Le 28 juin 1988, le Conseil européen de Hanovre décide de confier à un comité d'experts présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, la mission d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à une Union économique et monétaire (UEM).
En conclusion du Conseil européen de Hanovre des 27 et 28 juin 1988, Jacques Delors, président de la Commission européenne, et Helmut Kohl, chancelier de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, tiennent une conférence de presse au cours de laquelle ils présentent les avantages de l'Union économique et monétaire (UEM) et la méthode de travail devant être utilisée pour y parvenir.
Dans une interview publiée le 20 juillet 1988 par le quotidien français Le Monde, Jacques Delors, président de la Commission des Communauté européennes et du comité pour l'étude de l'union économique et monétaire, soulève les questions controversées portant sur la réalisation d'une telle union.
Le 12 avril 1989, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, rend public le "rapport Delors" qui prévoit la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases successives.
Le 12 avril 1989, Jacques Delors, président de la Commission européenne, rend public le rapport qui porte son nom et qui prévoit la réalisation d'une Union économique et monétaire (UEM) en trois phases successives.
Le 18 avril 1989, le quotidien madrilène El País analyse les conséquences de l'Union économique et monétaire (UEM) sur le fonctionnement des Communautés européennes.
Le 19 avril 1989, Emanuele Gazzo, directeur général de l'agence Europe, critique la position adoptée par Margaret Thatcher, Premier ministre britannique, et par Nigel Lawson, chancelier de l'Échiquier, au sujet du rapport Delors sur l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 21 avril 1989, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe, invite les dirigeants politiques des Douze à répondre positivement aux propositions contenues dans le Rapport Delors sur la mise en pratique de l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 19 avril 1989, le quotidien travailliste britannique The Guardian se demande si le plan Delors sur l'Union économique et monétaire (UEM) va contribuer à créer une Europe à deux vitesses.
Le 17 octobre 1989, à l'occasion de l'ouverture de la 40ème année académique du Collège d'Europe à Bruges, Jacques Delors, président de la Commission européenne, prononce un discours sur l'état de l'intégration économique des Douze et sur les nouveaux défis à relever, notamment dans le domaine monétaire.
Margaret Thatcher, the then British Prime Minister, recalls the publication of the Delors Report in April 1989 and describes her critical response to the plan.
Tableau reprenant la liste des membres du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, et chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM).
Dans ses Mémoires, Jacques Delors, président de la Commission européenne entre 1985 et 1995, évoque la création, la composition et les travaux du comité Delors qui, le 12 avril 1989, propose aux États membres des Communautés européennes la création de l'Union économique et monétaire (UEM) en trois phases.
Dans cet extrait d'interview, Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes de 1985 à 1995, évoque les étapes qui ont précédé la publication du « rapport Delors », avec une mention particulière du rôle de Pierre Werner, et relate la formation et les travaux du comité des gouverneurs dont la présidence lui fut confiée, et qui a ouvert la voie de l'Union économique et monétaire (UEM) dans le traité de Maastricht.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), résume les objectifs de ce comité.
Dans cette interview, Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien membre du comité présidé par Jacques Delors, président de la Commission européenne, chargé d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM), évoque la méthode de travail employée lors des réunions de ce comité.
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancien Secrétaire général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) de 1985 à 1990 et ancienne chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990, décrit les travaux complémentaires réalisés après la présentation, en 1989, du Rapport Delors sur la mise en place d'une Union économique et monétaire (UEM) et revient sur les divergences entre la France et l'Allemagne à ce sujet.
Dans cette interview, Alexandre Lamfalussy, directeur général de la Banque des règlements internationaux (BRI) de 1985 à 1993 et président de l'Institut monétaire européen (IME) de 1994 à 1997, explique le rôle qu'il a joué comme membre du « comité Delors » chargé en 1988 d'étudier et de proposer les étapes concrètes devant mener à la réalisation progressive de l'Union économique et monétaire (UEM). Alexandre Lamfalussy revient notamment sur l'état d'esprit des différents membres du « comité Delors » quant aux chances de succès de l'UEM et sur les circonstances de sa nomination à la présidence de l'Institut monétaire européen (IME).
Le 25 janvier 1989, Nigel Lawson, chancelier de l'Échiquier du Royaume-Uni, tient au Royal Institute for International Affairs de Londres un discours dans lequel il critique sévèrement les propositions de la Commission européenne en matière d'Union économique et monétaire (UEM).
Dans un éditorial du 31 janvier 1989, Emanuele Gazzo, directeur de l'Agence Europe à Bruxelles, critique la position adoptée par le Royaume-Uni à l'égard du projet d'union économique et monétaire (UEM) et reproche au gouvernement britannique de provoquer la rupture avec ses partenaires européens.
Dans son éditorial du 1er février 1989, Emanuele Gazzo, directeur général de l'Agence Europe à Bruxelles, passe en revue les manoeuvres du Royaume-Uni pour empêcher la réalisation d'une union économique et monétaire (UEM) en Europe.
"Allez viens ! Vite ! L'eau est wunderbar !" Le 28 juin 1989, le caricaturiste anglais Cummings illustre la méfiance de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique, à l'encontre des appels du chancelier allemand Helmut Kohl et de François Mitterrand, président de la République française, à soutenir le Plan Delors qui prévoit l'Union économique et monétaire en trois phases.
Le 2 novembre 1989, le Groupe de Bruges, sorte de think tank britannique, appelle les parlementaires anglais à rejeter le plan Delors sur l'Union économique et monétaire (UEM).
Le 2 juillet 1990, John Major, chancelier de l'Échiquier, livre son point de vue sur le rapport Delors et sur les différentes étapes qu'il prévoit pour la réalisation de l'Union économique et monétaire (UEM).
Invité par le Groupe de Bruges à s'exprimer sur l'Union économique et monétaire (UEM), Peter Shore, membre du parti travailliste britannique, critique fortement le Plan Delors d'unification monétaire européenne.
In her memoirs, Margaret Thatcher, former British Prime Minister, recalls the first steps towards Economic and Monetary Union (EMU) and the debates over the pound’s entry into the European Monetary System (EMS).
Dans cette interview, Élisabeth Guigou, ancien Secrétaire général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (SGCI) de 1985 à 1990, ancienne chargée de mission auprès du président de la République François Mitterrand de 1988 à 1990 et ancienne ministre déléguée chargée des Affaires européennes de 1990 à 1993, évoque la position du ministère français de Finances concernant les modalités de la mise en place de l'union économique et monétaire (UEM).