Le 1er janvier 1986, jour de l'adhésion effective de l'Espagne et du Portugal aux Communautés européennes, les drapeaux espagnol et portugais sont hissés pour la première fois devant le siège des institutions européennes à Bruxelles.
Extrait d'un documentaire sur l'entrée du Portugal dans la Communauté économique européenne, le 1er janvier 1986, et les premières aides communautaires dont bénéficie le pays.
Aníbal Cavaco Silva, Premier ministre portugais, avec les ambassadeurs des pays membres de la Communauté économique européenne à Lisbonne, le 2 janvier 1986.
Le 2 janvier 1986, le quotidien lisboète Diário Popular commente le discours du Nouvel an d'Aníbal António Cavaco Silva, Premier ministre portugais, pour qui l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes, au terme de longues années de négociations, est synonyme d'espoir pour le peuple portugais et augure d'une plus grande ouverture du pays vers le monde.
Les premiers eurodéputés ibériques Fernando Amaral et Carlos Westendorp (à dr.) arrivent à Strasbourg, où ils sont reçus par le président du Parlement européen, Pierre Pflimlin.
Le 3 janvier 1986 à Lisbonne, le ministre portugais des Affaires étrangères Pedro Pires de Miranda préside une conférence de presse sur l'entrée du Portugal, deux jours plus tôt, dans les Communautés européennes. Sont notamment présents (de g. à dr.): le ministre du Travail et de la Sécurité sociale Luís Mira Amaral, le ministre du Plan et de l'Administration du territoire Luís Valente de Oliveira, le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation Álvaro Barreto, le ministre adjoint des Affaires parlementaires Fernando Nogueira et le secrétaire d'État à l'Intégration européenne Vítor Martins.
Le 24 janvier 1986, le Premier ministre portugais Aníbal Cavaco Silva (au centre), rencontre le commissaire européen António Cardoso e Cunha (2e à g.) en charge de la politique commune de la pêche.
Le 6 avril 1987, lors de la visite officielle au Portugal de François Mitterrand, président de la République française, Mário Soares, Premier ministre portugais, prononce un discours dans lequel il insiste sur les relations séculaires entre la France et le Portugal et sur la nécessité de renforcer les efforts communs au sein de la Communauté économique européenne (CEE).
Le 8 mai 1987 à Lisbonne, le secrétaire d'État portugais pour l'Intégration européenne Vítor Martins (à dr.) s'entretient avec Abel Matutes (à g.), commissaire européen chargé de la Politique des petites et moyennes entreprises.
Le 22 janvier 1988 à Porto, le Premier ministre portugais Aníbal Cavaco Silva (au centre) préside l’ouverture du cycle de conférences intitulé «Le Portugal et l'intégration dans la CEE» et organisé par le Groupe libéral, démocratique et réformiste du Parlement européen.
Le 12 mai 1988 à Lisbonne, le ministre portugais des Affaires étrangères João de Deus Pinheiro s'entretient avec David Williamson, secrétaire général de la Commission européenne.
La suppression des frontières et l'établissement du marché intérieur
Le 1er janvier 1986, jour de l'entrée effective du Portugal dans les Communautés européennes, le quotidien portugais Diário de Notícias analyse les retombées de l'adhésion sur les investissements étrangers dans le pays.
Le 3 janvier 1986, suite à l’adhésion du Portugal et de l’Espagne aux Communautés européennes, les commissaires européens António Cardoso e Cunha et Manuel Marín s’adressent aux journalistes au sujet de l'harmonisation des régimes douaniers entre ces pays et la Communauté économique européenne.
Le 30 juillet 1986, le ministre portugais de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation Álvaro Barreto (au centre) préside une conférence de presse sur les règlements communautaires concernant les aides destinées à l'agriculture portugaise.
Le 4 mars 1988, l'ancien ministre portugais António Cardoso e Cunha, membre de la Commission européenne en charge de la politique de la Pêche, inaugure symboliquement à Caya (Badajoz) la nouvelle borne qui marque la frontière hispano-portugaise.
Le 4 mars 1988, des enfants agitent des drapeaux européens pour marquer la cérémonie d'inauguration symbolique à Caya (Badajoz) de la nouvelle borne qui remplace l'ancien poste-frontière entre l'Espagne et le Portugal.
