L'élargissement


Par deux fois, la demande d'adhésion de la Grande-Bretagne à la CEE s'est heurtée au veto catégorique du président de la République française Charles de Gaulle. Mais suite à l'échec du référendum national du 27 avril 1969 sur la régionalisation et sur la réforme du Sénat, de Gaulle démissionne. Georges Pompidou, ancien Premier ministre du général, lui succède le 15 juin 1969.


Le nouveau président français adopte une position plus pragmatique à l'égard de la Grande-Bretagne car il comprend que la France ne peut pas éternellement s'opposer à ses partenaires sur ce point. Il préfère donc céder sur la question de l'élargissement pour mieux résister aux questions institutionnelles, d'autant plus qu'il a de bonnes raisons de croire que la Grande-Bretagne sera à ses côtés pour faire barrage à toute dérive supranationale. L'Irlande, le Danemark et la Norvège, très liés d'un point de vue commercial avec la Grande-Bretagne, vont rejoindre celle-ci dans le processus d'adhésion.

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