Le 13 mars 1956, Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères, prononce devant l'Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) un discours dans lequel, rappelant l'importance d'un Marché commun basé sur une union douanière entre les Six, il fait le point sur l'état d'avancement des travaux du Comité intergouvernemental qu'il préside dans le cadre de la relance européenne.
Le 26 septembre 1956, la délégation néerlandaise auprès de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom élabore une note sur la mise en œuvre d'une politique commerciale commune à l'égard des pays tiers et sur les missions de la future Commission européenne.
Le 26 septembre 1956, lors des travaux de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom, la délégation italienne adresse au comité des chefs de délégation une note dans laquelle elle réaffirme les principes indispensables pour permettre un fonctionnement équitable du Marché commun.
Le 27 octobre 1956, le journal économique allemand Der Volkswirt met en garde ses lecteurs contre les risques commerciaux d'une union douanière européenne.
Le 26 novembre 1956, la délégation allemande auprès de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom présente un mémorandum sur la procédure de fixation du tarif extérieur commun (TEC) de la future Communauté économique européenne (CEE).
Le 5 décembre 1956, le ministère français des Affaires étrangères rend compte de l'état d'avancement des négociations de Val Duchesse sur le Marché commun et évoque les possibles difficultés liées à l'application du futur traité instituant une Communauté économique européenne (CEE).
Le 17 décembre 1956, les experts réunis au sein de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom analysent l'opportunité d'inclure dans le futur traité les principes ou, à tout le moins, l'orientation de la politique commerciale et tarifaire commune des pays membres du futur Marché commun à l'égard des pays tiers.
Le 1er janvier 1957, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera décrit les efforts des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) pour mettre en place un Marché commun et créer une union douanière européenne.
En 1957, le comité d'action du Mouvement européen publie une brochure dans laquelle il analyse les enjeux économiques que pose la mise en place d'un Marché commun en Europe.
Le 3 octobre 1956, la délégation française à la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom rédige une note relative à la situation de l'agriculture dans le Marché commun.
Le 13 octobre 1956, un projet de procès-verbal des réunions du groupe du Marché commun tenues les 2, 3 et 9 octobre 1956 à Bruxelles détaille l'état des travaux des délégations des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) concernant la place de l'agriculture dans la future Communauté économique européenne (CEE).
Le 11 décembre 1956, la délégation luxembourgeoise auprès de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom rédige une note sur l'application d'une clause de sauvegarde pour l'agriculture luxembourgeoise dans le cadre du futur Marché commun.
Le 28 décembre 1956, une note interne du ministère luxembourgeois de l'Agriculture rappelle la situation particulière de l'agriculture nationale face aux enjeux économiques du Marché commun.
Le 28 janvier 1957, à l'occasion de la conférence à Val Duchesse des ministres des Affaires étrangères des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), le quotidien La Libre Belgique rend compte des difficiles négociations sur l'agriculture en donnant notamment la parole à Paul-Henri Spaak, ministre belge des Affaires étrangères et président de la Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom.
Le 28 janvier 1957, le quotidien belge Le Soir relate les difficiles négociations des ministres des Affaires étrangères des six pays membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) à Val Duchesse sur l'agriculture et expose les grandes lignes d'un compromis possible.
Le 24 janvier 1957, les chefs de délégation des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui participent à Bruxelles aux travaux de la conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l'Euratom passent en revue les questions laissées en suspens au sujet de la situation de l'agriculture dans la future Communauté économique européenne (CEE).
En mars 1957, le député Maurice Van Hemelrijck décrit dans les colonnes de La Revue politique, organe du Parti social-chrétien (PSC) de Belgique, les principes et les modalités de la future politique agricole commune (PAC) tels que fixés dans le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE).
Réactions des milieux agricoles face au Marché commun
Le 4 décembre 1956, l'Union des agriculteurs allemands adopte une résolution qui réaffirme l'importance d'une réforme agraire en vue de préparer le monde rural allemand aux enjeux du futur Marché commun.
Le 22 décembre 1956, le Deutsche Bauern-Korrespondenz, mensuel de l'Union des agriculteurs allemands, se penche sur l'impact du Marché commun et de l'union douanière sur le monde agricole.
Le 15 janvier 1957, Ernest Lemaire-Audoire, président du syndicat des mandataires à la vente en gros des viandes et président de la commission d'étude des questions agricoles du Conseil national du patronat français (CNPF), présente à Paris un rapport dans lequel il insiste notamment sur la nécessité d'inclure, sous certains conditions, les produits agricoles dans la future Communauté économique européenne (CEE).
Le 18 janvier 1957, les experts des organisations professionnelles agricoles des six États membres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) adoptent une résolution sur l'élaboration d'une politique agricole commune (PAC) dans le cadre de la future Communauté économique européenne (CEE).
Le 15 janvier 1957, à l'occasion des débats européens à l'Assemblée nationale française, Henri Dorgères d'Halluin, député d'Ille-et-Vilaine apparenté au Groupe paysan, s'inquiète du sort réservé à l'agriculture française dans le futur Marché commun.
Le 25 janvier 1957, dans le cadre de l'élaboration à Val Duchesse des traités établissant la Communauté économique européenne (CEE) et l'Euratom, le quotidien italien Il nuovo Corriere della Sera réfléchit sur l'avenir de l'agriculture au sein du Marché commun.
Réactions des milieux agricoles face au Marché commun
Le 26 mars 1957, au lendemain de la signature, à Rome, des traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA ou Euratom), le quotidien Luxemburger Wort publie un article d'Émile Colling, ministre luxembourgeois de l'Agriculture, qui décrit les possibles effets du Marché commun sur le monde agricole.
Le 12 avril 1957, la Commission centrale de l'agriculture allemande prend position sur la Communauté économique européenne (CEE) et s'inquiète des effets éventuels du Marché commun sur le monde rural allemand.
Le 20 juin 1957, la Chambre d’agriculture des Pays-Bas prend position sur la Communauté économique européenne (CEE) et analyse les possibles effets du Marché commun sur le monde rural néerlandais.