Le 15 octobre 1985, à Strasbourg, suite à sa nomination à la présidence de la conférence permanente des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe, Antonio Siurana i Zaragoza fait un discours dans lequel il démontre l’intérêt et l’engagement des personnalités politiques locales espagnoles dans le cadre de la politique régionale européenne.
Le 15 octobre 1985, à Strasbourg, à l’occasion de la signature de la Charte européenne de l'autonomie locale, Félix Pons Irazazábal, ministre espagnol de l'Administration territoriale, souligne l’importance de cet événement dans l’intégration européenne et pour la démocratie.
Allocution du directeur de la Banque d’Écosse, John Shaw, lors de la Conférence portant sur une Europe des Régions, qui s’est tenue à Barcelone le 15 novembre 1990.
Le 31 mai 1994, à Strasbourg, à l'occasion de la première session du Congrès des Pouvoirs Locaux et Régionaux d'Europe (CPLRE) qui s'est déroulée du 31 mai au 3 juin, Pasqual Maragall i Mira, Président du Conseil des Communes et Régions d'Europe, rappelle notamment la nécessité de créer une citoyenneté européenne au niveau communal et régional.
Le 31 mai 1994, à Strasbourg, Jordi Pujol, président de l'Assemblée des Régions d'Europe (ARE), livre à l’assemblée du Conseil de l’Europe son sentiment concernant le rôle que jouent les communes et régions dans la structuration et le développement de l’identité européenne chez les citoyens.
Le 31 mai 1994, à Strasbourg, Jordi Pujol, président de l'Assemblée des Régions d'Europe (ARE), annonce, à la suite de la création de la chambre des régions et de la chambre des pouvoirs locaux en janvier, la mise en place d’un Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe (CPLRE) dont le premier président sera Alexander Tchnernoff.
Jordi Pujol (à g.), président du gouvernement de Catalogne, rencontre Jacques Santer, président de la Commission européenne à Bruxelles, le 11 mars 1999.
Le 6 mars 2001, Jordi Pujol (à dr.), président du gouvernement de Catalogne, rencontre Viviane Reding, membre de la Commission européenne responsable de l'éducation et de la culture depuis le 16 septembre 1999.
Poignée de main entre Jordi Pujol (à g.), président du gouvernement de Catalogne (1980-2003) et Romano Prodi, président de la Commission européenne depuis 1999.
Actes du troisième forum de réflexion permanente «Europa Futura» organisé en octobre 2003 par la fondation Pi i Sunyer sur les Études régionales et locales intitulé «Délimitation des compétences entre l’Union européenne et les États membres, notamment au niveau régional». Des experts reconnus pour leur connaissance des institutions européennes et des réformes y donnaient leurs points de vue dans le but d’analyser la nouvelle répartition des pouvoirs et des responsibilités en Europe suite à la Déclaration de Laeken du 15 décembre 2001.
Le 26 mai 2004, Giovanni Di Stasi, président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe, remet la médaille «Pro Merito» à Llibert Cuatrecasas, ancien président du Congrès de 2000 à 2002.
Dans cette interview, Carlos María Bru Purón, président du Conseil Fédéral Espagnol du Mouvement Européen de 1986 à 1996 et depuis 2004, compare la politique régionale de l'Espagne avec d'autres régions européennes du point de vue des principes d'autonomie, de participation, de solidarité et de « multilevel governance » destinés à encourager la participation citoyenne dans la politique européenne.
Dans cette interview, Jordi Pujol, Président de la Catalogne de 1980 à 2003, parle du concept de «États-Unis d'Europe», du modèle social européen et des principes d'un soft power européen. Il souligne également la vocation européenne permanente de la Catalogne et ses contributions à la gouvernabilité générale de l'Espagne. Enfin, il revient sur les résultats de la tension créative résultant de la relation centre-périphérie en Europe.
Dans cette interview, Jordi Pujol, Président de la Catalogne de 1980 à 2003 et de l'Association des Régions européennes de 1992 à 1996, explique le rôle du Patronat Catalá Pro Europa et du parti nationaliste catalan Convergència i Unió, dont Jordi Pujol est l'un des fondateurs, dans le cadre des mouvements nationalistes européens. Il exprime son avis sur les «quatre moteurs de l'Europe» établissant un contexte favorable au développement des contributions particulières des identités et des initiatives régionales. Jordi Pujol explique également les motivations pour défendre une structuration de la politique européenne au niveau régional, national et européen. Enfin, il se plaint de la perte progressive de pouvoirs du Comité des Régions et, de manière générale, de la perte de l'«esprit européen» au niveau des leaders européens, un esprit qui s'était manifesté dans le passé par exemple à travers la consolidation d'un partenariat franco-allemand.
Dans cette interview, José María Gil-Robles, Président du Parlement européen de 1997 à 1999, s'exprime sur l'opposition entre l'idée d'une « Europe des régions » et le concept d'une Europe articulée autour des États. Il explique aussi comment les Communautés autonomes en Espagne ont contribué à rapprocher les citoyens avec l'Union européenne. Finalement, il souligne également l'importance du principe de subsidiarité et la complémentarité des différents niveaux identitaires.
Le FEDER est un des quatre Fonds structurels de l'Union européenne créés pour réduire les écarts en matière de prospérité et de niveaux de vie et aider les régions d'Europe qui sont confrontées à des difficultés. Sur la photo, la construction du barrage de Pliego en Andalousie (Espagne).
Depuis 1994, le Fonds de cohésion contribue financièrement à la réalisation de grands projets relatifs à l'environnement et aux réseaux transeuropéens de transport. Sur la photo, l'exemple de cofinancement par le Fonds de cohésion d'un échangeur d'essieux d'un train AVE Alta Velocidad Española (à grande vitesse), permettant de résoudre le problème de différence d'écartement des rails sur le réseau ferré espagnol.
Dans la région de l'Ebre en Espagne, un projet environnemental cofinancé via le Fonds de cohésion communautaire visant à lutter contre l'érosion et à établir un plan de reboisement. Depuis 1994, le Fonds de cohésion contribue financièrement à la réalisation de grands projets relatifs à l'environnement et aux réseaux transeuropéens de transport.