Le 2 décembre 1988, le quotidien français Le Figaro commente les craintes qu'éprouvent les syndicats et les patrons portugais devant la perspective du grand marché unique en Europe en 1993.
En mars 1990, la revue portugaise Cadernos de Economia dresse le bilan économique des quatre premières années d'adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
La suppression des frontières et l'établissement du marché intérieur
En janvier 1992, un citoyen remplace les anciennes plaques d'immatriculation de son véhicule par les nouvelles plaques portugaises affichant les douze étoiles jaunes du drapeau européen sur un aplat bleu.
Le 30 novembre 1990, le ministre portugais de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation Arlindo Cunha préside une conférence de presse suite à l’approbation du «paquet » dédié à la deuxième phase de l’adhésion du Portugal aux Communautés européennes.
Nouvelle répartition des ressources du Fonds européen de développement régional (FEDER), adoptée par le Conseil sur proposition de la Commission, applicable à partir du 1er janvier 1986 pour tenir compte de l’adhésion de l’Espagne et du Portugal aux Communautés européennes. La proportion des ressources que reçoit un État membre se base sur le PIB par habitant de ses régions défavorisées ainsi que sur la taille de la population de ces régions.
Le 2 janvier 1986, le quotidien lisboète Diário Popular analyse les conséquences financières de l'adhésion du Portugal aux Communautés européennes et décrit certaines réactions suite à l'élargissement des Communautés.
Conférence de presse, réalisée le 29 octobre 1986, destinée à présenter les programmes communautaires STAR – relatif au développement de certaines régions défavorisées de la Communauté par un meilleur accès aux services avancés de télécommunications – et VALOREN – relatif au développement de certaines régions défavorisées de la Communauté par la valorisation du potentiel énergétique endogène. Sur la photo, de g. à dr.: les secrétaires d'État portugais à l'Intégration européenne Vítor Martins, à la Planification et au Développement régional José Silva Peneda et aux Transports et Communications Gonçalo Sequeira Braga.
Le 26 février 1987, le quotidien français Le Monde analyse les flux financiers et le niveau des aides publiques accordées au Portugal depuis son adhésion, le 1er janvier 1986, aux Communautés européennes.
Le 13 juillet 1987, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel montre que le Portugal peine à combler son retard économique et à combattre la pauvreté malgré les nombreux financements publics accordés par les institutions communautaires.
Le 18 septembre 1987 à Lisbonne, le ministre portugais de l'Industrie et de l'Énergie Luís Mira Amaral préside une conférence de presse ayant pour objectif la divulgation du programme communautaire VALOREN – relatif au développement de certaines régions défavorisées de la Communauté par la valorisation du potentiel énergétique endogène . À sa g.: le secrétaire d'État à l'Intégration européenne Vítor Martins; à sa dr.: les secrétaires d'État à l'Énergie Nuno Silva et à l'Intégration européenne Isabel Mota.
Le 15 octobre 1987, la Commission européenne présente dans un communiqué de presse le Programme spécifique de développement de l'industrie portugaise (PEDIP): ses objectifs, ses axes prioritaires d'action et son plan de financement.
Dans un communiqué de presse du 23 octobre 1987, la Commission européenne fait part de la signature, le même jour, d’une convention bilatérale avec le Portugal définissant les modalités d’aides de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) à la réadaptation des travailleurs portugais.
Dans un communiqué de presse du 18 janvier 1988, la Commission européenne annonce la participation du Fonds européen de développement régional (FEDER) au financement du régime d’aides à finalité régionale du Portugal pour la période 1988-1991.
Le 6 décembre 1988 à Porto, le ministre portugais de l’Industrie et de l’Énergie Luís Mira Amaral (au centre), le président de l’Association industrielle portugaise Ludgero Marques (à g.) et le gestionnaire du programme PEDIP Albertino Santana organisent une conférence de presse sur l’application du Programme spécifique de développement de l’industrie portugaise (PEDIP).
Le 3 mars 1989, le ministre portugais de l'Industrie et de l'Énergie Luís Mira Amaral (4ème en partant de la dr.) préside la réunion de présentation du Programme spécifique de développement de l'industrie portugaise (PEDIP). À sa dr.: Martin Bangemann, vice-président de la Commission européenne; à sa g.: les secrétaires d'État portugais à l'Industrie António José Fernandes de Sousa et à l'Énergie Nuno Ribeiro da Silva.
