Le 28 septembre 1940, le gauleiter Gustav Simon, chef régional du régime nazi à Luxembourg, prononce un discours sur la conception nazie de l'Europe unie.
"N'attends pas plus longtemps, si tu veux faire partie de la famille..." Le 20 décembre 1941, Je suis partout, hebdomadaire le plus important de la presse collaborationniste en France, publie un dessin dénonçant ceux (juifs, gaullistes et francs-maçons) qui, selon lui, empêchent la France de rejoindre la nouvelle Europe. Au premier plan: l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste entourent la nouvelle Europe, rejointes en arrière-plan par d'autres pays aux régimes totalitaires.
En avril 1942, le Parti national-socialiste allemand (NSDAP) expose sa vision de l'Europe réorganisée et défend l'idée d'un espace économique européen dirigé par l'Allemagne nazie.
En 1943, Walther Funk, ministre de l'Économie du Reich et chef de la Reichsbank, expose ses idées sur la réalisation d'un espace économique européen dirigé par l'Allemagne nazie.
En 1943, Horst Jecht, professeur d'économie à l'École des hautes études commerciales de Berlin, présente l'Allemagne hitlérienne comme le champion de l'unification européenne et exalte les valeurs d'une civilisation occidentale menacée par le bolchevisme et par l'impérialisme anglo-saxon.
En 1943, Heinrich Hunke, conseiller économique du Parti national-socialiste allemand (NSDAP), s'interroge sur le concept d'Europe et milite en faveur d'un espace économique européen dirigé par l'Allemagne nazie.
Affiche italienne qui appelle à la création d'une "Europe Nouvelle" basée sur la force des travailleurs et non pas au service du capitalisme et du judaïsme.