En août 1946, le Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) élabore un questionnaire destiné à l'ensemble des pays d'Europe occidentale afin de mesurer l'ampleur des efforts de reconstruction économique nécessaires pour ces pays.
Le 6 août 1946, les autorités gouvernementales belges remettent au Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) les réponses relatives au questionnaire sur les progrès du relèvement économique de la Belgique.
Le 7 août 1946, dans un mémorandum présenté à la sous-commission des Nations unies pour la reconstruction économique des régions dévastées, la Belgique détaille les effets de la guerre sur l'économie nationale et dresse un premier bilan de l'effort de reconstruction.
Le 22 août 1946, le Ministère luxembourgeois des Affaires étrangères transmet aux différents ministres du pays une lettre contenant un questionnaire, établi par la Commission des Nations unies sur la reconstruction économique des régions dévastées, afin de dresser un aperçu des besoins économiques d'urgence au Luxembourg.
Le 27 août 1946, le Ministère luxembourgeois des Affaires économiques adresse au département des Affaires étrangères les réponses au questionnaire établi par la Commission économique pour l'Europe des Nations unies sur la situation économique du Luxembourg d'après-guerre.
En juin 1947, le Ministère grand-ducal des Affaires économiques communique au Conseil économique et social de l'Organisation des Nations unies (Ecosoc) les données relatives aux efforts de reconstruction économique au Luxembourg.
Le 6 juin 1948, le journal belge Le Phare Dimanche commente les chiffres contenus dans un rapport publié par la Commission économique pour l'Europe de l'ONU sur la situation actuelle et future de l'économie européenne.
En 1968, Karl Gunnar Myrdal, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Europe (CEE) des Nations unies de 1947 à 1957 et futur prix Nobel d'économie, résume les travaux réalisés par cette institution au cours de ses vingt premières années d'existence.
Dans cette interview, le professeur Henri Rieben, président de la Fondation Jean Monnet pour l'Europe (Lausanne), évoque l'action poursuivie à Genève dans l'immédiat après-guerre par la Commission économique pour l'Europe des Nations unies et insiste sur le rôle précurseur de la section Acier dirigée par le Belge Philippe de Selliers de Moranville.