Le 13 mars 1989, le ministre portugais de l'Emploi et de la Sécurité sociale José Silva Peneda (au micro à g.) préside l'ouverture du séminaire intitulé «Le Fonds social européen dans le cadre de la réforme des fonds structurels».
Le 5 février 1990, Luís Mira Amaral, ministre portugais de l’Industrie et de l’Énergie, préside à Lisbonne la signature du protocole instituant le Gabinete de Apoio às Tecnologias de Informação e Electrónica (GATIE) et le Gabinete de Apoio a Projectos Educativos (GAPE) en présence de Martin Bangemann, commissaire européen chargé du Marché intérieur et des Affaires industrielles.
Le 19 juin 1990, le ministre portugais de la Planification et de l’Administration du territoire, Luís Valente de Oliveira, préside la cérémonie de signature du Programme spécifique de développement de la région autonome des Açores (PEDRAA).
Le 18 juin 1991, le commissaire européen chargé des Politiques régionales, Bruce Millan, et le ministre portugais de la Planification, Luís Valente de Oliveira, signent le programme communautaire INTERREG pour le développement des régions frontalières du Portugal et de l’Espagne.
En août 1991, le mensuel français Le Monde diplomatique analyse les conséquences de l'adhésion, le 1er janvier 1986, du Portugal aux Communautés européennes sur l'économie et sur la société du pays.
Le 11 mars 1992, la Commission européenne fait une évaluation à mi-parcours de l’impact du cadre communautaire d’appui (CCA) pour le Portugal, couvrant la période 1989-1993, sur le développement de l’économie portugaise.
La première présidence portugaise (1er janvier-30 juin 1992)
Le 19 décembre 1991, le Premier ministre portugais Aníbal Cavaco Silva présente le programme de la première présidence portugaise du Conseil des Communautés européennes lors d'une conférence de presse.
Le 3 janvier 1992, Mário Soares (à dr.), président de la République portugaise, Aníbal António Cavaco Silva (à g.), Premier ministre portugais, et Pedro Santana Lopes (au centre), secrétaire d'État portugais de la Culture, participent à Lisbonne au gala d'ouverture de la première présidence portugaise du Conseil des Communautés européennes.
Construit pour accueillir les manifestations organisées à Lisbonne au premier semestre 1992 dans le cadre de la présidence portugaise du Conseil des Communautés européennes, le Centre culturel de Belém devient ensuite un lieu de référence dans la vie culturelle du pays.
Le 7 février 1992, João de Deus Pinheiro (à g.), ministre portugais des Affaires étrangères, et Jorge Braga de Macedo (à dr.), ministre portugais des Finances, signent à Maastricht le traité sur l'Union européenne.
Le 7 février 1992, Aníbal António Cavaco Silva, Premier ministre du Portugal et président en exercice du Conseil des Communautés européennes, prononce un discours dans lequel il souligne l'enjeu politique du traité sur l'Union européenne (UE) signé le même jour par les Douze à Maastricht.
La première présidence portugaise (1er janvier-30 juin 1992)
José Manuel Durão Barroso, secrétaire d'État portugais des Affaires étrangères et de la coopération, et João de Deus Pinheiro, ministre portugais des Affaires étrangères, au Conseil européen de Lisbonne, le 17 février 1992.
Le 2 mai 1992, les ministres des Affaires étrangères des douze États membres des Communautés européennes et ceux des sept États membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) signent à Porto l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE). Il entre en vigueur le 1er janvier 1994.
Le 2 mai 1992, Aníbal Cavaco Silva, Premier ministre portugais, João de Deus Pinheiro, ministre portugais des Affaires étrangères, et Jacques Delors, président de la Commission des Communautés européennes, sont présents à Porto pour la signature de l'Accord sur l'Espace économique européen (EEE).
Les 26 et 27 juin 1992, les chefs d'État ou de gouvernement des Douze se réunissent à Lisbonne pour un Conseil européen à l'issue duquel ils réaffirment notamment leur volonté de voir le traité sur l'Union européenne entrer en vigueur le 1er janvier 1993 et leur souhait de préparer l'élargissement de l'Union aux pays candidats de l'Association européenne de libre-échange (AELE).
Conclusions de la présidence du Conseil européen de Lisbonne des 26 et 27 juin 1992, portant notamment sur la ratification du traité sur l’Union européenne, le futur élargissement et le marché intérieur.