août 1998 à Sofia, devient chef du parti communiste bulgare en 1954 avant d'occuper le poste de chef d'État bulgare du 7 mai 1971 au 10 novembre 1989. Sous sa direction, la Bulgarie sera un pays satellite parfaitement aligné sur le grand frère soviétique.
Le 25 décembre 1987, le quotidien français Le Monde s'interroge sur l'enthousiasme des dirigeants communistes bulgares à appliquer les préceptes de la perestroïka au secteur économique tout en refusant catégoriquement d'étendre les réformes au domaine politique.
Le 18 janvier 1989, lors d'un entretien accordé au journal français Le Monde, et à la veille du voyage du président François Mitterrand à Sofia, Todor Jivkov, secrétaire général du Parti communiste et chef de l'État bulgare, prend nettement position contre l'adoption du multipartisme dans son pays.
Démis de ses fonctions à la tête du parti communiste et de l'État bulgare le 10 novembre 1989, Todor Khristov Jivkov, l'homme fort qui régnait sur la Bulgarie pendant plus de 35 ans, s'oppose en vain à la nomination de son successeur Petre Mladenov lors d'une de ses dernières apparitions en public.
Commentant l'abolition du rôle dirigeant du Parti communiste dans la société et l'État par le Parlement bulgare, le quotidien belge Le Soir s'interroge le 16 janvier 1990 sur le maintien du caractère socialiste de l'État bulgare dans la constitution et sur ses éventuelles conséquences pour l'avenir du pays.